CAIRN.INFO : Matières à réflexion

1L’historien du livre Henri-Jean Martin, par qui s’est développée une véritable école française d’histoire du livre, est décédé le 13 janvier 2007, à quelques jours de son 83e anniversaire (il était né à Paris le 16 janvier 1924). Il avait été l’auteur, en collaboration avec Lucien Febvre, d’un ouvrage remarquable, L’Apparition du livre (1958), qui annonça l’émergence d’une nouvelle filière de recherche universitaire concernant l’histoire du livre, de l’édition et aussi de l’imprimé, dans son essence la plus générale.

L’histoire du livre

2L’histoire du livre, à l’époque où Henri-Jean Martin commence à s’y intéresser, est l’affaire d’érudits locaux, d’imprimeurs se penchant sur l’histoire de leur profession, et enfin de bibliophiles et de passionnés de reliures. Du côté des universitaires, comme il le dit lui-même dans les entretiens qu’il a accordés à Jean-Marc Chatelain et Christian Jacob à l’automne 2002, « l’ignorance en matière d’histoire du livre était totale, de même que la connaissance des précautions critiques à prendre pour pouvoir éditer sérieusement un texte à partir d’un livre imprimé ancien » [1]. Ces techniques étaient déjà bien connues dans le monde anglo-saxon où elles étaient nées de l’étude des œuvres de Shakespeare au début du xxe siècle ; on leur donnera un peu plus tard en France le nom de « bibliographie matérielle ». D’après Henri-Jean Martin, le mouvement avait pénétré en France après la Seconde Guerre mondiale à la fois par l’intermédiaire de bibliothécaires australiens, comme Wallace Kirsop, de professeurs français, comme Roger Laufer, et par l’intermédiaire de chercheurs d’Oxford, comme Giles Barber. Cette démarche fut reprise par Jeanne Veyrin-Forrer qui fut « pendant des décennies [...] la prêtresse française de la bibliographie matérielle » [2]. Pour Henri-Jean Martin, cette ignorance s’explique par le fait que l’université française s’était reconstituée pratiquement sans bibliothèque après la rupture de l’époque révolutionnaire, et par conséquent sans ancrage dans le monde traditionnel du livre et de l’imprimé.

Apparition du livre ou apparition de l’imprimerie ?

3C’est Émile Coornaert et Fernand Braudel qui vont permettre le rapprochement d’Henri-Jean Martin avec Lucien Febvre (1878-1956). « Émile Coornaert m’avait signalé un jour que quelqu’un commençait à travailler sur la corporation des libraires et des imprimeurs parisiens, sujet auquel je voulais consacrer ma thèse de doctorat. J’ai donc décidé de faire rapidement une thèse des Hautes Études pour retenir le sujet [3]. » Lucien Febvre, historien consacré, père fondateur des Annales, était à la retraite et réfléchissait à un ouvrage consacré au livre de la Renaissance dont l’imprimerie à caractères mobiles devait être le thème central, ainsi que le processus économique et culturel qui permit l’émergence du livre imprimé. Il demanda à Henri-Jean Martin de se joindre à sa recherche qui devait aussi intégrer une réflexion sur les conséquences « psychologiques et intellectuelles » d’une telle apparition. Lucien Febvre, après avoir fourni un plan à Henri-Jean Martin, avec ces deux célèbres formules chocs, « le livre, cette marchandise » et « le livre, ce ferment », meurt quelque temps plus tard, le 27 septembre 1956. Mme Febvre et Fernand Braudel vont insister pour que l’ouvrage soit publié rapidement sous les deux noms et soit préfacé par Braudel lui-même. Henri-Jean Martin a une trentaine d’années lorsqu’il commence à écrire L’Apparition du livre, entre 1953 et 1957 – un titre trompeur, rappelle son auteur, car il s’agit en fait de l’apparition de l’imprimerie.

4Cet ouvrage va marquer l’historiographie française à partir de 1958. Henri-Jean Martin y développe ce qui va rester une constante par la suite dans ses recherches, un intérêt pour l’évolution des faits de civilisation à travers l’évolution des habitudes mentales, et les modifications de l’outillage mental consécutives à l’apparition du livre imprimé et de l’imprimerie, avant de se tourner vers l’histoire de l’écrit et de la lecture. Il va y présenter, par exemple, les mécanismes de fabrication et de diffusion du manuscrit et la naissance d’une industrie papetière, à la veille de l’apparition de l’imprimerie, comme « conditions préalables » de cette apparition. Les conséquences vont s’en prolonger jusqu’à nos jours, et Henri-Jean Martin met notamment en perspective les problèmes techniques qui conditionnent le travail intellectuel et le lien entre les progrès de la circulation matérielle des informations et ceux de la communication des idées. À travers l’histoire des imprimeurs, Henri-Jean Martin va ainsi pouvoir retracer l’itinéraire de la pénétration des idées nouvelles, étudier l’impact qu’a exercé sur les esprits la mise à disposition de tous les textes sacrés et montrer enfin comment l’imprimerie a favorisé la fixation du vocabulaire et de l’orthographe des langues nationales, et l’essor de littératures modernes dans ces langues, mais aussi de littératures scientifiques et techniques.

5Les conséquences de la mutation de la communication au xve siècle, expliquera plus tard Elizabeth Eisenstein [4], furent le passage du manuscrit au livre imprimé, qu’elle associe à la transition du Moyen Âge aux débuts des Temps modernes, où se développa la recherche scientifique et technique pour aboutir aux différentes révolutions industrielles qui suivirent. « Lorsqu’ils tentent d’expliquer les nouvelles interactions entre la théorie et la pratique, entre l’homme d’école et l’artisan, bien peu de spécialistes mentionnent l’avènement de l’imprimerie. Ce fut pourtant cette invention qui rendit les livres plus accessibles aux artisans, et les manuels pratiques plus accessibles aux érudits. Ce fut cette invention qui encouragea artistes et ingénieurs à publier des traités théoriques, et poussa les professeurs à traduire des ouvrages techniques [5]. » L’âge de l’imprimé est aussi paradoxalement le temps d’un renforcement du principe d’autorité plutôt que celui d’une libération, le temps d’une sacralisation de la figure de l’auteur et surtout celui d’un renforcement de la loi écrite, fixée et même figée par l’écrit, aux dépens de la coutume, orale le plus souvent et donc en évolution constante. On assiste aussi à des phénomènes de cristallisation et de normalisation autour d’une langue nationale au détriment des dialectes régionaux, ou autour d’oppositions à une religion ou à un régime politique grâce aux réseaux d’imprimeries clandestines. L’âge de l’imprimé apparaît ainsi comme un « univers à finalité ouverte ».

6Henri-Jean Martin reconnaît cependant que les lacunes les plus graves de ce travail sont peut-être qu’il y ait peu parlé des auteurs et des pratiques de lecture, et qu’il n’y ait pas suffisamment expliqué dans quel climat technique, économique et social l’art typographique est né en Allemagne. Il y remédiera plus tard dans un autre ouvrage, Histoire et pouvoirs de l’écrit (1re éd., 1988), de même que dans La Naissance du livre moderne, en étudiant l’organisation des textes. D’autres chercheurs, comme Martin Lowry ou Jean-François Gilmont, poursuivront ses recherches sur « l’outillage mental » des sociétés et les rapports qu’entretiennent la parole et l’écriture au sein de ces sociétés. Les travaux de Roger Chartier vont porter sur le sens d’un texte en rapport avec sa matérialité, sa mise en forme et sa mise en livre (avec notamment l’Histoire de la lecture dans le monde occidental), la transmission d’un texte supposant sa dématérialisation et sa re-matérialisation incessantes, soit techniquement et matériellement, soit mentalement et culturellement. Son ancien élève et ami, Frédéric Barbier, dans son ouvrage L’Empire du livre, analysera par exemple la montée du nationalisme allemand à travers les réseaux de librairie. Aujourd’hui, la révolution des médias et la mondialisation caractérisent le passage du xxe au xxie siècle, et la dématérialisation prend une nouvelle dimension à l’ère du passage de l’imprimé à l’écran et à Internet.

Son passage à Lyon

7Henri-Jean Martin hésite un moment à partir pour l’Amérique du Nord rejoindre son ami Claude Galarneau, au Québec, mais il obtient en 1962 un poste de directeur de la bibliothèque municipale de Lyon, la plus importante en province. À son arrivée à Lyon, alors qu’il continue à écrire sa thèse, Henri-Jean Martin se lance dans un vaste projet de construction d’une nouvelle bibliothèque et d’augmentation des moyens en personnel de cette même bibliothèque (qu’il qualifie « d’assoupie »), en passant de 20 à 120 employés. Il inaugure une politique de lecture publique dynamique en faisant installer une bibliothèque par quartier dans Lyon et il encourage la réalisation de grandes enquêtes sociologiques sur les pratiques de lecture afin de relancer la lecture en France. Il s’intéresse aussi à l’informatisation des bibliothèques. Henri-Jean Martin met un point d’honneur à faire venir des chercheurs de qualité et à faciliter leurs recherches en améliorant leur environnement de travail, afin de leur éviter de se rendre à Paris pour y mener leurs travaux. Il va aussi développer une politique d’expositions et contribuer à la création du Musée de l’imprimerie de Lyon, avec l’aide du libraire parisien André Jammes et du maître imprimeur lyonnais Maurice Audin, en associant ce musée à la bibliothèque. Le musée a été conçu sur le modèle du musée Gutenberg, comme un centre de recherche et un espace muséographique, explique Henri-Jean Martin qui ajoute : « Ce musée devait à la fois présenter un patrimoine typographique et répondre à un objectif didactique : expliquer comment un livre était fabriqué et quelles étaient les différentes techniques mises en œuvre [6]. »

8Ce musée tente aujourd’hui de développer de multiples collaborations avec l’Enssib, l’ENS, l’École des Chartes, les bibliothèques municipales de Lyon et les universités lyonnaises. Il est devenu musée national en 2005 et est dirigé par l’historien d’origine écossaise Alan Marshall, spécialiste de l’histoire de la photocomposition. Ce dernier encourage la collecte de fonds historiques et d’archives professionnelles comme celles d’Higounet et Moyroud, les inventeurs français de la photocomposition, ou celles, réunis à l’initiative d’Éric Le Ray lors de l’écriture de sa thèse sur la société fondée vers 1850 par Hippolyte-Auguste Marinoni (1823-1904). Cet entrepreneur fut le père des presses rotatives modernes avec clichés stéréotypiques : des rotatives mises au point à partir des recherches du Français d’origine allemande Jacob Worms dès 1838 à l’initiative d’Émile de Girardin. Ce principe industriel est considéré par les professionnels et les historiens comme le principal système technique qui va permettre l’émergence des mass media au xixe siècle, avec des tirages dépassant le million d’exemplaires dans la presse périodique populaire (exemple, Le Petit Journal).

Le professeur, le savant et l’école française de l’histoire du livre

9Pendant son séjour à Lyon, Henri-Jean Martin est élu en 1963 directeur d’études à la IVe section de l’École pratique des hautes études (EPHE). Il y restera plus de trente ans. Il y enseigne d’une part la bibliographie, d’autre part les techniques et l’histoire du livre et de la gravure. À partir de 1968, on propose à Henri-Jean Martin de prendre la direction d’une chaire de bibliographie et d’histoire du livre à l’École nationale des Chartes, chaire spécialement créée pour lui. Il retourne donc à Paris où il va pouvoir finir sa thèse, qu’il déposera en 1968, avant de la soutenir et de la publier en 1969 sous le titre Livre, pouvoirs et société à Paris au xviie siècle (1598-1701). Il s’attache dans ce travail à étudier l’évolution de la production imprimée sur le plan économique et social comme du point de vue intellectuel. La première partie, fondée sur une vaste enquête statistique, est consacrée à l’évolution de la production, les deux autres à l’étude du métier, à l’analyse des bibliothèques privées et à l’interprétation globale du mouvement du siècle, de l’époque baroque à l’époque classique, en fonction de la conjoncture économique et sociale. Henri-Jean Martin recevra une médaille d’argent du CNRS à la suite de la publication de cette thèse. L’histoire du livre dans son séminaire de l’EPHE se développera en direction de l’histoire économique et sociale du livre, ainsi que vers l’histoire intellectuelle. Son séminaire va devenir l’un des lieux où se créera une « école française de l’histoire du livre », dont les représentants ont constitué, au début des années 1980, la majorité de la quelque centaine de collaborateurs ayant travaillé à la grande entreprise de l’Histoire de l’édition française qu’Henri-Jean Martin a dirigée avec Roger Chartier (avec qui une intense collaboration se développe).

L’« Histoire de l’édition française »

10De 1982 à 1985, Henri-Jean Martin fait paraître en quatre volumes successifs, aux éditions Promodis (aujourd’hui Cercle de la Librairie), l’Histoire de l’édition française, dont il partage la direction avec Roger Chartier. Ils vont y intégrer dans un même propos un ensemble de points de vue différents sur le livre : histoire technique et matérielle de la production du livre, histoire sociale, économique et institutionnelle de sa diffusion, et enfin histoire symbolique et culturelle de sa réception. Cette entreprise peut se réaliser à l’initiative de l’éditeur Jean-Pierre Vivet, ancien journaliste au Monde. Pascal Fouché, qui prendra sa succession au Cercle de la Librairie, dirigera la réalisation d’un cinquième volume, qui portera sur la seconde moitié du xxe siècle. Le succès de cette Histoire de l’édition française a suscité, un peu partout, des projets d’histoire nationale du livre, ainsi en Angleterre, en Espagne, en Europe centrale et récemment au Canada avec l’Histoire du livre et de l’imprimé au Canada en trois volumes [7].

11Toutes ces démarches semblent avoir un point en commun, celui de conserver ou de retrouver à travers l’histoire du livre, à l’ère du média électronique et d’Internet, une conscience identitaire commune, culturelle ou géographique. Mais, comme le souligne Henri-Jean Martin dans le livre d’entretiens qui lui a été consacré, « il faudrait replacer l’histoire du livre période par période, et cela depuis la haute Antiquité, dans le cadre du système global de communication de la société correspondante » [8] en faisant « appel aux spécialistes des diverses sciences humaines et de la neurophysiologie ». C’est un peu ce qu’il fera en orientant ses recherches sur l’histoire de l’écrit et de la lecture, et en publiant son livre Histoire et pouvoirs de l’écrit en 1988. L’idée de réfléchir à l’histoire de l’écriture, née de l’image, et au rôle que celle-ci a pu jouer dans l’évolution des formes de pensée s’est développée progressivement chez Henri-Jean Martin. Il a tenté en particulier de reconstituer les attitudes mentales en fonction de l’organisation du texte et en montrant les pouvoirs que l’écrit et l’exercice de l’autorité par l’écriture conféraient à certaines catégories sociales et les liens entre cette écriture et la parole. « Cela devrait être fait non seulement dans le cadre d’une œuvre et d’un auteur, mais dans celui d’une étude générale sur les systèmes de communication d’une société en une époque donnée [9]. »

12Henri-Jean Martin reçoit le Grand Prix Gobert de l’Académie française, sur intervention de Georges Duby, pour cet ouvrage que viendront prolonger Mise en page et mise en texte du livre manuscrit en 1990 et Naissance du livre moderne en 2000, livre dans lequel il étudie l’articulation entre la connaissance des textes et la conscience de la matérialité dans laquelle ils se présentent aux lecteurs. Dans ce dernier ouvrage, Henri-Jean Martin va développer à travers l’étude du geste, des codes graphiques et de la structuration visuelle, une histoire de la mise en texte, de l’organisation des textes, plutôt qu’une histoire de la lecture à travers ses pratiques et ses effets sociaux, laissant notamment ces aspects de la recherche à Roger Chartier. Ainsi, rejoignant en cela les anciennes conclusions de McLuhan avec son « the medium is the message », en confondant peut-être le sens avec l’usage, il nous rappelle que la généralisation de la lecture silencieuse n’est pas le fait de l’apparition de l’imprimerie mais remonte au début de la séparation des mots en Europe à partir du xe et du xie siècle.

Son dernier livre

13Dans son dernier livre (Aux sources de la civilisation européenne, ouvrage posthume paru chez Albin Michel en août 2007), Henri-Jean Martin remonte plus haut encore dans le temps pour nous raconter une histoire de très longue durée sur la communication humaine. Elle commence avec l’Homo sapiens, en un temps où domine la pensée orale, et nous conduit jusqu’à l’invention de l’écriture alphabétique, au moment où apparaît la pensée visuelle. Il part de l’analyse du support imprimé et des modes de communication et de pensée associés pour remonter à l’étude de l’écriture, de la lecture puis de la parole. Chaque mode et support de communication s’appuie sur ceux qui l’ont précédé, avant de prendre une certaine autonomie et d’évoluer à nouveau vers autre chose. Pour Henri-Jean Martin, le livre imprimé s’est d’abord efforcé d’apparaître comme le fac-similé du manuscrit avant de trouver très lentement une mise en texte qui lui était mieux appropriée. Assisterons-nous au même phénomène avec l’écran et le papier électronique ? Faudra-t-il préserver la mémoire des textes avec leurs matérialisations antérieures ? L’ère numérique nous oblige-t-elle à promouvoir une nouvelle forme d’histoire des textes, une nouvelle forme d’histoire du livre et des bibliothèques ? Quelles seront les répercussions de l’usage de l’ordinateur et d’Internet sur l’avenir du livre, sur les systèmes de pensée et sur la mémoire humaine ? Henri-Jean Martin nous laisse de nombreuses pistes de recherche qu’il a explorées avec intelligence et humilité. À chacun d’entre nous de suivre les chemins qu’il a ouverts afin de mieux comprendre l’évolution de la structuration mentale de l’être humain dans son histoire et son cheminement vers la conscience et la liberté, une structuration qui a un impact sur la manière de lire et de communiquer et sur la « mise en texte » ou la « mise en lisibilité » d’une pensée. Poursuivre ses réflexions sera la meilleure façon de lui rendre hommage en gardant de lui cette image d’un « tempérament anticonformiste » et généreux.

Notes

  • [1]
    Henri-Jean Martin, Les Métamorphoses du livre. Entretiens avec Jean-Marc Chatelain et Christian Jacob, Paris, Albin Michel, 2004, 298 p.
  • [2]
    H.-J. Martin, Les Métamorphoses du livre…, op. cit., p. 89.
  • [3]
    H.-J. Martin, Les Métamorphoses du livre…, op. cit., p. 53.
  • [4]
    Elizabeth L. Eisenstein, La Révolution de l’imprimé dans l’Europe des premiers temps modernes, trad. de l’anglais, Paris, La Découverte, 1991, 356 p.
  • [5]
    E. L. Eisenstein, « Le livre et la culture savante », in Henri-Jean Martin et Roger Chartier (dir.), Histoire de l’édition française, t. 1, Paris, Promodis, 1982, p. 674.
  • [6]
    H.-J. Martin, Les Métamorphoses du livre…, op. cit., p. 112.
  • [7]
    Autour de l’équipe éditoriale suivante : Patricia Fleming, Yvan Lamonde, Gilles Gallichan, Fiona Black, Carole Gerson et Jacques Michon.
  • [8]
    H.-J. Martin, Les Métamorphoses du livre…, op. cit., p. 216.
  • [9]
    H.-J. Martin, Les Métamorphoses du livre…, op. cit., p. 224.
Éric Le Ray
Éric Le Ray, ancien élève de l’école Estienne des arts et industries graphiques de Paris et titulaire d’un doctorat de l’EPHE, est spécialiste de l’histoire de l’imprimerie. Il poursuit actuellement ses travaux dans le cadre de la Chaire de recherche industrielle Quebecor sur l’impression et les communications graphiques, de l’Université du Québec à Trois-Rivières. En outre, il prépare un ouvrage sur Hippolyte Auguste Marinoni (1823-1904), l’un des fondateurs de la presse moderne.
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Mis en ligne sur Cairn.info le 01/11/2013
https://doi.org/10.4267/2042/30603
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