CAIRN.INFO : Matières à réflexion
« De toute façon, s’il veut parler d’illusion, le langage doit se faire lui-même illusion.
S’il veut parler de séduction, il doit se faire séduction. »
« S’il n’y avait pas les apparences, le monde serait un crime parfait, c’est-à-dire sans criminel, sans victime et sans mobile. »
Jean Baudrillard

1Le crime parfait n’aura pas lieu. La réalité est réapparue. S’il n’y a pas de mobile ou de criminel, à part la maladie ou la nature, la victime est bien connue. Le sociologue, philosophe, poète et photographe Jean Baudrillard est mort à Paris le 6 mars 2007. Mort naturelle. Un paradoxe de plus dans son existence faite d’antagonismes. Le grand penseur français – certainement un des plus grands des cinquante dernières années par la capacité d’unir l’originalité des idées et l’exubérance du style – avait dénoncé dans un livre déconcertant les impossibilités d’un point final (L’Illusion de la fin ou la grève des événements, 1992). La vie n’a pas de fin, avait-il l’habitude de dire, avec son sourire ironique. Les hommes auraient inventé (ou simulé) des sens, des finalités et même jusqu’au temps qui passe comme une rupture absurde.

2Dans La Transparence du mal : essai sur les phénomènes extrêmes (1990, p. 12), il a été encore plus loin : « Rien (ni même Dieu) ne disparaît plus par la fin ou la mort, mais par prolifération, contamination, saturation et transparence, exténuation et extermination, par épidémie de simulation, transfert dans l’existence seconde de la simulation. Plus de mode fatal de disparition, mais un mode fractal de dispersion. » Si Baudrillard disparaît dans le cosmos, ce ne sera certainement pas par banalisation ou par extinction, mais par excès de lucidité et de pertinence, dans une dispersion fractale d’idées paradoxales, hyperboliques, virales, translogiques et vivantes.

3Né à Reims le 20 juillet 1929, Jean Baudrillard fut d’abord un germaniste et un critique littéraire. Il a commencé comme enseignant dans un lycée. En 1966, il a soutenu sa thèse Le Système des objets (éditée deux ans plus tard chez Gallimard), dirigée par Henri Lefebvre. En 1972, il est élu enseignant à l’Université de Paris X - Nanterre et, en 1986, il entre à l’Institut de recherche et d’information socio-économique de l’Université Paris IX - Dauphine. Sa carrière de penseur a eu plusieurs phases. Initialement influencé par le structuralisme et par des penseurs comme Guy Debord, Henri Lefebvre et Roland Barthes, il s’est défini comme un néo-marxiste à la recherche d’un renouvellement théorique et d’un supplément d’utopie. C’est l’époque, entre autres, après Le Système des objets (1968), de La Société de consommation (1970), de Pour une critique de l’économie politique du signe (1972) et du Miroir de la production (1973).

4Dans une seconde phase, Jean Baudrillard gagne en originalité et s’éloigne de sa première matrice de pensée. C’est l’époque où il publie l’Échange symbolique et la mort (1976), L’Effet Beaubourg et Oublier Foucault (1977), puis De la Séduction (1979). Mais c’est dans la troisième phase, inaugurée en 1981 avec Simulacres et simulation, qu’apparaîtra dans toute sa splendeur le polémiste « paroxiste et provocateur. Baudrillard évolue de la critique à l’ironie, de l’utopie renouvelée au nihilisme caustique et de la tactique frontale aux stratégies fatales. L’essai argumentatif cède la place, de plus en plus, au fragment (comme on le verra plus tard dans les cinq volumes de Cool memories), aux aphorismes, à la phrase choc et aux formules impitoyables. Jusqu’à la fin, cette capacité sera aiguisée et perfectionnée, ce qui peut être vu dans Power Inferno (2002), réunion d’articles sur les attaques du 11 septembre 2001.

5Dans tout son parcours, Baudrillard a été un maître des images, des analogies et des ressources linguistiques permettant de comprendre le vivant. Il a fait du terme « métastase » une métaphore dévastatrice pour expliquer les processus de décomposition du tissu social contemporain. Tout disparaîtrait réellement par saturation, dissémination pathologique, diffusion virale, prolifération excessive et chaotique, banalisation, hyper exposition, visibilité exagérée et malsaine. L’excès de lumière fait disparaître une image. Paradoxalement, nouveau paradoxe sur son chemin de brillants excès, ce fut un cancer qui l’a tué. Paradoxe ou redondance ? Ironie ou excès de réalité ? Libération finale et totale de l’énergie ou pur épuisement ? Baudrillard a laissé la vie pour continuer définitivement dans les idées et dans les pages, où il se trouvait déjà provisoirement depuis ses premières incursions dans l’analyse des objets et dans l’art de la génération de nouvelles hypothèses.

6Parenthèse : j’étais un proche de Jean Baudrillard. J’ai eu la chance de partager avec lui des rencontres dans des villes différentes où, à la table d’un bar, il faisait se sentir brillant chaque interlocuteur, alors que le seul qui était brillant, c’était lui-même. Mais il a aussi été le guide de mon postdoctorat en sociologie de la culture, sur la misère du journalisme. En outre, j’ai été l’un de ses traducteurs au Brésil. Tâche des plus gratifiantes que cet exercice intellectuel de haut niveau. Je l’ai même aidé à produire deux de ses livres : Tela total, une collection de ses articles du journal Libération, publiée au Brésil avant même l’existence d’une édition française, et O Anjo de estuque : poesia e fotografia. Le mariage de ses poèmes, qui avaient déjà été publiés, avec ses photos a été une nouveauté qui l’a grandement satisfait, étant déjà dans la dernière ligne droite de sa trajectoire.

7Tout au long de sa vie, Baudrillard a essayé un peu de tout, toujours avec la même intensité. Il a été marxiste, structuraliste, post-structuraliste, pataphysicien, situationniste, utopiste et, brillamment, un nihiliste à plein temps. Comme penseur, il a réfléchi principalement sur deux sujets essentiels : l’utopie et la radicalité. Il voulait une « pensée radicale » comme utopie plus grande. Il désirait capturer quelque chose qui était en deçà ou au-delà de la valeur d’échange : l’irréductible de la condition de marchandise. Extraordinaire observateur du monde contemporain dominé par les médias, par la publicité et par la consommation, il a perçu l’épuisement de la critique – transformée en un grognement moraliste de vieille fille pathétique – et a commencé à défendre une « théorie ironique » marquée par la capacité de montrer l’envers des choses. L’ironie et le paradoxe ont été ses grandes armes dans le combat contre l’imbécillité, la stupidité et la barbarie. Un exemple : « L’humanité attend que l’intelligence artificielle la sauve de sa stupidité naturelle. »

8Dans une de ses questions les plus classiques, analysant toutes les formes de libération nées dans les années 1960 à travers la métaphore de l’orgie, il a voulu savoir : que faire après l’orgie ? Après un sursaut de libération – du corps, de la femme, des étudiants, de l’autorité paternelle – qu’attendre ? Baudrillard ne donnait pas de réponses, il ne produisait pas de manuels d’utilisation et il ne s’occupait pas de répondre aux espoirs de solution. Son rôle était clair : penser l’absurdité des engrenages sociaux. Après lui, reste la question : y aura-t-il quelque chose à faire dans la post-vie ? Mais, principalement, que faire après la fin d’un grand philosophe ? Peut-être se convaincre que la pensée n’a pas de fin. Ou, comme lui-même l’a fait concernant la guerre du Golfe (La Guerre du Golfe n’a pas eu lieu, 1991), annoncer sans hésitation : le décès de Baudrillard n’est pas arrivé. Son décès était une disparition fatale. Ensuite…

Le style comme stratégie fatale

9Au contraire de ce que l’on peut observer chez la majorité des sociologues, Jean Baudrillard savait écrire. C’était un maître du style. Même si aucune de ses idées n’était pertinente, il resterait toutefois son style littéraire, équivalent à celui de Nietzsche et de Cioran. Le style de Baudrillard, néanmoins, n’est pas au service du narcissisme de l’auteur. Il renforce un contenu original et impitoyable capable de révéler au grand jour les viscères de la « société de consommation » caractérisée comme mythologie publicitaire, les mystifications de la politique dévorée par l’indifférence générale et, en un mot, la disparition du Réel : À l’ombre des majorités silencieuses (1978) ; Le PC ou les paradis artificiels du politique (1978) ; Le Crime parfait (1994).

10Dans un de ses livres les plus inspirés, Les Stratégies fatales (1983, p. 79), il a averti : « Nous avons tout transgressé, y compris les limites de la scène et celles de la vérité. » Dans l’« hyperréel » – un de ses concepts les plus aiguisés –, une vérité plus vraie que ce que la vérité feint d’imposer. Alors, dans ce royaume des « simulacres et de la simulation », seule l’ironie peut occasionner quelque effet de détournement. Seul le changement de style pourrait encore transporter quelque contenu afin d’arracher le destinataire à sa torpeur conformiste. Des artistes plastiques et des cinéastes (le film Matrix cite Simulacres et simulation) se sont inspirés de ce changement de paradigme qui considérait la réalité comme « une chienne » et riait du pouvoir des médias : « Les médias sont sans réponse. Mais peut-être ne sont-ils que la surface derrière laquelle les masses en profitent pour se taire ? » (op. cit., 1983, p. 95). Pour Baudrillard, la masse neutralise les médias avec sa colossale indifférence à tout sens, à tout contenu, à tout message.

11Il n’est pas étrange, pourtant, que les marxistes aient été déçus et aient commencé à attaquer l’ancien allié. Tout marxiste qui se respecte encore rêve d’une bonne utilisation des moyens de communication et de la conscientisation des masses. Mais, pour Baudrillard, dans l’ère des phénomènes extrêmes, la critique idéologique et moraliste, figée dans l’illusion du sens et dans l’obsession du contenu, est incapable de percevoir l’importance de l’écriture, de l’acte d’écrire, de la forme comme instance poétique, rupture ironique, argument allusif, astuce de la langue, jeu révélateur de quelque chose qui ne s’exprime pas littéralement. En d’autres termes, il n’y a pas de conversion possible. Dans ce sens, La Pensée radicale (2004) est passée du contenu explicite à la forme comme seul élément de déconstruction, car, pour lui, le langage est irréel et même quand il se propose de désigner objectivement les choses, dans une fonction dénotative, il le fait par des voies irréelles, sinueuses, elliptiques, ironiques.

12L’analyse ne peut jamais être frontale. La verticalité dévie tout argument de sa cible. Le chemin de l’interprétation a besoin, pour avoir quelque pouvoir d’efficacité, d’être toujours transversal, comme condition pour percevoir l’aspect sinueux de l’existence. Aucune méthodologie précise ne serait apte à faire émerger là l’arbitraire du signe ou à révéler la singularité du contingent. Le penseur, dans ce sens, est obligé de faire appel au paroxysme, à la caricature et au revirement du sens apparent pour tenter de s’approcher du mystère de l’objet – ce concept propre à une société surgie de la révolution industrielle.

La nécessité du « mal »

13Penseur extrêmement influent aux États-Unis, pays où il a enseigné et à propos duquel il a publié un livre de la meilleure et plus inquiétante prose poétique, Amérique (1986), Jean Baudrillard avait horreur du puritanisme, du moralisme, du politiquement correct et de l’impérialisme explicite ou déguisé du processus civilisateur et démocratique. Rien ne le préoccupait plus que la tentative contemporaine d’expurger toutes les formes de différence – l’élimination de l’autre, de la folie et de l’altérité. Une société sans « mal », dévouée à la seule idée du « bien », lui semblait être une « distopie », un monde sans zones d’ombre, entièrement contrôlé, aseptisé, hypocrite, faible, inutile et stérile, incapable d’accepter la valeur et l’« intelligence du mal ».

14En vérité, Baudrillard en est arrivé à défendre un « principe du mal ». Il voulait soutenir la négativité – tout ce qui est au-delà d’une positivité d’auto-aide ou d’esprit dévot – comme un point de refus, de dérive, de transgression et de liberté. Plongés dans leurs illusions positives, les hommes ne percevraient pas les pièges de la domestication. Par exemple : « L’être humain peut trouver dans les vacances un ennui plus profond de ce qu’est le quotidien – un ennui redoublé, parce qu’il est fait de tous les éléments du bonheur et de la distraction » (Les Stratégies fatales). D’une certaine façon, personne ne veut s’échapper de la commodité de sa prison quotidienne et productiviste. À partir de là, une question nue et crue : « Comment penser que les personnes vont démentir leur vie quotidienne en cherchant une alternative ? »

15Plus précisément, le mal avait pour lui une « attraction étrange », tout ce qui arrache l’homme de sa soumission et du conformisme. Après le 11 septembre 2001, Baudrillard a annoncé la fin de la « grève des événements » et dans ce livre magistral qu’est Power Inferno il a énoncé l’hypothèse la plus radicale concernant le conflit entre les Nord-Américains et les musulmans extrémistes : les États-Unis seraient jaloux des hommes encore capables de mourir pour une cause, des irréductibles, n’acceptant pas de négocier ni de se vendre, alors que les soldats américains partiraient à la guerre, encouragés par un slogan, « mort zéro ». Comment ne pas envier celui qui se place au-dessus de la valeur marchande par idéalisme ?

16Rien n’échappait aux spéculations de Baudrillard, pas même une émission comme Loft Story. Face à la question, pourquoi les personnes assistent à un reality show de ce type ?, il a suggéré l’hypothèse de la « démocratie radicale ». Dans une démocratie classique, le prix de la renommée était le mérite. Loft Story instaure la « démocratie radicale » : tous peuvent être célèbres sans aucun mérite, excepté celui de se donner à voir. Triomphe de la médiocrité totale dans l’ère des célébrités jetables et plates. Apogée de la « société du spectacle » (décrite par un autre maudit, Guy Debord). Du reste, Baudrillard observait les médias avec un regard sans complaisance et amusant : « La télévision fait beaucoup parler d’elle ces temps-ci. En principe, elle est là pour nous parler du monde et pour s’effacer devant l’événement, en bon médium qui se respecte. Mais depuis quelque temps, il semble, ou qu’elle ne se respecte plus, ou qu’elle se prend elle-même pour l’événement » (Écran total, 1997, p. 211).

Paroxiste (in)différent

17Observateur infatigable et perspicace, Jean Baudrillard a analysé la marchandisation de la culture, le déclin de l’utopie, la perte des illusions révolutionnaires, la destruction du communisme, l’ascension de la consommation, la crise des avant-gardes artistiques, la « médiatisation » des sociétés, la fin de la séduction, la consolidation de l’obscène, la fin de l’idée de fin (fin des classes sociales, fin du capitalisme, fin de l’oppression, fin de l’inégalité, fin de l’histoire), le développement technologique (virtuel, du clonage, etc.). Et il a ironisé sur la « disneyfication » du monde, « la sexualité comme maladie transmissible » et sur le délire comme seule forme de rationalité acceptable, radicale et émancipatrice.

18Nombreux sont ceux qui l’ont considéré comme pessimiste, cynique ou apocalyptique. Dans un long entretien avec le journaliste Philippe Petit, publié en 1997, Baudrillard s’est défini comme une « paroxiste indifférent ». Indifférent à quoi ? À la simplification de la dichotomie optimisme/pessimisme. Mais en rien indifférent quant au désir de jouer, de croire dans l’imperfection humaine comme sa plus grande qualité, ce que la machine n’aura jamais (la capacité de mentir, de bluffer, de souffrir ou de rêver). Le paroxiste, selon lui, s’attache aux phénomènes extrêmes, mais ne partage pas la croyance dans l’illusion de la fin. Baudrillard a toujours voulu trouver la stratégie capable de réinventer la vie comme inutilité absolue et d’envisager un lieu d’évasion : « Très vite, je me suis détaché de la sociologie des institutions, du droit, des structures sociales, de ces approches qui reposent sur l’idée d’une imagination du social, de sa transcendance. Mon objet serait plutôt une société en perte de transcendance, d’où le social, l’idée de social elle-même s’est retirée. […] Ce que je reproche à la sociologie, c’est en effet son réalisme, c’est de prendre le social pour le social et de ne même pas envisager que ce soit, à un moment donné, une chance, un rêve, une utopie, une contradiction, enfin quelque chose d’autre que du social, comme si la dimension sociale était donnée » (Le Paroxiste indifférent, 1997, p. 77-78).

19Il n’y a plus de doute, Jean Baudrillard fut vraiment un extraordinaire paroxiste. Mais un paroxiste différent. Le crime parfait n’aura pas lieu. Mais le crime plus que parfait a déjà eu lieu. Baudrillard est mort. Mort naturelle. Par métastase. Mais il ne disparaîtra pas, excepté par dissémination, multiplication radicale de son influence ironique sur l’imaginaire social en transformation permanente. Dans Le Crime parfait (1995, p. 14), il avait écrit : « La grande question philosophique était : “Pourquoi y a-t-il quelque chose plutôt que rien ?” Aujourd’hui, la véritable question est : “Pourquoi y a-t-il rien plutôt que quelque chose ?”. » Maintenant la question est, en même temps, plus simple mais incontournable : qu’existe-t-il entre la fin et le rien ?

Bibliographie de Jean Baudrillard

  • Le Système des objets, Paris, Gallimard, 1968.
  • La Société de consommation, Paris, Denoël, 1970.
  • Pour une critique de l’économie politique du signe, Paris, Gallimard, 1972.
  • L’Échange symbolique et la mort, Paris, Gallimard, 1976.
  • Oublier Foucault, Paris, Galilée, 1977.
  • L’Effet Beaubourg, Paris, Galilée, 1977.
  • À l’ombre des majorités silencieuses, Paris, Denoël, 1978.
  • Le PC ou les paradis artificiels du politique, Paris, Cahiers de l’Utopie, 1978.
  • De la séduction, Paris, Galilée, 1979.
  • Simulacres et simulation, Paris, Galilée, 1981.
  • Les Stratégies fatales, Paris, Grasset, 1983.
  • La Gauche divine, Paris, Grasset, 1984.
  • Le Miroir de la production, Paris, Galilée, 1985.
  • Amérique, Paris, Grasset, 1986.
  • L’Autre par lui-même. Habilitation, Paris, Galilée, 1987.
  • Cool Memories, vol. I, II, III, IV et V, Paris, Galilée, 1987, 1990, 1995, 2000 et 2005.
  • La Transparence du mal, Paris, Galilée, 1990.
  • La Guerre du Golfe n’a pas eu lieu, Paris, Galilée, 1991.
  • L’Illusion de la fin ou la grève des événements, Paris, Galilée, 1992.
  • Le Crime parfait, Paris, Galilée, 1994.
  • Écran total, Paris, Galilée, 1997.
  • L’Échange impossible, Paris, Galilée, 1999.
  • Mots de passe, Paris, Pauvert, 2000.
  • Télémorphose, Paris, Sens et Tonka, 2001.
  • L’Esprit du terrorisme, Paris, Galilée, 2002.
  • Power Inferno, Paris, Galilée, 2002.
  • La Pensée radicale, Paris, Sens et Tonka, 2004.
  • Le Pacte de lucidité ou l’intelligence du mal, Paris, Galilée, 2004.
  • Oublier Artaud, Paris, Sens et Tonka, 2005.
  • Le Complot de l’art et compagnie, Paris, Sens et Tonka, 2005.
  • À propos de l’utopie, Paris, Sens et Tonka, 2005.
  • À l’ombre du millénaire ou le suspens de l’an 2000, Paris, Sens et Tonka, 2005.
  • Entretiens

    • Le Paroxiste indifférent (avec Philippe Petit), Paris, Grasset, 1997.
    • D’un fragment à l’autre (avec François L’Yvonnet), Paris, Albin Michel, 2001.
  • Ouvrages écrits en collaboration

    • Figures d’altérité (avec Marc Guillaume), Paris, Descartes et Cie, 1994.
    • Les Objets singuliers (avec Jean Nouvel), Paris, Calmann-Lévy, 2000.
    • Les Exilés du dialogue (avec Enrique Valient Noailles), Paris, Galilée, 2005.
Juremir Machado da Silva
Juremir Machado da Silva, docteur en Sociologie de l’Université Paris V, est professeur à l’Université catholique du Rio Grande do Sul, à Porto Alegre (Brésil), où il enseigne la Sociologie de la communication et dirige la formation doctorale en Communication, Culture et Technologie. Il est l’auteur notamment de deux ouvrages : Brésil, pays du présent (Desclée de Brouwer, 1999) ; Les Technologies de l’imaginaire (Porto Alegre, Sulina, 2002).
Courriel : <juremir@pucrs.br>
Mis en ligne sur Cairn.info le 01/11/2013
https://doi.org/10.4267/2042/30601
Pour citer cet article
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