CAIRN.INFO : Matières à réflexion

1Au début des années 1970, pendant que se réunit le comité des Sciences de l’information et de la communication, Algirdas-Julien Greimas crée, au sein de l’École pratique des hautes études (EPHE), une « école de Paris » qui dominera pendant plusieurs décennies la sémiotique européenne. Pour sa part, Roland Barthes, lui aussi à l’EPHE, enseigne la « Sociologie des signes, symboles et représentations ». Il s’agit là d’un séminaire, ouvert dans son allure quoique fermé dans sa composition, qui se présente comme hostile à l’idée même d’« école ». D’autres professeurs, moins cités aujourd’hui, sont engagés dans l’aventure, depuis Jacques Bertin, qui développe sa sémiologie graphique comme un outil devant contribuer aux diverses recherches de l’EPHE, jusqu’aux enseignants du Celsa, de Saint-Cloud, de Paris III et de Paris VII (université où a été créée une UER « Sciences des textes et documents »). Dans les divergences qui se dessinent peu à peu, les enjeux de la complexe relation entre analyse littéraire et communication ordinaire sont au travail [1].

2Or, quelques réserves que suscite le système greimassien – les miennes sont grandes – force est de constater qu’il décrit bien, non l’aventure sémiologique elle-même, mais sa réécriture. Dans leur effort pour se donner des origines, les Sciences de l’information et de la communication ont écrit de façon particulière cette histoire.

Une épaisse gangue narrative

3Lorsqu’on suit la circulation des textes (œuvres publiées, polémiques de la pragmatique, manuels de « théories de la communication », précis pratiques, copies d’étudiants), on voit s’affirmer un récit canonique, que je vais schématiser à la façon dont certains chercheurs décrivent alors la structure « actantielle » de la vulgarisation (Jurdant, 1969). Contre la toute-puissance des médias, des champions avaient promu l’idée de récepteur actif, aidés de quelques adjuvants (Uses and Gratifications, École de Palo-Alto, etc.). Mais les sémioticiens, après la déplorable « École de Francfort », retardaient l’apothéose de l’interaction, qui devait être, après l’épreuve qualifiante du terrain, la sanction de cette histoire. Chercheurs en chambre, ils se demandaient ce que les médias font aux gens, au lieu d’observer ce que les gens font aux médias : révolution copernicienne que n’ont pas su reconnaître ces benêts, moitié partiaux, moitié naïfs.

4En bonne sémiotique narrative, il y a là-dessous des valeurs. Daniel Dayan, fin connaisseur de cet univers, a présenté, non sans ironie, son axiologie (Dayan, 1992), qu’il est tentant de schématiser pour le plaisir en un carré sémiotique, outil récemment inventé qui sera le passe-partout du décryptage (Berthelot-Guiet, 2004) :

tableau im1

5Voici un grand récit. Écrit sous l’influence des sociologues politiques, il néglige ce qui tenaillait les littéraires des années 1970, au bénéfice de ce qui remuait l’ENA : quel est le pouvoir des médias et que sait-on de l’opinion ? Aussi s’accommode-t-il d’une version simplifiée de la sémiologie, qui n’est pas du tout celle des années 1970. Confirmation au passage des analyses de Barthes : pour se constituer, le mythe des origines a besoin d’oublier son histoire (Barthes, 1957, p. 203). C’est d’ailleurs un phénomène que des littéraires étudient alors : les réinterprétations des textes les mettent au service de logiques différentes [2].

6Bien entendu, cette intrigue pose des questions théoriques importantes sur le rapport entre texte et pratique. Mais elle laisse entendre, ce qui est préjudiciable, qu’elles peuvent recevoir des réponses simples. Elle a surtout l’inconvénient d’exiger pour sa propre crédibilité une conception dépassée de la sémiologie. Comme l’écrit Sémir Badir à propos des études littéraires, « la sémiologie s’en sort mal. Elle est constamment dépréciée, soit en tant que phase obsolète, soit en tant que discipline bornée » (Badir, 2003) [3].

7Pour écrire leur genèse, les Sciences de l’information et de la communication (SIC) devaient-elles méconnaître le travail effectué par la sémiologie pendant qu’elle se construisait ? En effet, la sémiologie des années 1970 est aux prises avec des questions qui vont durablement travailler le champ de la recherche en information et communication.

Un réservoir de questions passionnantes

8L’étude des signes ne peut être coupée d’un cercle beaucoup plus large de réflexions sur les textes et leur régime social qui obsédaient ces années où la sociologie de la culture s’affirmait pleinement – même s’il était de bon ton chez certains intellectuels de caricaturer la sémiologie, assimilée à un « formalisme » [4]. Lorsqu’on lit le cours inaugural de Barthes au Collège de France, prononcé en février 1977 (Barthes, 1978), on ne peut qu’être frappé par le fait que la sémiologie demeure, comme à l’heure des Mythologies, un travail politique, visant à cerner la circulation des pouvoirs. Ce n’est pas pour rien que Michel Foucault avait recommandé l’élection de Barthes.

9Cette définition de l’analyse sémiologique comme un travail politique est une constante chez Barthes, lecteur de Brecht. Elle fonde aussi l’effort de Greimas. On le voit lorsque le chercheur lithuanien, encore inconnu en France, annonce la reprise du programme saussurien (Greimas, 1956). L’idée d’une discipline qui a le pouvoir d’éclairer le pouvoir rassemble les deux chercheurs.

10C’est pourquoi la sémiologie et la sémiotique sont une forme de pensée avant d’être une collection de méthodes. Ou plutôt – puisque la procédure a pu occulter l’heuristique – c’est vues ainsi qu’elles sont intéressantes. Il y a bénéfice à comprendre cette insécurité théorique. L’espace étant limité, je m’en tiendrai ici à trois notions – code, système et technologie – et à un auteur, Barthes.

11Il est certain que Barthes a donné quelques arguments à ceux qui font de la sémiotique un étiquetage des signes, car il lui est arrivé d’utiliser de façon un peu trop extensive le concept de « code ». Le modèle combinatoire le hantait, comme d’autres. Il est vrai qu’il présente quelques commodités, ne serait-ce que pour commencer à débroussailler un champ de travail (Barthes, 1970). Mais les ressources interprétatives étaient pour lui une réalité historique qui se fixe et se déplace. Il s’employait à décrire les processus qui conduisent la pratique à s’ouvrir et à se clore, à s’expliciter et à se brouiller. Il ne voulait pas choisir a priori, par méthode, s’il y avait code ou non. Il demandait à voir. C’est pourquoi, si à certains moments il s’est fixé sur des productions qui manifestaient par excellence le caractère « poisseux » d’une « doxa », il a aussi fait jouer la plasticité de cet espace. Mouvement d’ajustement qu’il a lui-même expliqué : « Il serait bon d’imaginer une nouvelle science linguistique ; elle étudierait non plus l’origine des mots, ou étymologie, ni même leur diffusion, ou lexicologie, mais les progrès de leur solidification, leur épaississement le long du discours historique » (Barthes, 1973, p. 245).

12Comprendre cela aide à suivre l’itinéraire de Barthes pendant les années 1970, sans qu’il soit nécessaire de se raccrocher à quelques idées simplificatrices, telles qu’un renoncement à la sémiologie ou une vocation littéraire ratée. Barthes réfléchit sur ce qui conduit le langage à se transformer en chose figée. Et retourne cette interrogation contre son propre discours d’auteur, ainsi que contre le propos révolutionnaire lorsqu’il se fait intimidation. Cette réflexion doit beaucoup à la lecture d’un grand linguiste peu connu dans le milieu des SIC, Louis Hjelmslev, qui s’était employé à élucider la possibilité théorique d’une science des textes. À cette époque, Barthes souhaite donner une teneur politique à sa dialectique entre le « schéma » et « l’usage », très différente dans son principe d’une simple opposition entre la langue (sociale) et la parole (individuelle) – ou encore de la solution expéditive consistant à tout nommer « discours » (Hjelmslev, 1971).

13Cette perplexité permet de comprendre pourquoi Barthes se tourne alors vers des objets qui lui permettent de débusquer des formes moins évidentes du sens et de l’engagement communicationnel [5]. Et pourquoi, dans ce travail, il continue à jeter des ponts entre des objets qui appartiennent à des régimes de légitimité très différents. Dans ses cours et séminaires au Collège de France, Barthes analyse ce qui fait la qualité d’une relation sociale, dans le quotidien, dans la littérature, dans la conduite extrême (cours Comment vivre ensemble ?, 1977) ; il inventorie ce qui « déjoue le paradigme », c’est-à-dire la binarité du système (cours Le Neutre, 1978) ; il scrute la vision du labyrinthe par rapport au fantasme du panorama (séminaire La Métaphore du labyrinthe, 1979). C’est engager une redéfinition profonde du projet sémiotique, polémique vis-à-vis de ses croyances, mais fidèle à son enjeu. Barthes détache la sémiologie de la typologie et du panoptisme.

14Ainsi en est-il de La Chambre claire, qui s’inscrit dans la continuité d’une interrogation de plusieurs décennies sur l’enregistrement, faisant écho aux réflexions parallèles de Pierre Schaeffer [6]. La dimension matérielle et technique de la communication y est centrale, mais chargée des interrogations précédentes. Barthes est un théoricien de la communication médiatisée par la distance et la trace. Dans les textes de cette époque, il ne cesse de commenter la façon dont le lien communicationnel se crée dans l’absence, de distinguer l’écriture du dialogue. Il traque quelque chose qui n’avait pas encore reçu de nom et qui n’a toujours pas été véritablement nommé, une expérience de la distance médiatique. Il suffit d’évoquer les débats souvent confus qu’ont suscités les images du 11 septembre 2001 ou celles des camps nazis pour mesurer l’importance théorique de cette réflexion : « Ce que la photographie reproduit à l’infini, écrit alors Barthes, n’a lieu qu’une fois : elle répète mécaniquement ce qui ne pourra jamais plus se répéter existentiellement » (Barthes, 1980, p. 792).

Une interrogation sur la prétention sémiotique

15On voit que le travail sémiotique est bien différent de ce que les résumés laissent entendre. Une certaine sémiotique, entendue comme un décryptage des signes, s’instrumentalise ; mais la réflexion sur les formes, les matières, la genèse des relations s’approfondit, en suivant Barthes, au moment où son discours – hésitant, fragmentaire, nuancé, subjectif – paraît s’éloigner de la science. Comme l’écrit Sémir Badir à propos de ces années et des décennies qui suivent, « si l’on veut absolument prétendre que Barthes n’est pas ou n’est plus sémiologue, il faut aussi reconnaître que la sémiologie est devenue entre-temps, quant à elle, complètement barthésienne ». Mais le tour particulier du « genre » pratiqué par Barthes fait obstacle à la prise en compte de la teneur épistémologique de sa réflexion. Car Barthes est en quelque sorte paralysé, au moment d’énoncer une doctrine, par le sentiment qu’il a de la pluralité des modalités possibles de l’interprétation sociale. Ce qui rend particulièrement injustes les jugements à l’emporte-pièce de ceux qui, n’ayant pas lu ce qu’il écrit et dit alors, lui attribuent une indifférence au point de vue des « acteurs ».

16Leur vision est certes importante, mais la question que se posait Barthes, comme Greimas, était de comprendre comment les pratiques deviennent signifiantes. Même si les enquêtes sont utiles pour comprendre les conditions de cette transformation (Barthes et quelques autres sémioticiens ont sous-estimé cela), elles n’en livrent pas l’intelligence (Péninou, 1972), pour reprendre l’expression d’un disciple professionnel de Barthes.

17Perplexité vive, donc, en ces années. Greimas assure la scientificité d’une démarche en se donnant toutes les garanties de l’institution, sociale et cognitive : langage spécialisé, hypothèses explicites, modèle logique. Ce qui le conduit, non à nier, mais à mettre hors jeu la diversité des significations que les hommes produisent. Barthes, au contraire, joue serré avec la conscience exacerbée qu’il a de la richesse de l’interprétation sociale ordinaire. Il glisse vers une parole discrète, propédeutique et effacée, jusqu’à se porter aux limites du mutisme. À la fin de sa première année de cours au Collège de France, il confie à ses auditeurs : « Ici même, à tout instant, j’ai eu conscience de ce retrait, de cette banalité, et de la possibilité que vous aviez de trouver, à l’occasion de chaque figure, des idées, des notations ou des interprétations cent fois plus importantes, ou pertinentes, ou originales que celles que je proposais [7]. » Christian Metz, incroyablement conscient de cette tension entre l’exigence scientifique et la poétique sociale du sens, cherchera comment une sémiologie peut être ouverte et incomplète, assumant son dialogue avec d’autres approches (Jeanneret, 2007).

18Ce qui est en question alors, c’est la place donnée par cette recherche à la construction que tous les hommes, les hommes « infâmes » (Foucault, 1977), font de leur univers signifiant. Il n’est plus possible, ou il ne devrait plus être possible, de rêver une science qui décrirait la nature du sens ou son parcours « canonique ». Mais l’illusion qu’on pourrait expliquer le signe par l’action et réduire les textes au statut de traces de ces actions, cette jactance du pragmatique, n’a pas encore triomphé. Chacun se demande comment rendre compte des constructions bien réelles qui mettent en forme la communication, sans créer un monde qui efface l’interprétation sous la manœuvre.

19Cette question agite alors de nombreux chercheurs. François Rastier, premier doctorant dirigé par Greimas en France, qui retournera contre la sémiotique la résistance qu’offrent les textes à leur analyse. François Flahaut, fidèle du séminaire, qui scrute la spécularité de la communication sans la replier sur une logistique des contrats. Louis Marin, qui, derrière le jeu entre représentation et ostension, arrache la sémiotique de l’image au décryptage des significations. Anne-Marie Christin, qui fonde en ces années le Centre d’étude de l’écriture, où elle combattra inlassablement la réduction du visible au rôle d’illustration du récit.

20Aucun d’entre eux n’a besoin de renier l’aventure sémiologique pour l’entraîner dans de nouvelles voies.

Notes

  • [1]
    Voir Jeanneret, 1996, et Tétu, 2002. Au moment où étaient fondées les SIC, Barthes prenait la codirection avec Friedmann et Morin du Centre d’études des communications de masse (Cecmas), rebaptisé en 1973 Centre d’étude transdisciplinaires, sociologie, anthropologie, sémiologie (Cetsas). Il était mobilisé par un autre projet politique, la remise en question qui allait mener à la création de l’EHESS, en tant que membre du bureau de l’école. Il remplissait cette fonction élective avec un sérieux et une ouverture intellectuelle remarquables (Fisher, 2004).
  • [2]
    Voir, par exemple, les études consacrées alors par Roger Fayolle à la mobilisation de Baudelaire, Rousseau ou Hugo. Ce courant, sous-estimé dans les histoires de la discipline, était bien connu des sémiologues et nourrissait fortement leur réflexion. Beaucoup d’entre eux ont participé au grand colloque de Cerisy sur l’enseignement de la littérature en juillet 1969 (Greimas, 1971 ; Barthes, 1971).
  • [3]
    Sémir Badir a organisé avec Dominique Ducard et Gianfranco Marrone en juillet 2003 à Urbino un colloque dans lequel eurent lieu de riches échanges entre plusieurs anciens participants des séminaires de Barthes et de Greimas. Ces échanges nourrissent le présent article. Les articles de la revue électronique E/C (de l’Association italienne de sémiotique) cités en bibliographie proviennent de ce colloque.
  • [4]
    Roger Fayolle a défendu Barthes contre ces accusations, venant de certains tenants de la sociocritique, qui, déjà, le décrivaient comme prisonnier du langage.
  • [5]
    Posons que si Barthes est réticent vis-à-vis du terme « communication », c’est qu’il est employé alors par beaucoup dans un sens purement fonctionnel. Des textes comme Comment vivre ensemble ou La Chambre claire sont de part en part une réflexion sur le lien communicationnel.
  • [6]
    Voir les articles de Jocelyne Tournet-Lammer, Geneviève Jacquinot et Jacques Perriault dans ce numéro 48 d’Hermès.
  • [7]
    Comment vivre ensemble, cours au Collège de France, transcription de l’enregistrement, séance du 4 mai 1977. Pour la démarche de Barthes vis-à-vis de la publicité de sa propre parole, voir Jeanneret, 2004.
Français

Les années 1970, pendant lesquelles se construit la discipline des Sciences de l’information et de la communication (SIC), sont d’intenses années de développement de la sémiologie et de la sémiotique, suivant des voies diverses, engageant des redéfinitions profondes. Les sémiologues se sont employés alors à expliciter les questions que posent notre relation aux signes et notre prétention à les analyser. De cette histoire, qui a marqué la réflexion de chercheurs ensuite impliqués dans les SIC et qui avait déjà explicité bien des difficultés avec lesquelles celles-ci sont aux prises, l’historiographie de la discipline porte peu de traces, car elle privilégie une sémiologie plus ancienne, simplifiée et présentée comme un moment dépassé de la recherche. L’article évoque quelques-unes des évolutions que connaissait l’aventure sémiologique pendant que les SIC s’institutionnalisaient.

Mots clés

  • sémiologie
  • sémiotique
  • Sciences de l’information et de la communication

Références bibliographiques

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Yves Jeanneret
Yves Jeanneret est professeur à l’Université d’Avignon et des pays de Vaucluse (laboratoire Culture et Communication). Ses recherches portent sur la médiation sociale des savoirs, la construction des objets et valeurs culturels, la dimension communicationnelle de l’écriture et l’épistémologie de la communication. Il est corédacteur en chef de la revue Communication & Langages. Il vient de diriger, avec Cécile Tardy, un ouvrage, L’Écriture des médias informatisés, espaces de pratiques (Hermès - Lavoisier, 2007).
Dernière publication diffusée sur Cairn.info ou sur un portail partenaire
Mis en ligne sur Cairn.info le 01/11/2013
https://doi.org/10.4267/2042/24108
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