CAIRN.INFO : Matières à réflexion

1« Appellation d’Origine Mal Contrôlée », la dénomination « littérature populaire » ne cesse d’embarrasser depuis trois décennies au moins les chercheurs qui se collètent aux textes et pratiques culturelles rassemblés et stigmatisés sous ce label. Comme l’adjectif « populaire » peut endosser grosso modo trois grands sens et désigner ce qui émane du peuple, ce qui a trait au peuple et lui est destiné, ou ce qui est aimé du peuple, dès lors qu’on l’accole à la notion elle-même hautement problématique de « littérature », ce qualificatif écartèle en effet d’emblée les corpus discursifs qu’il prétend désigner entre trois avatars potentiellement fort dissemblables. Si l’on retient l’origine « populaire », on sera tenté de privilégier d’une part des textes censés exprimer un imaginaire collectif, portés par la performance orale de conteurs, dont la mouvante parole tisserait, dans ses permanences transhistoriques et ses incessantes variations, le spectre des « littératures de la voix » chères à Paul Zumthor ; d’autre part, des textes rédigés par des scripteurs issus de classes sociales modestes, comme dans le cas de la « poésie populaire » romantique dans les années 1840 ou dans celui de l’éphémère « littérature prolétarienne » dans les années 1930. Si l’on insiste au contraire sur la visée du peuple comme lectorat spécifique, donc sur l’intentionnalité présidant à la rédaction et à la diffusion des textes, on peinera à distinguer le registre thématique du « populiste » d’avec les stratégies de captation du « populaire », qu’elles relèvent de la logique marchande des industries culturelles ou de desseins édifiants, et on qualifiera paradoxalement parfois de « populaires » des textes au public restreint. Le troisième sens présenterait l’avantage de se prêter à une objectivation quantitative, en prenant en compte le support et en réservant l’adjectif « populaire » aux seules pratiques de consommation culturelle partagées par le grand public, donc corollairement aux œuvres dites de large circulation ou de grande diffusion. Reste que dans tous les cas la réflexion bute sur le flou notionnel redoutable, et probablement inextricable, qui auréole en amont sur le plan sémantique le substantif-fétiche de « peuple », dont c’est peu dire qu’il est pluri-accentué idéologiquement et qu’on ne peut l’employer innocemment. En bref, l’enseigne « littérature(s) populaire(s) » – souvent prudemment déclinée au pluriel tant l’objet à saisir paraît nébuleux, labile et protéiforme – peut déconcerter par son hospitalité, au point de passer pour une auberge espagnole, ouverte à tous les genres, aux publics comme aux supports les plus divers. Plus que d’en démêler l’écheveau, on s’efforcera de montrer que les équivoques et les confusions terminologiques trahissent la difficulté pour le regard savant de se dépêtrer non seulement des ambiguïtés de l’inter-discours social, mais aussi de l’ethnocentrisme de classe, qui dicte et façonne les hiérarchies symboliques du canon culturel.

2L’arbitraire d’une typologie est souvent rédimé par son efficacité pédagogique, sinon heuristique. Posons donc sans états d’âme les trois emplois incontestablement les plus répandus de cette locution presque oxymorique aux yeux de certains. Le premier consiste, depuis les folkloristes du xixe siècle, à en faire le synonyme de « littérature orale ». C’est dans cette optique que se mènent, par exemple, au Brésil, où l’oralité traditionnelle n’a pas (encore ?) été laminée par le flux mass-médiatique, de fécondes recherches, dont les conclusions contribuent, mutatis mutandis, à renouveler notre approche de phénomènes culturels disparus en Europe occidentale ou ne subsistant plus qu’à l’état résiduel, en éclairant notamment l’osmose et la contamination réciproque entre culture orale populaire, littérature populaire écrite et littérature savante, que le découpage canonique et le regard académique tendent spontanément à dissocier. La deuxième acception assez fréquente revient à désigner, depuis Charles Nisard en 1854, par « littérature populaire » la littérature de colportage. Prolongeant les travaux pionniers d’une équipe de l’École des Annales, une ambitieuse réflexion pluridisciplinaire et comparatiste s’est attachée depuis une quinzaine d’années à éclairer la réalité polymorphe, aussi complexe que méconnue, de ces imprimés de large circulation (livrets et romans de la Bibliothèque bleue, placards et almanachs, estampes et chansons, canards et jeux de cartes…) au cœur de l’espace public des sociétés traditionnelles, dont la grande fracture de « 14-18 » entérine et précipite le déclin avec la « fin des terroirs ».

3C’est toutefois un troisième sens qui, de manière transnationale, semble souvent prévaloir. Il circonscrit le phénomène au « roman populaire » du xixe siècle et de la Belle Époque, c’est-à-dire à cette énorme production de récits fictionnels née avec le roman-feuilleton et l’alphabétisation de masse. On pourra s’interroger sur cette étrange restriction, qui limite l’empan chronologique de pertinence de l’appellation à une sorte de protohistoire de la culture mass-médiatique, et crédite rétrospectivement les feuilletons, « romans à quatre sous » des années 1840 et autres « petits livres » de la Belle Époque, d’une sorte d’authenticité « populaire » aujourd’hui disparue, broyée dans le laminoir quotidien de l’écran-roi. Et de fait, lorsqu’il s’agit d’évoquer les fictions imprimées destinées au grand public dans la seconde moitié du xxe siècle, on décline le catalogue des genres de la « science-fiction », du « roman policier » ou du « polar », du « roman rose » ou du « roman pornographique », du « gore », du « roman sentimental », du « roman-photo », de l’« heroic-fantasy », du « roman d’espionnage »… On pourrait croire du même coup l’appellation « littérature populaire » menacée de péremption définitive, puisqu’elle semble abandonnée par tous les acteurs de la chaîne de l’imprimé (écrivains, éditeurs, diffuseurs, lecteurs…) et du champ littéraire, tandis que les chercheurs s’en défient – quand ils n’en dissertent pas ! – pour ses confusions rédhibitoires. Or elle ressurgit sporadiquement, lancée comme une marque d’infamie ou brandie comme un étendard, à propos des romans de Guy des Cars, des romanciers de l’École de Brive ou encore de la série polar du Poulpe. Somme toute et cahin-caha, la locution s’est maintenue jusqu’à nos jours pour nommer tout le refoulé de la littérature officielle : plus qu’un désignant générique, elle a donc valeur de marqueur canonique et axiologique.

Pourquoi tant d’opprobre ?

4La fiction de masse et les usages populaires ont toujours été occultés et stigmatisés par le discours dominant, qu’il soit politique, ecclésiastique, laïque et pédagogique, socialiste ou académique. Au vrai, l’anathème et la relégation dans le hors champ de l’infra-littérature et de la non culture s’avèrent d’une stupéfiante stabilité depuis plus de 160 ans, depuis l’invention du roman-feuilleton [1] jusqu’à aujourd’hui. Et la parenté des réquisitoires croisés du camp conservateur et du camp progressiste est patente, tant au niveau des arguments employés qu’à celui de leurs attendus et de leurs présupposés. Tous deux assimilent la littérature populaire à un dangereux « opium du peuple » et proscrivent la lecture non distanciée, aliénée et aliénante : assouvir fictionnellement ses fantasmes, ou du moins les exacerber par les sortilèges du récit, entraînait pour les catholiques le lecteur-pécheur (et surtout la lectrice-pécheresse !) vers l’oubli du salut de son âme, tandis que les spartiates progressistes du xixe puis les marxistes au xxe dénonçaient en l’imagination, maîtresse d’erreur et de fausseté, un redoutable adversaire de la conscience civique ou de la conscience de classe.

5Or les racines de ce refoulement institutionnel sont de toute évidence socio-historiques, politiques et idéologiques, l’esthétique n’étant qu’alibi et paravent. La condamnation des « mauvais genres », qui construisent leur succès sur des ressorts troubles : passion, déraison, sexe, effroi…, trahit en fait l’inquiétude sinon la répulsion des élites, dans la société moderne née de la grande fracture révolutionnaire, face aux conséquences politiques, sociales et culturelles de la démocratie, et notamment l’avènement irrésistible d’un large lectorat « illettré » au cœur de l’espace public grâce à la « révolution silencieuse » de l’alphabétisation de masse. À mauvais genres mauvais lecteurs et vice-versa : la littérature par excellence mineure sera celle que dévorent sans retenue ces lecteurs « mineurs » socialement et/ou idéologiquement que sont les enfants, les femmes et le Peuple, si prompt à se laisser dominer par la déraison, « la folle du logis » et l’hystérie, trois attributs dont des siècles de judéo-christianisme ont fait l’apanage des filles d’Ève. Sans conteste, c’est bien d’un rapport conflictuel des élites à un peuple appréhendé comme primitif et immature, et néanmoins consacré comme principe spirituel de la démocratie, que procèdent les réquisitoires contre des fictions jugées insanes, corruptrices et mystificatrices. Que les termes de cette exaspération, quasi immuables à tout prendre, aient émergé dès la fin des années 1830, est tout sauf fortuit, puisque c’est précisément dans les débuts de la Monarchie de Juillet que s’opèrent la conjonction et le télescopage de deux séries d’idéologèmes et de mythèmes, celle du prolétaire comme nouveau barbare et celle du Peuple romantique comme force régénératrice mais encore brute.

6Faut-il toutefois expliquer par la seule prégnance d’une fantasmatique de classe le rejet par les « dominants » de ces lectures des « dominés » ? D’autres raisons peuvent être alléguées, qui complètent et confortent l’hypothèse résumée supra. Elles tiennent pour une large part aux logiques, différentes mais entrant en synergie, du champ littéraire et de la distinction socio-culturelle. Si la partition littérature/littérature populaire se rigidifie et se fait plus véhémente au fil du xixe siècle, en même temps que les deux circuits de production littéraire deviennent de plus en plus distincts et symboliquement antagonistes, c’est que, d’une part, la Littérature a besoin de son Autre pour affirmer son identité et son existence, et que, d’autre part, la littérature, dans ses usages sociaux, assume de plus en plus le rôle d’un vecteur de distinction socioculturelle, permettant, à l’« âge des foules », de reconstituer un espace symbolique protégé, qui vaudrait pour affirmation de singularité du lettré face à la multitude. Cette exigence de distinction de la littérature et par la littérature se conjuguerait, au moins en France à une époque où se met en place sous l’égide de Lanson l’enseignement de l’histoire littéraire dans l’appareil scolaire, avec la nécessité pour l’État de dégager un patrimoine et un Panthéon, afin de souder l’unité nationale et d’édifier le citoyen. En se démarquant de l’« universel reportage », selon la formule fameuse de Mallarmé, donc des récits destinés aux foules avides de sensationnel et d’illusion référentielle, la Littérature consacrée s’affiche ainsi comme « création » face au repoussoir… idéal de la « Littérature industrielle », accusée commodément de compromission avec la trivialité marchande.

L’institution du populaire par le regard savant

7On comprendra dans ces conditions le défi que peut représenter l’étude des textes dits « populaires » pour un intellectuel, formé pour être un gardien du temple des Belles Lettres et missionné par l’institution pour jouer par ses prescriptions un rôle de gate keeper – pour employer le langage des Cultural Studies. Sauf à cautionner d’entrée l’indignité tenacement attachée à son objet d’observation et d’analyse, il lui faudra, entre autres, se défier des présupposés axiologiques de certains de ses outils lexicaux et théoriques, en particulier de tous ceux introduits par l’École de Francfort, qui, par sa condamnation intransigeante des « industries culturelles » et son exaltation des « pouvoirs émancipateurs de l’art », relégitime et redonne sens, en les politisant, à des dichotomies abruptes héritées de la théorie des genres et de ses hiérarchies symboliques posées comme intangibles. Autrement dit, il est bien difficile d’échapper au cadre conceptuel d’une bipolarité structurante et normative, dont les littéraires sont familiers. Umberto Eco, lorsqu’il souligne les enjeux de la redondance narrative comme clef de l’efficacité scripturale et du succès éditorial, n’échappe pas à ce syndrome du distinguo abrupt. La littérature populaire, par opposition à la « narrativité problématique », se définirait ainsi par une « itération continuelle, afin de procurer au public le plaisir régressif du retour à l’attendu, […] les joies de la reconnaissance du déjà connu » (Eco, 1983, p. 19), et choisirait de flatter les attentes de lecteurs aspirant au repos et à la détente, aux « fastes de la paresse infantile », et demandant « au produit de consommation courante de [les] apaiser par une orgie de redondance », fût-ce au prix d’« une narrativité dégradée » (Eco, 1983, p. 161). Culture vs consommation courante, stimulation de l’intelligence vs paresse infantile, originalité vs redondance : un tel jugement, malgré le caractère pionnier des études réunies dès 1978 dans Il Superuomo di massa, avalise par ses présupposés une minoration sans appel.

8Le même péché originel théorique explique vraisemblablement la rapide obsolescence de la notion de « paralittérature », qui semblait pourtant vouloir s’imposer au début des années 1990. Si dans l’esprit de ses promoteurs, le terme suggère, grâce à la polysémie de son préfixe, « une contiguïté aussi bien qu’une continuité à l’égard des œuvres reconnues par les institutions » (Boyer, 1992, p. 19), il semble en effet perpétuer la flétrissure infligée aux textes considérés, puisque par son sémantisme et son étymologie même, il présuppose l’altérité en termes d’essence et incline donc à motiver la distinction littérature/paralittérature en termes de spécificités intra-textuelles, et conséquemment à occulter d’une part l’hybridité des textes et l’« impureté », générale et inévitable, des pratiques d’écriture et de lecture, d’autre part, la primauté des usages sociaux dans la définition et l’imposition de la valeur littéraire. Du même coup, probablement obéré par la même logique binaire et contrastive qui sous-tend les analyses d’Eco, le modèle poéticien de la « lecture paralittéraire » proposé par Daniel Couégnas dans son ouvrage de référence, malgré toutes ses précautions, peut se voir reprocher de cautionner la représentation minorante d’une lecture paralittéraire primaire, aliénée et passive, étrangère par principe aux délices subtils et aux vertus critiques du second degré comme aux joies distinctives de la fonction poétique. Or de multiples recherches menées depuis plus de vingt ans, notamment sur la littérature « sérielle » (Bleton, 1999), attestent que les usages du grand public invalident pour partie ce postulat : à extrapoler son point de vue de lettré distancié, et à le poser comme modèle implicite de tout « acte de coopération interprétative », bref à raisonner à partir d’un lecteur… idéal, l’homo academicus risque donc de manquer les lecteurs réels.

9S’il tente de s’astreindre à une mise en suspens de ses créances canoniques, l’étude de la littérature « populaire » devrait même contraindre l’intellectuel à débusquer les logiques de champs entremêlées : champ littéraire, champ culturel, champ politique… mais aussi champ universitaire, qui déterminent souterrainement ses postulats, ses orientations, son épistémologie, son lexique théorique. Constatant, par exemple, le refoulement dans les oubliettes de l’histoire du roman populaire, donc a fortiori dans l’histoire de la littérature, de la littérature sentimentale et des lectures féminines au profit de la veine épique exaltant les différentes figures… masculines du Surhomme (le Justicier, le Détective et l’Aristocrate-criminel), Ellen Constans en conclut avec justesse que « plus ou moins nous transposons nos présupposés, nos préjugés, nos critères de jugement intellectuels et idéologiques (voire éthiques) des territoires de la recherche institutionnelle à ceux que les institutions rejettent dans les friches » (Constans, 1999, p. 8-9). Même chez les chercheurs ès romans populaires, qui devraient être les plus prémunis contre les pesanteurs du canon culturel, un observateur irrévérencieux pourra donc relever les traces d’un certain ethnocentrisme de classe et/ou de positions institutionnelles : ainsi du désintérêt de facto pour une littérature sans Auteur, car cette dernière figure est essentielle pour le credo dans la Création littéraire et constitue le support pratique d’une carrière universitaire ; ainsi de la valorisation corollaire des pratiques ludiques et distanciées d’écriture parodique chez les ténors du roman populaire (Paul Féval, Ponson du Terrail, Gaston Leroux…), dont on contestera, preuves textuelles et arsenal méthodologique à l’appui (sémiologique, mythocritique, narratologique…), la dégradation symbolique, histoire de montrer que la littérarité de ces récits est aussi subtile que celle d’œuvres consacrées… et que leurs spécialistes sont aussi dignes que les autres d’être reconnus par l’Université. Le « roman populaire » n’existe pas in essentia, nous contribuons à l’instituer par nos propres classements.

10Entre censures, refoulements et engouements sélectifs, l’intrigante « littérature populaire », plus qu’un objet de savoirs, ne serait-elle pas avant tout un enjeu de discours ?

Note

  • [1]
    L’anthologie de L. Dumasy (1999) inclut en particulier l’article de Sainte-Beuve « De la littérature industrielle », paru dans La Revue des Deux Mondes du 1er septembre 1839.
Français

Irréductiblement polysémique, l’appellation « littérature populaire » a pu désigner les « littératures de la voix », la littérature de colportage, ou encore les fictions imprimées de grande consommation. Dans tous les cas, les « littératures populaires » ont été opiniâtrement minorées par le canon culturel. Sans doute parce que, par-delà les alibis esthétiques, la condamnation des « mauvais genres » trahit l’inquiétude des élites face aux conséquences de la démocratie, en même temps que le déclassement de la « littérature industrielle » permet à la Littérature consacrée d’affirmer par contraste sa singularité distinctive. On s’interrogera dès lors sur les logiques de champs dont la recherche universitaire est redevable, comme en témoigne la persistance de dichotomies notionnelles discriminantes, que l’hybridité des textes et des usages sociaux invalide pourtant constamment.

Mots-clés

  • littérature populaire
  • paralittérature
  • mauvais genres

Références bibliographiques

  • Bleton, P., Ça se lit comme un roman policier. Comprendre la lecture sérielle, Québec, Nota Bene, Études culturelles, 1999.
  • Boyer, A-M., La Paralittérature, Paris, PUF, coll. « Que sais-je ? », 1992.
  • Constans, E., Parlez-moi d’amour. Le roman sentimental. Des romans grecs aux collections de l’an 2000, Limoges, Pulim, 1999.
  • Couégnas, D., Introduction à la paralittérature, Paris, Seuil, Poétique, 1992.
  • En ligneDumasy, L., (textes réunis et présentés par), La Querelle du roman-feuilleton. Littérature, presse et politique, un débat précurseur (1836-1848), Grenoble, Ellug, université Stendhal, 1999.
  • Eco, U., De Superman au surhomme, Paris, Grasset, 1983.
  • Grignon, C., Passeron, J.-C., Le Savant et le populaire. Misérabilisme et populisme en sociologie et en littérature, Paris, EHESS/Gallimard/Seuil, 1989.
  • Michel, P., Un Mythe romantique. Les Barbares 1789-1848, Lyon, Presses universitaires de Lyon, 1981.
  • Migozzi, J., « Les fils d’Aristote face à l’Autre littérature ou de quelques turbulences théoriques et terminologiques contemporaines autour de la paralittérature », in Fraisse, L. (dir.), Pour une esthétique de la littérature mineure, Paris, Champion, 2000.
  • En lignePessin, A., Le Mythe du peuple et la société française du xixe siècle, Paris, PUF, coll. « Sociologie d’aujourd’hui », 1992.
  • Zumthor, P., Introduction à la poésie orale, Paris, Seuil, Poétique, 1983.
Jacques Migozzi
Jacques Migozzi, professeur de littérature française à l’université de Limoges. Directeur du centre de recherches sur les littératures populaires et les cultures médiatiques. Il vient de publier aux Presses universitaires de Limoges un essai de synthèse Boulevards du populaire (2005).
Mis en ligne sur Cairn.info le 30/10/2013
https://doi.org/10.4267/2042/8988
Pour citer cet article
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