CAIRN.INFO : Matières à réflexion

1La disparition à Marseille, le 23 mai 2004, de Maxime Rodinson est aussi celle d’une époque, ce xxe siècle porteur de tous les espoirs mais lourd aussi de toutes les violences. Il faisait partie de ces hommes qui conjuguaient si bien tous les héritages recueillis par l’Europe – grec, juif et arabe – et se battaient pour le progrès de l’Homme. Maxime Rodinson, comme d’autres penseurs juifs européens, de Spinoza, Marx et Freud à Arendt, Fromm et Chomski, fait partie de ces êtres qui ont le courage d’un engagement pour la vérité et la justice, au-delà des passions politiciennes. Leur combat nous paraît aujourd’hui exemplaire, transcendant les aléas d’un destin individuel et les désignant pour figurer dans un panthéon de l’Éthique.

2À quelques mois de ses 90 ans, Maxime Rodinson nous a quittés après une existence vouée à la recherche et au savoir, curieux de tout, mais toujours avec minutie et esprit critique. Autodidacte, il est devenu un puits d’érudition et, s’il a su se frayer un chemin dans le monde universitaire, il n’a pas toujours été reconnu et honoré à la hauteur de ses grandes compétences. Tour à tour linguiste, sociologue, ethnologue ou philosophe, au-delà des découpages en disciplines, son ouverture intellectuelle l’a constamment poussé à élargir ses connaissances et à mettre en doute les certitudes. « Chaque question, écrit Christian Robin, était introduite par une bibliographie exhaustive et traitée avec une documentation aussi complète que possible ; aucune opinion, aucune source ne devait être négligée, quel que soit le temps passé à rechercher une revue peu diffusée ou à étudier un texte dans une langue rare … Les avis de ses devanciers étaient analysés avec rigueur et sans passion, et la conclusion, toujours formulée de manière prudente, évitait soigneusement de dépasser ce qu’on pouvait raisonnablement déduire des données de départ » [1]. La diversité et l’ampleur de son œuvre [2] sont impressionnantes, ce qui ne l’a pas empêché d’avoir un engagement militant. Confronté aux problèmes israélo-arabes après la guerre de juin 1967, il n’a pas hésité, aux côtés de Jacques Berque, à prendre des positions politiques courageuses.

3Né à Paris le 26 janvier 1915, dans une famille d’immigrés juifs russo-polonais installés en France à la fin du xixe siècle, il a baigné durant son enfance et son adolescence dans un climat familial – celui des milieux ashkénazes d’Europe Centrale et de Russie – favorable aux idées des Lumières et à l’égalité entre les hommes, en accord avec les valeurs laïques et républicaines. Ses parents, petits «entrepreneurs» comme on disait à l’époque, confectionnaient des vêtements imperméables en matière plastique et militaient au Parti socialiste, unifié sous les auspices de Jaurès, puis au nouveau Parti communiste en 1920. Il suit la filière des jeunes enfants pauvres, celle de l’École primaire jusqu’au Certificat d’études. De sa jeunesse prolétarienne et de son adolescence militante, Maxime Rodinson gardera un non-conformisme indéfectible. Coursier de quatorze à dix-sept ans – saute-ruisseau comme on disait alors – pour gagner sa vie, il entreprend d’étudier seul pour passer le concours de l’École des langues orientales, qu’il réussit en 1932. Pris d’une frénésie de connaissances et d’une grande curiosité pour les langues, il plonge dans le travail universitaire avec une passion méticuleuse et une rigueur qui ne se démentiront jamais au cours de sa carrière et à travers ses ouvrages. L’apprentissage de l’arabe, de l’hébreu et de l’araméen témoigne de son intérêt pour les langues sémitiques et pour la linguistique comparée, mais c’est l’amharique, et surtout le guèze, l’éthiopien ancien, qui devient sa spécialité, et il succède dans cet enseignement à son maître Marcel Cohen. Maxime Rodinson a approché une trentaine de langues, dont le turc, et il s’est plu à les mettre en rapport. L’année 1937 marque trois étapes importantes de sa vie: son mariage avec Geneviève Gendron, son entrée au CNRS et son adhésion au Parti communiste français.

4Au début de la Deuxième Guerre mondiale, il se démène pour être envoyé en Syrie, souhaitant mettre en pratique ce qu’il avait appris à l’École des langues orientales et pouvoir enfin parler l’arabe en vivant dans les pays dont il avait étudié la civilisation. Il part pour le Levant comme simple soldat le 28 mai 1940 et, après un court séjour en Syrie, il se retrouve au Liban. Démobilisé, il réussit à trouver un poste d’enseignant à l’École des Makassed à Saïda, puis devient fonctionnaire du Haut-Commissariat, ce qui lui donne la possibilité de faire venir sa femme et son fils Daniel. De 1941 à 1947, en Syrie et au Liban, les Rodinson passent des années heureuses, au cours desquelles naissent leurs deux derniers enfants, Claudine et Michel. Grâce au soutien de Mireille et Maurice Dunand, Maxime Rodinson peut travailler au Service des Antiquités à Beyrouth, avec notamment Daniel Schlumberger et Henri Seyrig. Il enseigne, par la suite, à l’École des Lettres, créée par Gabriel Bounoure en 1945, et donne des cours de marxisme aux communistes syro-libanais, se liant d’amitié avec Farjallah Hélou, secrétaire du Parti communiste libanais, et Khaled Bekdache, secrétaire du Parti communiste syrien. Sa candidature à l’Institut français de Damas n’ayant pas été retenue, en raison de son appartenance au Parti communiste français, il quitte le Liban non sans amertume, déçu de ne pouvoir travailler à sa thèse de doctorat à Damas. Sa soutenance sur travaux, en vue de l’obtention du titre de Docteur ès Lettres, n’interviendra que le 8 juin 1970, devant un jury composé de Georges Balandier, Régis Blachère, Claude Cahen et Henri Laoust. C’est à la fin de son séjour au Liban, donc tardivement, qu’il apprend par les services officiels la mort de ses parents à Auschwitz. Malgré les souffrances qu’il a subies du fait de la mort de ses parents en déportation, Rodinson n’a pas, comme d’autres ayant connu ces mêmes malheurs, développé une compensation sous la forme d’une adhésion à un sionisme pur et dur. «C’était, disait-il, complètement contradictoire avec l’idéologie que mes parents m’avaient inculquée dès l’enfance. Nous étions internationalistes, irréligieux pour le moins. Avec les années, je suis devenu plutôt plus compréhensif qu’eux en matière de religion. Chez nous, tout cela n’était que stupidités moyenâgeuses.» [3]

5À son retour en France, il trouve un emploi à la Bibliothèque nationale, où il est affecté au Département des imprimés orientaux. En 1955, il entame une carrière d’universitaire à la IVe section de l’École Pratique des Hautes Études, où il enseigne durant plus de quarante ans l’éthiopien ancien ou guèze, langue sémitique proche de l’arabe [4], et l’ethnographie historique du Proche-Orient à la VIe section de la même institution, poursuivant son séminaire de guèze jusqu’en 1999. Ses conférences du jeudi matin étaient « toujours préparées avec un soin méticuleux. C’était d’abord l’exposé de grammaire guèze, illustré par des exemples qui avaient souvent exigé des heures de recherches, puis l’étude d’un texte de la même langue. Pas question de laisser passer un mot sans s’interroger sur sa prononciation traditionnelle et sur son accent ; en cas d’incertitude, on ne manquait pas de s’informer auprès d’Éthiopiens familiers avec les sciences traditionnelles. Après le guèze, on passait au sudarabique ou, durant ces dernières années, aux sources étrangères à l’Arabie traitant du Yémen antique.» [5]

6Marxiste militant, se méfiant des idées et des idéologies, il n’hésite pourtant pas à affirmer des opinions, notamment sur les partis communistes arabes, qui ne vont pas tarder à indisposer la direction du Parti communiste français. Son exclusion du Parti, en 1958, marque sa liberté de pensée et la difficulté pour lui de concilier l’esprit scientifique et les dérives dogmatiques du politique, dont il s’est toujours méfié.

7Depuis ses premiers textes publiés sous le pseudonyme de Jean Ronsin dans les années 1940, Maxime Rodinson a accumulé les articles les plus divers, dans un foisonnement surprenant qui l’a fait naviguer des récifs linguistiques, avec des comptes rendus savants, aux rivages plus cléments de la littérature, quand il analysait les romans de Marie Susini ou d’Albert Memmi, puis aux mondes complexes de l’ethnologie ou de la sociologie pour approfondir ses connaissances sur les Arabes et sur l’Islam. Cette somme de recherches, donnant naissance à d’innombrables articles scientifiques, ne pouvait que le préparer aux ouvrages qui se succédèrent à partir des années 1960.

8Jean-Pierre Digard résume bien l’aventure intellectuelle de Maxime Rodinson : « Érudit qui s’amuse d’être un touche-à-tout, spécialiste fasciné par les idées générales, savant dans la tradition du xixe siècle mais orienté vers la compréhension des problèmes les plus brûlants du monde contemporain, ermite que les plaisirs mondains ne laissent pas indifférent, Maxime Rodinson apparaît, au fond et en somme, comme un homme en qui se réconcilie l’inconciliable : ethnologie et histoire, sociologie et orientalisme, dialectique et positivisme, approfondissement et éclectisme, chaleur et solitude … » [6].

9À l’instigation de son ami Jean Chesnaux, il écrit une biographie de Mahomet, appliquant à ce travail l’approche méthodologique des sciences sociales, ouvrage publié par le Club français du livre en 1961, livre qui l’a fait connaître du grand public, probablement le meilleur sur la vie de Mahomet écrit au xxe siècle, travail exemplaire d’érudition et de respect pour l’Islam et son Prophète, qui attend toujours sa traduction en arabe.

10Son œuvre patiemment tissée, aussi méticuleuse que les fiches détaillées qu’il se constituait pour travailler, comporte, rappelons-le, près d’un millier d’articles pour des publications scientifiques mais aussi pour la presse, et de nombreux ouvrages alliant l’érudition à la clarté et rendant ses livres accessibles à un vaste public.

11Ses livres, sans parler de ses articles pour l’Encyclopædia Universalis ou l’Encyclopédie de l’Islam, peuvent être regroupés en trois catégories, ceux consacrés au monde arabo-islamique, ceux qui traitent du peuple juif et d’Israël et les ouvrages généraux, comme Magie, médecine et possession à Gondar ou De Pythagore à Lénine, des activismes idéologiques.

12Quelques années après Mahomet, il publie Islam et capitalisme, prix Isaac Deutscher, ouvrage qui va à l’encontre des idées reçues sur l’incompatibilité de l’Islam et de l’économie moderne, puis en 1968, Israël et le refus arabe, avec des prises de position courageuses après la guerre de juin 1967, pour tenter de trouver une solution à la question palestinienne, qui aboutissent à la constitution avec Jacques Berque du Grapp (Groupe de recherches et d’action pour le règlement du problème palestinien), lui valant des critiques et des menaces qui n’ont cessé de l’accabler. En 1997, il déclarait dans des entretiens publiés sous le titre Entre Islam et Occident[7] : «La question d’Israël est plus désespérante que jamais. Moi qui espérais une option universaliste de la majorité des Juifs, je constate que l’unité se fait dans le sens d’un nationalisme obtus». Et il ajoutait: «J’avoue que je suis irrité quand je vois des auteurs ou des journalistes (pas toujours hostiles) réduire ma production intellectuelle à mes polémiques contre la propagande sioniste et israélienne – en général contre l’optique judéo-centrique – avant et après ma période communiste, avec des nuances qui ont évolué. Cela a été, surtout au départ, des échappées hors de mon travail normal. Je jugeais de mon devoir de chercher à corriger des idées fausses quand mes connaissances m’en donnaient la capacité». En 1967, son article dans Les Temps modernes, intitulé «Israël, fait colonial?», paraissant par hasard au moment de la guerre de juin 1967, avait fait beaucoup de bruit, tout comme un an plus tard Israël et le refus arabe, 75 ans d’histoire.

13La production intellectuelle de Maxime Rodinson se poursuit donc avec, en 1972, Marxisme et monde musulman, puis, après une période où il donne des contributions à des ouvrages collectifs, paraissent en 1979 Les Arabes et, en 1980, La fascination de l’Islam : les étapes du regard occidental sur l’Islam, les études arabes et islamiques en Europe. Maxime Rodinson, qui nous offre une intelligente élucidation de la complexité de l’histoire et de la civilisation arabe et musulmane, ne cesse de répéter qu’il n’y a pas de catégories comme le Musulman, l’Arabe, l’Islamiste … considérées comme des entités essentielles, mais qu’il y a des Musulmans ou des Arabes de tel pays ou de telle époque, un islam arabe, africain, indonésien, pakistanais, américain, etc. Il se bat donc contre l’essentialisme et pour une approche des faits socio-économiques pris dans le contexte historique de leur époque. Dans Entre Islam et Occident, il déclarait aussi : « J’optais définitivement pour l’étude, aussi impartiale que possible, des faits, ainsi que pour des théorisations prudentes, précautionneuses, entourées de maints efforts pour garantir la qualité de la démarche autour des faits. Ce qu’on appelait l’érudition, c’était la recherche, la collection, l’enregistrement, la vérification des faits. Ce qu’on désignait comme la science, c’étaient les multiples théorisations en sciences humaines, les plus en vogue surtout, qui proposent des formules générales englobant et survolant les mille et une facettes du réel. Je me méfiais de toutes les théorisations qui m’étaient proposées par les théoriciens du passé et du présent. Mais j’étais aussi très conscient de la nécessité impérieuse de la théorisation. À partir des champs souvent très limités de mes enquêtes sur des faits, j’essayais de construire sur leur base ou, au moins autour d’eux, mes propres théorisations ».

14En 1981, Rodinson, toujours préoccupé par Israël, avait tenté de répondre à une question qui le taraudait et qui donnera le titre d’un livre : Peuple juif ou problème juif ?

15Ses deux derniers livres, publiés en 1993, reprennent des articles de revues. Il s’agit de L’Islam : politique et croyance et De Pythagore à Lénine, des activismes idéologiques. Dans ce dernier ouvrage, Maxime Rodinson, qui a consacré beaucoup de temps à réunir les faits, dit son regret de n’avoir pu le faire dans une théorie générale satisfaisante, et réaffirme son intérêt pour les idées dans l’histoire et l’anthropologie, en admirateur de Marcel Mauss, tout en soulignant qu’il récuse « la primauté donnée, dans la dynamique historique, au rôle autonome des idées ». Il résume dans une grande préface ce qu’il considère être les trois éléments constitutifs de tout mouvement idéologique : le credo, le code et l’organisation. Le credo que prêche un chef ou un prophète, le code qu’il formule et instaure et enfin l’organisation qui découle de son activité, tous trois réunis dans un mouvement dialectique.

16Sa vie durant, Maxime Rodinson a honoré dans ses recherches et publications l’héritage que sa famille lui a transmis : celui de l’universalisme de la raison, de la pensée critique et de l’égalité entre les hommes, qui lui a valu en 1991 le prix de l’Union Rationaliste. À ce titre, il a été un savant héritier des Lumières et le dernier grand orientaliste de notre époque à disparaître, après Louis Massignon et Jacques Berque.

17Mais il n’a pas été que cela, il a été un honnête homme du xxe siècle, amoureux de la vie, pratiquant un humour érudit, capable tout autant de réciter des centaines de vers que d’entonner inlassablement les chansons de sa jeunesse et de son temps. Il suffisait parfois de lancer le premier mot d’une ritournelle pour que suivent, s’enchaînant les unes aux autres, des kyrielles de chansons, passant des chansons engagées aux variétés. Citadin, il avouait simplement qu’il ignorait tout des arbres et des plantes, plus à l’aise dans la jungle de ses livres que dans les forêts de la Drôme, près de Saint-Laurent d’Onay, où il passait, non sans une nostalgie de Paris, ses étés. L’accumulation des ouvrages, dossiers, dictionnaires et autres livres dans son appartement de la rue Vaneau laissait à peine la place de se mouvoir et rendait le visiteur rêveur. Le seul espace libre, sans aucune trace de la curiosité et de l’érudition de Rodinson, était le plafond !

18Au terme de mes entretiens avec lui, il m’a avoué : « Toute ma vie, finalement, cela a été un effort constant pour être, c’est-à-dire pour figurer parmi les acteurs et non pas constituer la base méprisée et dédaignée des protagonistes du jeu dans la société française. Mais cet effort a toujours voulu rester honnête, ne pas recourir à des rideaux de fumée ou à des raccourcis mensongers ».

19Il m’a aussi confié : « J’ai dit un jour que j’étais comme Levi ben Gershon (en latin Gersonide), un philosophe juif provençal du xvie siècle, très rationaliste. Je pensais au titre de son principal livre, Milhamôth Adonaï, les livres des guerres de Dieu. Certains ont ricané, trouvant que cette référence était curieuse pour un athée, et n’ont pas compris la métaphore. Je n’ai jamais livré que des combats pour des causes qui me dépassaient, ce sont bien des luttes du Seigneur ».

20Enfin, lui ai-je demandé, « en tant que rationaliste, comment ressentez-vous la finitude humaine ?», et je terminerai sur sa réponse : « Il faut se résigner à ce qui est inévitable, c’est la nature, on finit tous comme cela. À Beyrouth, j’avais au-dessus de mon bureau le buste d’une belle Palmyréenne. Sous le buste de cette très belle femme, on pouvait lire cette inscription en grec : Tharsei Matrona (elle s’appelait Matrona), oudeis athanatosCourage, Matrona, personne n’est immortel. C’est la finalité de ma morale de vie, je ne cherche pas autre chose pour la justifier. Tout ce qui se passe après la mort est en dehors de mon atteinte, je souhaite seulement que mes enfants et ma famille ne souffrent pas ».

Notes

  • [1]
    Mélanges Linguistiques offerts à Maxime Rodinson par ses élèves, ses collègues et amis, édités par Christian Robin, Paris, Geuthner, 1982, p. 9-10.
  • [2]
    Il suffit de consulter la bibliographie de ses travaux et ouvrages (782 numéros d’articles et de livres en 1982) dans l’ouvrage précité, bibliographie qui s’est enrichie jusqu’à la fin de sa vie.
  • [3]
    Maxime Rodinson, Entre Islam et Occident. Entretiens avec Gérard D. Khoury, Paris, Les Belles Lettres, 1998. Traduction arabe réalisée par Nabil Ajjan, Damas, Dar Canaan, 2000.
  • [4]
    À propos de ce long enseignement du guèze, Maxime Rodinson l’appelait son fermage de Voltaire.
  • [5]
    Mélanges Linguistiques offerts à Maxime Rodinson, édités par Christian Robin, Paris, Geuthner, 1982, p. 9.
  • [6]
    Le Cuisinier et le Philosophe. Hommage à Maxime Rodinson, Études d’ethnographie historique du Proche-Orient réunies par Jean-Pierre Digard, Paris, Maisonneuve et Larose, 1982, p. 11.
  • [7]
    Op. cit.
Gérard D. Khoury
Écrivain et historien.
Chercheur associé à l’Institut de recherches et d’études sur le monde arabe et musulman (Iremam).
Dernière publication diffusée sur Cairn.info ou sur un portail partenaire
Mis en ligne sur Cairn.info le 11/11/2013
https://doi.org/10.4267/2042/9486
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