CAIRN.INFO : Matières à réflexion

1La communication suit le pouvoir comme son ombre. À tous ses niveaux, la politique a besoin de communication pour se réaliser pleinement. On peut aller jusqu’à affirmer que communication et politique nouent des liens consubstantiels couvrant plusieurs dimensions, et ce bien avant l’essor des médias de masse. Depuis toujours, toute forme d’autorité politique se met en scène et en récit pour imposer ou confirmer son statut et pour mobiliser ses assujettis et les convaincre si besoin est. Au cœur de sa légitimité, on trouve la démonstration de sa capacité à agir, en affichant son pouvoir de faire changer les choses. Cet objectif est recherché par la scénographie des décideurs (la théâtrocratie ; Balandier, 1992), par l’énoncé de discours sur les intentions d’agir (la rhétorique), par la fabrication de représentations visuelles des institutions et des principes qui accomplissent et guident leurs actions (le marketing), par des tentatives de contrôle des informations qui circulent au sujet de ces actions (censure directe et pressions ou relations publiques) et par la mobilisation de tous les moyens de communication pour conditionner la société (la propagande).

2Au carrefour de plusieurs disciplines, ce qu’on peut nommer, dans une perspective unificatrice, les sciences de la communication politique (un champ de recherche qui doit encore s’imposer ; Mercier, 2001) ont donc pour programme de recherche les mises en scène du pouvoir et ses stratégies de légitimation, la publicité politique ou la propagande, la censure ou la manipulation de l’information, les influences réciproques du système médiatique et du système politique, et toutes les formes de médiation politique. L’enjeu communicationnel des activités politiques ne peut se réduire à une approche restrictive. Il faut envisager une définition large de la communication politique qui englobe toutes les activités de communication liées aux détenteurs du pouvoir ou à ceux qui aspirent à le devenir ainsi qu’aux institutions politico-administratives (pour une très utile synthèse récente, voir Gingras, 2003). Par essence, la communication politique nécessite une approche pluridisciplinaire. La sociologie des professions (des journalistes et des rédactions par exemple), la science politique (pour les stratégies de marketing électoral, les questions d’opinion publique ou la propagande), l’anthropologie et la sémiologie (pour la communication symbolique), les sciences cognitives et la sociologie des médias (pour l’étude des impacts et de la réception), la linguistique (pour la rhétorique et l’argumentation), les sciences de l’information et de la communication (pour les médiations dans l’espace public, par exemple) sont autant de disciplines qui ont une pierre à apporter à la compréhension des processus de communication politique.

3La richesse et la complexité des liens unissant communication et politique obligent également à adopter un regard interactionniste, en essayant de resituer les boucles d’interaction qui unissent les protagonistes de ce schéma triangulaire de la communication, qui intègre les publics (expression beaucoup plus fidèle à la réalité que le public) les acteurs politiques et les médias en général, donc les journalistes en particulier. Il est vain de focaliser sur un seul côté du triangle, en postulant un lien de dépendance ou de domination univoque. Certes historiquement, temporairement, à l’occasion de certains événements, dans certains régimes, on peut identifier clairement une relation déséquilibrée entre les intervenants. Le pouvoir politique autoritaire ou totalitaire impose censure ou propagande. Les journalistes en position de force, imposent un idéal et des pratiques de liberté de la presse. Les logiques audiovisuelles gagnent l’ensemble des pratiques sociales et politiques et la société dans son entier s’adapte à une nouvelle « idéologie de la communication » (Breton, Proulx, 1989). On pourrait poursuivre assez longtemps cette liste de constats. L’énumération présentée suffit pourtant à comprendre que le postulat d’une influence univoque ne peut être sérieusement convoqué. Tout l’enjeu des diverses approches de ces processus de communication est justement de se compléter pour dresser un panorama ouvert de la situation de la communication politique, en distinguant les périodes, les contextes, les conditions de réception, de façon à proposer une réflexion modulée sur les effets des médias et sur les interactions fondatrices du triangle de la communication … Les sciences de la communication politique ont un programme lourd à investir et qui ne l’est encore que partiellement.

Les enjeux de la communication politique comme champ d’étude

4L’heure n’est plus à rappeler le poids déterminant qu’ont pris les logiques de communication dans l’activité sociale, tant la chose est d’évidence. Cela confère aux études portant sur ces questions une acuité toute particulière, d’autant que la question des médias souffre d’une rude concurrence, celle du sens commun et du discours d’auto-légitimation. Du côté des publics, la position de consommateur de médias amène chacun à se sentir autorisé à avoir un avis éclairé sur le rôle et les effets des médias, avec souvent une attitude schizophrène consistant à penser que les médias ont beaucoup de puissance et d’effets sur les gens, sauf sur soi ! De nombreux sondages l’attestent. De l’autre côté, de nombreux professionnels de la communication et du journalisme, en leur qualité de praticiens produisent un discours social sur l’utilité de leur travail et de la communication en général. Ils agissent souvent comme les diffuseurs d’une croyance en l’effet puissant des médias (Neveu, Rieffel, 1991). Leur intérêt est évidemment de faire croire à l’importance de leur mission, ce qui les valorise du même coup. Ajoutons que la tentation radicale existe dans certains discours critiques académiques. La dénonciation de complots, de complicités, de connivence est une position qui trouve toujours un écho, tant elle rencontre les croyances et intérêts des publics et des professionnels. Le discours de la nuance, des possibles combinaisons contradictoires d’effets, de l’interactivité des processus de communication, rencontre fatalement moins d’écho, séduit moins les consciences. Faire mieux connaître dans nos programmes d’enseignement les conclusions très relativistes des travaux de science cognitive (essentiellement anglophones [1]) sur l’étude de l’impact des médias serait donc une œuvre de salut public.

5Au-delà de ce premier enjeu, l’étude de la communication politique est aussi centrale sur bien d’autres points qui font régulièrement la « une » de notre actualité démocratique. La réflexion sur le problème des sondages en période électorale ne cesse depuis plusieurs années d’agiter le débat public, à chaque soirée électorale. Les conditions sociales et politiques qui ont prévalu à l’instauration des sondages d’intention de vote sont aujourd’hui en crise. La volatilité électorale, la désidéologisation, l’affaiblissement des alignements partisans et la montée de l’incertitude du choix, jusqu’aux dernières heures avant d’entrer dans l’isoloir, voire dans l’isoloir même, ont conduit les sondeurs à perdre leurs repères. Les usages sociaux et notamment journalistiques de cet outil restent pourtant calqués sur la période antérieure. Les commentaires qui en sont souvent faits sont donc loin d’être satisfaisants (Kessler, 2002). Les études de communication devraient avoir des choses à dire sur le nécessaire aggiornamento que cette situation implique, tant pour les sondeurs que pour les journalistes.

6Toujours en matière électorale, la fragilisation de certaines variables qui ont fait le succès de la sociologie électorale amène là aussi à réévaluer le rôle que peuvent jouer les médias comme facteur d’orientation du vote. Trop rares sont encore les études mêlant politologie et études de communication pour arriver à apprécier avec finesse ce qui se joue dans la consommation des informations émises en période électorale, tant du point de vue des acteurs politique que des journalistes. L’enquête collective de Pippa Norris (1999) sur le vote aux législatives britanniques de 1997 peut servir d’utile point de départ à la conceptualisation d’une enquête en réception et en traitement cognitif des informations reçues par les citoyens électeurs. Sans omettre bien sûr la part des conversations personnelles qui viennent compléter ou parasiter les messages émis (Lenart, 1994).

7Des enquêtes approfondies sur le rôle concret de socialisation des médias, impliquant sans doute des expérimentations psychosociologiques, font encore largement défaut. Bien sûr de nombreuses études analysent la place de la télévision chez les jeunes, regardent le rôle des médias comme vecteurs de diffusion de valeurs et de représentations culturelles. Mais la façon dont ce qui est reçu par les médias est ou non acquis, entre en concurrence ou en complémentarité avec les autres vecteurs lourds de socialisation que sont la famille et l’école, reste encore un terrain largement à défricher [2].

8Plus près de nous, le retour de la guerre dans nos démocraties avec la fin de la guerre froide, qui avait gelé les confrontations nous impliquant directement, pose de nombreuses questions sur le rôle des médias dans les conflits. Le sujet a déjà fait l’objet de plusieurs recherches mais reste d’actualité [3]. La place des journalistes dans les dispositifs militaires et les effets que cela induit sont un des questionnements. De même, il conviendrait sans doute aucun de renouveler l’analyse sur la manipulation politique, en sortant du paradigme classique de la propagande au profit d’une gestion plus subtile des enjeux d’information dans les conflits. Le paradigme des relations publiques semble plus approprié pour comprendre comment les états en guerre cherchent, comme toujours, à manipuler les faits, à arranger leur présentation (Rampton, Stauber, 2003, Rodier-Cormier, 2002), pour servir leurs intérêts stratégiques sur le terrain et pour gagner la bataille des opinions publiques (La Balme, 2002).

9Enfin, les études de communication politique gagneraient à s’emparer des processus de circulation de l’information dans l’appareil politico-administratif de décision. La défense du ministre français de la Santé, J.-F. Mattéi, à propos de son attitude peu alarmiste durant la première phase de la canicule constitue un cas d’école. Il a affirmé durant son audition devant la commission d’enquête parlementaire que ses propos étaient les seuls qu’il pouvait tenir compte tenu des informations qu’il avait à sa disposition à l’époque de ses dénégations sur la gravité du mal, en dépit du cri d’alarme des médecins urgentistes. La façon dont l’information circule peu, mal ou pas du tout dans les appareils administratifs est un formidable objet de recherche où les sciences de l’information ont des outils d’analyses à faire valoir, de l’incommunication au parasitage en passant par la manipulation ou les rétentions et blocages du flux informatif (Mercier, 2001). Il s’agit d’appliquer de façon assez systématique à l’étude des politiques publiques certains acquis de la sociologie de la communication. Utilisant les résultats du traitement cognitif des informations et de la sociologie de la réception, on peut montrer comment les informations reçues sont retravaillées par les membres de l’appareil politico-administratif, au point d’en changer le sens ou même de les faire disparaître. Dans la perspective des études de rhétorique, il s’agit de s’intéresser à la manière de présenter les arguments pour accéder aux agendas politique et médiatique et à la manière de justifier les décisions prises ou pas. Dans une perspective médiatique, il s’agit d’étudier le rôle que peuvent jouer les médias dans la saisie d’un problème par les pouvoirs publics, en s’écartant du schéma « tout ou rien » qui ferait des médias des intermédiaires patentés ou au contraire totalement inefficaces. Enfin, dans une perspective de théorie démocratique de la communication, il s’agit de s’interroger sur la notion de publicité, pour montrer combien la transparence n’est pas nécessairement de mise dans les circuits de décision, combien l’opacité, le secret, voire le mensonge, ont une place bien réelle dans la gestion politico-administrative des affaires publiques.

10Face à la crise de confiance vis-à-vis des gouvernants, de nouvelles méthodes de débat public ont été expérimentées (conférences citoyennes, comités de quartier, consultations par Internet …). Un triangle de « rencontres délibératives » à trois acteurs s’est mis en place, proposant des inter-relations nouvelles entre le public, le politique et les experts. Se pose donc aujourd’hui la question du débat public d’une façon nouvelle, en tant que « propédeutique sociale » permettant aux publics le passage de la participation à la délibération (Castagna, 2004). De nouvelles formes de médiation se mettent en place et les sciences de la communication politique y trouvent un terrain particulièrement fructueux, d’autant que l’enjeu démocratique est d’importance. En cas d’échec de ces tentatives de renouvellement de l’insertion citoyenne, on peut craindre un retrait encore plus grand de la sphère politique participative par des citoyens en proie à une nouvelle désillusion. À cet égard, les sciences de la communication politique ont à leur programme l’identification et l’analyse lucide des imaginaires politiques qui mobilisent la dimension communicationnelle, soit toutes les utopies de la communication (cyberdémocratie, rencontres citoyennes, parler vrai …).

Les enjeux de la communication politique comme pratique professionnelle

11Le programme des sciences de la communication politique n’est pas moins chargé en ce qui concerne la dimension de formation professionnalisante.

12Les travaux sur la sociologie du journalisme, pour productifs qu’ils soient en France, n’ont pas su accoucher d’une véritable science du journalisme qui permettrait de ne pas séparer trop abusivement la formation aux techniques du métier et le regard auto-réflexif sur les pratiques du métier. Sous l’effet d’une convention de reconnaissance des diplômes par la profession sans doute un peu trop rigide, les formations de journalisme en France restent très semblables et ne peuvent se faire très innovantes. On aurait de plus du mal à trouver en France une formation au journalisme qui puisse s’appuyer sur un centre de recherche fort, capable de dynamiser l’ensemble de la profession avec de nombreux universitaires pour produire des réflexions globales sur le modèle de ce que peut faire le Project for Excellence in Journalism aux États-Unis, produisant des ouvrages de référence comme The elements of journalism (Kovach, 2001). Une tendance insistante demeure : séparer formation technique et pratique et réflexions académiques qui conduiraient les futurs journalistes à acquérir des réflexes autocritiques sans doute plus prononcés et donc salvateurs vu leur responsabilité sociale. Bertrand Labasse (2002) ouvre des pistes stimulantes pour mettre en synergie recherche et formation pratique : réfléchir à des standards de qualité de la production journalistique, constituer une bibliothèque nationale de cas éthiques concrets, étudier le journalisme « en tant que façon de connaître, en tant que processus épistémologique spécifique », ce qui « pourrait amener d’autres éclairages utiles à l’intelligibilité de cette pratique ». De même, il appelle chacun à rediscuter le postulat de la simplification des messages comme facteur d’amélioration de leur rendement communicationnel. L’apprentissage des pratiques de communication se focalise sur les facteurs dissuasifs de l’attention mais pas assez sur les facteurs motivationnels profonds, sur l’intérêt ! La science du journalisme apporterait aussi beaucoup à l’enseignement si elle contribuait à définir une vision plus claire et plus juste du traitement de l’information reçue par le lectorat et les publics.

13En matière de publicité et de communication, la professionnalisation des formations est allée de pair avec un recours de plus en plus poussé et externalisé aux agences de conseil et de communication, dans tous les domaines de la vie sociale, ainsi qu’aux relations presse. Cette professionnalisation en vient même sans doute à menacer l’équilibre entre information et communication (Bougnoux, 1995), même s’il ne faut pas non plus idéaliser cette dichotomie, toute fabrication d’information étant emplie de logiques de communication, comme nous l’avons par exemple montré pour le journal télévisé. Les journalistes sont aujourd’hui confrontés à des acteurs sociaux de mieux en mieux armés pour leur offrir des produits clés en main, correspondant trait pour trait aux attentes très standardisées de leur métier. Les futurs journalistes gagneraient sans aucun doute beaucoup à se voir offrir des outils d’analyse pour éviter les pièges de la communication qui leur sont ainsi tendus. Et ce afin d’éviter des errements guère plus souhaitables comme ceux de l’agressive journalism et de la « règle de substitution de produit » décrite par John Zaller. Il évoque cette règle pour souligner les effets pervers du recours excessif aux techniques de communication électorale. En voulant s’attirer une bonne couverture médiatique, encadrant le travail des journalistes en leur offrant à couvrir quelques événements soigneusement conçus et encadrés, les hommes politiques tentent de faire jouer aux journalistes un rôle qui leur est peu favorable : simple courroie de transmission vers le public de leurs propos et actions. Cela a donc eu tendance à développer dans les pays anglo-saxons une attitude négative des médias vis-à-vis des candidats. « Quand la gestion dynamique des médias restreint les possibilités d’expression des journalistes, ces derniers se trouvent des exutoires sous la forme d’enquêtes, d’analyses critiques et, dans la mesure où ils estiment que le public pourra le tolérer, de sarcasmes. Les journalistes substituent en effet leurs propres informations, pour la plupart négatives, à celles fournies par le candidat » [4].

14Le renforcement de l’enseignement éthique dans les filières de communication est sans conteste un défi à relever. L’enjeu est maintenir l’équilibre fragile de la communication politique démocratique, qui ne peut jamais être livrée sans dégâts au seul cynisme manipulateur et à la seule communication persuasive.

Notes

  • [1]
    Lupia, A., McCubbins, M.-D., Popkin, S.-L. (dir.), Elements of Reason. Cognition, Choice and the Bounds of Rationality, New York, Cambridge University Press, 2000.En ligne
  • [2]
    Delli, Carpini, Michael, X., Keeter, Scott, What Americans Know About Politics and why it Matters, New Haven, Yale University Press, 1996. Lupia, Arthur, McCubbins, Mathew, D., The Democratic Dilemma. Can Citizens Learn what they Need to Know ?, Cambridge, Cambridge University Press, 1998.
  • [3]
    Beauregard, C., Canuel, A., Coutard J., Les Médias et la guerre : de 1914 au World Trade Center : recueil de textes, Montréal, Éditions du Méridien, 2002. Beauregard, C., Saouter C. (dir.), Conflits contemporains et médias, Montréal, XYZ éditeur, 1997. Ferro, M., L’Information en uniforme, Paris, Ramsay, 1991. Mathien, M. (dir.), L’Information dans les conflits armés, Paris, L’Harmattan, 2001. MacArthur, J.-R., Second Front, Censorship and Propaganda in the Gulf War, New York, Hill & Wang, 1992. Wolton, D., War Game, Paris, Flammarion, 1991.
  • [4]
    « The rules of product substitution on presidential campaign news », in Katz, E., Warshel, Y. (dir.), Election Studies, what’s their Use ?, Boulder, Westview Press, 2001. Pour lire une traduction partielle voir : Cayrol, R., Mercier, A. (dir.), Les Dossiers de l’audiovisuel, n° 102, « Télévision, politique et élections », mars-avril, 2002.
Français

Les liens entre communication et politique nécessitent un programme pluridisciplinaire, pour prendre en compte les conclusions des sciences cognitives sur les effets des médias, mener réflexion sur les usages des sondages, étudier le rôle des médias durant les campagnes électorales et la circulation de l’information dans la décision, mener la critique des utopies politiques. Il faut donner aux journalistes les moyens d’échapper aux techniques de manipulation.

Mots-clés

  • effets des médias
  • sciences cognitives
  • sociologie du journalisme
  • utopies de la communication
  • campagnes électorales
  • sondages

Références bibliographiques

  • Balandier, G., Le Pouvoir sur scènes, Paris, Balland, nouvelle édition, 1992.
  • Bougnoux, D., La Communication contre l’information, Paris, Hachette, 1995.
  • Breton, P., Proulx, S., L’Explosion de la communication. La naissance d’une nouvelle idéologie, Paris/Montréal, La Découverte, Boréal, 1989.
  • En ligneCastagna, B. et al. (dir.), actes du colloque, La Situation délibérative dans le débat public, Tours, Presses universitaires François Rabelais, 2004.
  • En ligneGingras, A.-M. (dir.), La Communication politique, Sainte Foy, Presses de l’université du Québec, 2003.
  • Kessler, E., La Folie des sondeurs, Paris, Denoël, 2002.
  • Kovach, B., Rosenstiel, T., The Elements of Journalism. What News-people Should Know and the Public Should Expect, New York, Three Rivers Press, 2001.
  • LaBalme, N., Partir en guerre. Décideurs et politiques face à l’opinion publique, Paris, éditions Autrement, 2002.
  • Labasse, B., Une dynamique de l’insignifiance, Lyon, Presses de l’Enssib, 2002.
  • Lenart, S., Shaping political attitudes. The Impact of Interpersonal Communication and Mass Media, Londres, Sage, 1994.
  • En ligneMercier, A., « La communication politique en France : un champ de recherche qui doit encore s’imposer », L’Année sociologique, vol. 51, n° 2, 2001, p. 355-363.
  • Mercier, A., « Amiante, sida, Caulerpa taxifolia : l’apport d’une sociologie de l’incommunication à la compréhension des dysfonctionnements des politiques publiques », in Gerstlé, J. (dir.), Les Effets d’information en politique, Paris, L’Harmattan, 2001, p. 175-192.
  • En ligneNeveu, E., Rieffel, R., « Les effets de réalité des sciences de la communication », Réseaux, n° 50, novembre-décembre 1991.
  • Norris, P. et al., On Message. Communicating the campaign, Londres, Sage, 1999.
  • Rampton, S., Stauber J., Weapons of Mass Deception : The Uses of Propaganda in Bush’s War in Iraq, Jeremy P. Tarcher, 2003.
  • Rodier-Cormier, B., Aux origines de la communication de défense ? Indochine 1945-1954, Châteauneuf, les éditions des Riaux, 2002.
Arnaud Mercier
Université de Nice Sophia-Antipolis
Laboratoire communication et politique, CNRS, Paris
Arnaud Mercier, maître de conférences en science politique à l’université de Nice Sophia-Antipolis. Spécialiste des médias, des rapports entre journalisme et démocratie. Chercheur au laboratoire communication et politique, CNRS, Paris.
Mis en ligne sur Cairn.info le 12/11/2013
https://doi.org/10.4267/2042/9426
Pour citer cet article
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