La pandémie liée au COVID-19 est sans conteste la plus meurtrière qu’ait connue l’Europe depuis celle de la grippe espagnole en 1918. La Belgique a été particulièrement touchée par le virus puisqu’elle affichait le taux d’incidence le plus élevé à l’échelle mondiale pendant toute l’année 2020 (Worldometers). Au cours de l’année 2020, on a dénombré plus de 20.000 décès attribués au COVID-19 ou, vu sous l’angle de la surmortalité, 20 % de décès en plus enregistrés par comparaison à la moyenne des années 2009-2018 (STATBEL). Le virus a été identifié en Belgique à la fin du mois de février et le premier décès attribué au COVID-19 a été enregistré le 10 mars. La pandémie a présenté deux vagues de force similaire avec des pics en avril et en novembre (figure 1). En 2021, la pandémie s’est faite moins virulente en se stabilisant en avril avec une moyenne de 40 décès journaliers pour décroître significativement en juin. Au total, plus de 25.000 décès ont été attribués au COVID-19 depuis le début de la pandémie. Au moment d’écrire ces lignes (juin 2021), une troisième ou quatrième vague semble avoir été évitée. Toutefois, le virus et ses variants restent très actifs ; c’est pourquoi les épidémiologistes et responsables politiques misent sur la vaccination d’une large majorité de la population en espérant éradiquer cette pandémie avant l’hiver. À titre d’information, le pic de mortalité qui ressort sur la figure 1 en août 2020 est, quant à lui, associé à une vague de chaleur particulièrement conséquente en termes de victime…