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À la sortie de l’ÉNA, j’ai assez vite rejoint les cabinets ministériels au ministère des Affaires sociales, celui de Claude Évin. Puis, après une bifurcation dans le privé, je suis revenu dans le cabinet de Martine Aubry. Ensuite, j’ai été directeur de la Sécurité sociale, puis inspecteur général des affaires sociales, et conseiller aux affaires sociales dans le cabinet de Jérôme Cahuzac, quand il était ministre du Budget. Après avoir été secrétaire général du ministère des Affaires sociales, j’ai été nommé au Conseil d’orientation des retraites (COR) en 2015. J’ai donc eu une carrière avant tout marquée par des postes dans le social. Cet itinéraire m’a sans doute qualifié pour être président de ce Conseil.RFAS : Avant d’occuper ce poste à la tête du COR, quelles avaient été vos expériences de haut fonctionnaire, commanditaire ou utilisateur de sources d’expertise ?
J’avais longtemps été l’utilisateur d’expertises produites pour l’État, quand j’étais membre de cabinets ministériels ou comme directeur de la Sécurité sociale. Je m’alimentais de rapports, d’expertises diverses. J’ai moi-même contribué comme expert quand je produisais des rapports en tant qu’inspecteur général des affaires sociales, ce que j’ai fait pendant une dizaine d’années.RFAS : Avant d’entrer dans le vif du sujet, pouvez-vous rappeler brièvement les missions et le fonctionnement du COR ?
Le COR regroupe des parlementaires (quatre députés, quatre sénateurs), l’ensemble des partenaires sociaux (organisations d’employeurs, syndicats de salariés, des représentants des agriculteurs, des professions libérales, etc…
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- Mis en ligne sur Cairn.info le 11/01/2021
- https://doi.org/10.3917/rfas.204.0089

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