CAIRN.INFO : Matières à réflexion

Je travaille depuis une quinzaine d’années dans l’univers des politiques de solidarité. Au Centre de recherche pour l’étude et l’observation [CREDOC], j’ai dirigé le département d’évaluation des politiques sociales. À la FNARS (devenue la Fédération des acteurs de la solidarité), travaillant au siège en tant que directeur général, j’ai participé à l’animation d’un réseau d’acteurs et à la définition de plaidoyers à destination des pouvoirs publics, établis sur la base de remontées de terrain. Au sein du gouvernement, en tant que conseiller technique du Premier ministre Jean-Marc Ayrault, puis à l’échelle d’une grande ville, en tant que directeur du Centre communal d’action sociale [CCAS] de Grenoble, j’ai contribué à mettre au point des plans d’action : en faveur de l’accès de tous aux droits et aux services (Plan grenoblois pour l’accès aux droits et contre le non-recours, septembre 2017), de l’égalité entre les femmes et les hommes (loi du 4 août 2014), d’une plus grande solidarité sociale (Plan national de lutte contre la pauvreté, janvier 2013) ou contre les discriminations (politique d’égalité républicaine et d’intégration, février 2014). À chaque fois, la conception de ces plans s’est appuyée sur le croisement d’expertises, au sein de multiples groupes de travail.RFAS : Du fait des fonctions très différentes que vous avez occupées, quel regard général portez-vous sur la diversité des formes d’expertise et leurs relations ?
La question des différentes formes d’expertise, de leur usage, de leur place, de leur complémentarité, s’est constamment posée au fil de ce parcours…

Matthieu Angotti
Après avoir occupé différentes fonctions associatives et institutionnelles, il accompagne aujourd’hui les organisations sanitaires et sociales au sein du cabinet Kaeros. Il est l’auteur, avec Robin Recht, de Désintégration (Delcourt, 2017).
Entretien réalisé par échange de mails en mai 2020 par
Philippe Warin
Directeur de recherche au CNRS (Laboratoire des Sciences Sociales - PACTE/Université Grenoble Alpes) et cofondateur de l’Observatoire des non-recours aux droits et services (ODENORE). Ses travaux portent sur la réception des politiques sociales par les publics et en particulier sur l’étude des raisons politiques de la non-demande.
Il vous reste à lire 88 % de cet article.
Acheter cet article 5,00€ 5 pages, format électronique
(html et pdf)
add_shopping_cart Ajouter au panier
Autres options
Membre d'une institution ? business Authentifiez-vous
Déjà abonné(e) à cette revue ? done Activez votre accès
Mis en ligne sur Cairn.info le 11/01/2021
https://doi.org/10.3917/rfas.204.0073
Pour citer cet article
Distribution électronique Cairn.info pour La Documentation française © La Documentation française. Tous droits réservés pour tous pays. Il est interdit, sauf accord préalable et écrit de l’éditeur, de reproduire (notamment par photocopie) partiellement ou totalement le présent article, de le stocker dans une banque de données ou de le communiquer au public sous quelque forme et de quelque manière que ce soit.
keyboard_arrow_up
Chargement
Chargement en cours.
Veuillez patienter...