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RFAS : Dans votre carrière de médecin et de chercheur, qu’est-ce qui vous a conduit à vous intéresser et à participer à des tâches d’expertise en interaction avec l’action publique ?
C’est avant tout comme membre de conseils scientifiques de l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (INSERM), de l’université, de la Fondation pour la recherche médicale (FRM), de la Ligue contre le cancer ou de la Fondation ARC pour la recherche sur le cancer que j’en suis venu à exercer des fonctions d’expertise, dans mon domaine, la recherche sur le cancer, puis en matière de santé publique. J’ai d’abord participé à puis coordonné des activités d’évaluation de projets ou de recommandations à propos de ce que devraient être des appels d’offres de recherche, leur champ, leurs modalités d’évaluation, etc. Ensuite, quand j’ai été nommé à la direction scientifique de l’Institut national du cancer (INCA), cette activité a débordé ce cadre pour devenir aussi du conseil scientifique et politique, notamment pour ce qui a touché l’évaluation et la préparation des plans Cancer. J’ai par exemple contribué à l’évaluation du premier plan Cancer 2003-2007, et du second plan 2009-2013 puis, nous avons émis des propositions pour les plans consécutifs, c’est-à-dire le plan Cancer 2009-2013, puis le plan 2014-2019.RFAS : Notamment pour ce qui touche aux plans Cancer, quelle est la capacité de proposition de commissions composées par des scientifiques ? En quoi les recommandations adressées par des médecins et des chercheurs peuvent-elles avoir un effet sur la politique sanitaire concrète …
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- Mis en ligne sur Cairn.info le 11/01/2021
- https://doi.org/10.3917/rfas.204.0217

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