CAIRN.INFO : Matières à réflexion

RFAS : Vous avez été secrétaire général de l’Observatoire national de la pauvreté et de l’exclusion sociale (ONPES) entre 2006 et 2016. Pouvez-vous nous dire en quelques mots ce qui vous a amené à occuper cette fonction, avant que l’ONPES soit supprimé en 2019 et transformé en un conseil scientifique du Conseil national des politiques de lutte contre la pauvreté et les exclusions sociales (CNLE) ?
Devenir secrétaire général de l’Observatoire m’a permis, du moins je l’espère, de mettre à profit les connaissances que j’avais pu acquérir à la Direction de la recherche, des études et des statistiques (DARES) ou à ce qui est aujourd’hui Pôle emploi, tout en élargissant mes centres d’intérêt à des thématiques telles que la santé, le logement, l’éducation, et bien entendu la pauvreté sous ses différents visages, monétaire ou en conditions de vie. Si la fonction du secrétariat général, telle que voulue par le législateur en 1998, renvoyait en partie aux travaux que j’avais pu mener en termes d’évaluation des politiques publiques, elle m’a aussi permis de mettre en lien différents domaines d’études et de recherches, qui sont souvent abordés séparément. C’était d’ailleurs la force de l’Observatoire que de devoir rendre compte de manière systémique des différentes dimensions de la pauvreté et de l’exclusion sociale.
On en reparlera peut-être, mais l’originalité de l’ONPES c’était bien d’être ce lieu de rencontre et d’échanges entre différentes disciplines (philosophie, sociologie, économie, statistiques, droit, histoire…) et différentes compétences (universitaire, associative, institutionnelle)…

Didier Gelot
Ancien secrétaire général de l’Observatoire national de la pauvreté et de l’exclusion sociale (ONPES). Il est par ailleurs membre du comité de rédaction de la revue Vie sociale.
Entretien réalisé par échange de mails en avril 2020 par
Philippe Warin
Les notes de bas de page ont été ajoutées suite à l’entretien.
Directeur de recherche au CNRS (Laboratoire des Sciences Sociales - PACTE/Université Grenoble Alpes) et cofondateur de l’Observatoire des non-recours aux droits et services (ODENORE). Ses travaux portent sur la réception des politiques sociales par les publics et en particulier sur l’étude des raisons politiques de la non-demande.
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Mis en ligne sur Cairn.info le 11/01/2021
https://doi.org/10.3917/rfas.204.0153
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