- Les frontières extensibles du travail social
- Nouveaux enjeux, nouveaux cadres d’action
- Objectif du dossier
- Axe I : Le pouvoir discrétionnaire des agents : des cadres cognitifs aux pratiques
- Axe II : Le pouvoir d’agir du travail social et des personnes accompagnées
- Axe III : Pouvoir normatifversus pouvoir de transformation du travail social
Article
Le travail social connaît actuellement un retour inédit à l’agenda politique qui tend à lui redonner une légitimité après une longue période de doute sur sa pertinence et son identité. D’abord, pour la première fois de son histoire, le travail social français vient de recevoir une définition officielle (mai 2017) en intégrant le code de l’action sociale et des familles. Ensuite, des « États généraux du travail social » ont donné lieu à la mise en œuvre d’un « Plan d’Action interministériel en faveur du Travail Social et du Développement Social » (2015). Enfin, la « Stratégie de prévention et de lutte contre la pauvreté » annoncée en septembre 2018 conforte la volonté de franchir une étape dans la mutation du travail social (refonte des diplômes supérieurs, participation des personnes accompagnées, lutte contre le non-recours, simplification des démarches administratives, promotion de l’intervention collective, premier accueil social inconditionnel de proximité, référent de parcours, développement social…). Pourtant, ce contexte institutionnel favorable coïncide avec un diagnostic de crise récurrente du travail social.
Le travail social ne forme pas un champ homogène, mais plutôt un ensemble fractionné entre une multiplicité de professions, dont la genèse, les traditions et les profils sont fort disparates (Molina, 2015) et dont les missions apparaissent souvent incertaines, avec des employeurs tout aussi divers, sans même parler de l’hétérogénéité des problèmes sociaux et des « usagers » qui n’ont pas cessé de se diversifier…
Plan
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- Mis en ligne sur Cairn.info le 10/08/2020
- https://doi.org/10.3917/rfas.202.0267

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