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Cet appel à contribution s’adresse aux chercheurs en sociologie, sciences de l’éducation, anthropologie, sciences politiques, démographie, économie, philosophie, histoireLes articles sont attendus avant le lundi 1er avril 2019.
Les recherches sur la parentalité se sont multipliées au cours des deux dernières décennies dans les sciences humaines et sociales (Neyrand, 2016 ; Bachmann et al., 2016). Ce regain d’intérêt pour cette question résulte de la place centrale occupée par l’enfant dans les sociétés occidentales contemporaines et dans la famille (Déchaux, 2014, Court, 2017) et de l’injonction croissante mais diffuse à la « bonne parentalité » qui en découle (Martin, 2014). Cette injonction à une certaine forme de « réussite éducative » - qui suppose d’accompagner son enfant sur le chemin de l’autonomie, de tisser avec lui un lien unique et particulier (Singly, 2009 ; Le Pape, 2012) - se décline, avec des enjeux différents, à chaque étape de la vie.
Pour autant, l’état des savoirs sur la parentalité est aujourd’hui segmenté car elle est bien souvent abordée par des pratiques éducatives particulières (autour de l’alimentation ou de l’école par exemple), par une attention exclusive à un âge ou une période donnée (souvent le moment de la naissance ou la petite enfance) ou par des analyses portant sur des catégories spécifiques de parents (parents homo ou hétérosexuels, parents de milieux populaires, mères « isolées », etc.).
L’objectif de ce numéro de la RFAS vise à décloisonner le champ de la recherche sur la parentalité en l’envisageant davantage comme un processus dynamique que comme un état (être parent d’un enfant en bas âge, être parent d’un enfant en âge scolaire) et en ouvrant à des analyses sur des périodes et des âges moins souvent étudiés…
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- Mis en ligne sur Cairn.info le 27/01/2020
- https://doi.org/10.3917/rfas.194.0263

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