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Cet appel à contribution s’adresse aux chercheurs en sociologie, économie et gestion, droit, philosophie, science politique, ainsi qu’aux statisticiens et acteurs du champ de la protection sociale.
Les aidants profanes sont les non-professionnels de la protection sociale, du soin et de la santé. Il s’agit le plus souvent des proches, parents plus ou moins éloignés, conjoints, cohabitants, voisins, amis ou relations et qui se trouvent de plus en plus fréquemment sollicités, voire « enrôlés » dans des tâches de solidarité institutionnalisée. Depuis plusieurs décennies maintenant, une série de décisions a été prise en France, comme dans d’autres pays d’Europe, dans le champ de la santé, de l’accompagnement du handicap ou de la perte d’autonomie des personnes âgées, qui favorise le maintien à domicile des personnes. L’hospitalisation à domicile, la désinstitutionnalisation, sont autant de formules qui, derrière la mobilisation du « domicile », impliquent de fait également celle des proches de ces différents types de personnes vulnérables, qu’ils soient cohabitants ou non de ces personnes, liés par la parenté ou le simple voisinage. De plus, même dans le cadre de l’accueil en institution, des proches sont sollicités pour développer certaines activités pourvoyeuses de bien-être pour les résidents (animations, lecture, sorties extérieures, etc.). Plus largement d’ailleurs, on assiste à un mouvement analogue dans d’autres champs de l’intervention sociale comme, par exemple, ceux de l’insertion ou de la protection juridique (curatelle, tutelle)…
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- Mis en ligne sur Cairn.info le 14/05/2019
- https://doi.org/10.3917/rfas.191.0237

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