CAIRN.INFO : Matières à réflexion

1 Le dossier de ce numéro de la Revue française des affaires sociales (RFAS) est né d’une volonté conjointe de la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (DREES), de Bruno Palier et du Centre pour la recherche économique et ses applications (CEPREMAP) d’animer une réflexion internationale sur les liens entre stratégies de croissance et protection sociale. Ce numéro marque ainsi l’aboutissement d’un long parcours ponctué de séminaires, d’un colloque et, maintenant, d’articles et de points de vue.

2 La vue d’ensemble brossée au fil de ces articles fournit un bon aperçu de l’état des savoirs européens contemporains et apporte au lecteur une riche matière académique, qui n’était pas toujours accessible en français jusqu’ici. Ce court point de vue les reprend et les prolonge en partie, en complément des points de vue lumineux de Dominique Méda et de Michel Aglietta. Il est organisé autour de quatre questions.

3 – La question posée par ce dossier de la RFAS (quelle stratégie de croissance ?) est-elle une bonne question ? Quels enjeux recouvre-t-elle vraiment ?

4 – Quelles sont les principales tendances et contraintes à prendre en compte pour définir une stratégie socio-économique ?

5 – Étant données ces tendances et ces contraintes, quelles pistes pour une stratégie française ?

6 – Et, en lien avec cette stratégie, quelle protection sociale pour demain ?

Quels enjeux la question posée dans ce dossier recouvre-t-elle ?

7 Si le présent dossier de la RFAS, pour l’essentiel, considère comme acquis l’objectif de croissance et s’interroge sur les moyens de cette croissance davantage que sur ses fins, le point de vue de Dominique Méda vient à point pour nous le rappeler : la croissance à tout prix, l’augmentation infinie du produit intérieur brut (PIB) et du PIB par tête ne sont ni soutenables ni désirables, sans remise en cause profonde de notre régime actuel de croissance. Elles ne sont pas soutenables, parce que ce régime provoque des dégâts irréversibles sur la nature. Elles ne sont pas désirables parce que le mode de calcul du PIB laisse de côté une partie de ce qui fait le sel de la vie, tandis qu’il valorise certaines atteintes à la nature et à l’homme [1].

8 Le débat sur la croissance mérite donc d’être précisé et reformulé : quelle stratégie pour passer à une société post-croissance (selon l’expression de Dominique Méda) ou, si l’on juge préférable de ne pas rompre avec le concept de croissance, quelle stratégie pour passer à un régime de croissance soutenable (c’est-à-dire qui préserve le stock de capital naturel et la santé sociale) ?

9 Ou encore, afin d’éviter d’avoir recours au terme ambigu de croissance, que ce soit pour le dépasser (post-croissance) ou pour le préciser (croissance soutenable), posons la question autrement : quelle stratégie pour accroître le bien-être ?

10 La question de la définition du bien-être et des moyens d’y parvenir préoccupe la femme et l’homme depuis des millénaires ; elle est au cœur de nos réflexions philosophiques, politiques, sociales et citoyennes. On renvoie notamment à la bibliographie du point de vue de Dominique Méda.

11 Sans prétendre trancher ce débat, on émet ici des hypothèses sur ce que peuvent être des composantes essentielles du bien-être. Sont notamment susceptibles de favoriser l’augmentation du bien-être les actions suivantes : la baisse du chômage ; l’augmentation du revenu par tête ; la réduction des inégalités ; l’amélioration de l’état de santé ; l’amélioration de l’environnement et de la qualité de la vie quotidienne ; la qualité des relations sociales ; la confiance dans les autres et en l’avenir ; une vie culturelle riche…

12 Plusieurs de ces composantes sont d’une façon ou d’une autre abordées dans ce dossier de la RFAS et relèvent de ce qu’on appelle traditionnellement le champ social. C’est dire que, si l’économie s’est historiquement arrogé le monopole conceptuel de la croissance, le « social » (au sens large, y compris pour certains économistes !) est en première ligne dès lors qu’on l’élargit au bien-être.

13 Dans certains cas, ces objectifs peuvent être antagonistes. Il faut alors pouvoir les hiérarchiser et les pondérer. Élaborer une stratégie signifie faire des choix cohérents et stables dans le temps. Ces choix ne peuvent être que des choix politiques, issus du débat démocratique.

14 Ainsi, beaucoup de ceux qui écrivent sur la décroissance ou la post-croissance tirent un peu vite un trait sur le besoin humain d’accroître le revenu par tête. Si tant est que l’individu contemporain puisse se désaccoutumer de la société de consommation et de la poursuite d’un revenu monétaire croissant, construire un autre rapport à l’objet et à la consommation prendra du temps… Par ailleurs, les termes du débat sont aujourd’hui très contraints par les ravages liés à l’existence d’un chômage de masse, souvent synonyme d’exclusion des conditions de vie et d’intégration sociale considérées comme normales.

15 Ce nécessaire débat démocratique émerge peu à peu, porté notamment par des organisations non gouvernementales et des mouvements de la société civile. Mais il faut avoir pour objectif de l’installer au-delà des cercles militants, et c’est un enjeu majeur des prochaines décennies que de créer une nouvelle vie démocratique, ne consistant pas seulement à choisir entre des programmes et des moyens, mais d’abord entre des objectifs. Il y a sans doute une forme d’utopie dans ce projet, ce sera un long processus, une succession d’avancées et d’atermoiements. Mais on peut espérer que c’est dans ce processus lui-même que notre vie démocratique se ressourcera et dévoilera des forces insoupçonnées.

16 C’est donc au sens de la croissance du bien-être, fondée sur les dimensions énumérées ci-dessus, que l’on voudrait que l’objectif de ce dossier soit compris par le lecteur et non au sens restrictif de la seule croissance du PIB.

17 La majorité des articles de ce dossier ne s’arrête d’ailleurs pas à une telle définition de la croissance. Ainsi, l’article de Förster et Thévenot le souligne : l’objet de l’économie est (devrait être) au moins autant la réduction des inégalités que la croissance ; d’autres articles insistent sur la priorité à accorder au capital humain (ou au développement humain, peu importe la terminologie), qu’il s’agisse d’accueil de la petite enfance (Thévenon) ou de formation professionnelle (Busemeyer).

Quelles sont les principales tendances et contraintes à prendre en compte pour définir une stratégie socio-économique ?

18 Les articles de ce dossier apportent des éléments de réflexion d’une grande richesse sur les différentes dimensions sociales d’une stratégie de développement. Ces éléments de réflexion portent d’abord sur le fait que les pouvoirs publics et les acteurs sociaux sont en capacité d’élaborer des stratégies, pour progresser dans certaines de ces dimensions, et non écrasés par des contraintes exogènes. Ils portent aussi sur le fait que ces stratégies doivent néanmoins prendre en compte les grandes tendances qui structurent le monde économique et social du xxi e siècle et qui sont, jusqu’à un certain point, extérieures aux politiques nationales : le biais du changement technique en faveur des qualifications et la dualisation du marché du travail, pour lesquels la présentation de Dorn dans ce numéro est très éclairante (une autre présentation, un peu différente et passionnante également, peut être trouvée dans un ouvrage récent de P.-N. Giraud [2], qui distingue emplois nomades et sédentaires) ; la mondialisation des marchés des biens et des marchés financiers ; la contrainte écologique ; le vieillissement de la population.

19 La question du degré d’action possible sur ces facteurs, au niveau national ou européen, est cruciale, afin de délimiter l’aire de jeu de nos politiques économiques et sociales et, plus profondément, de nos libertés d’action collectives.

20 Les choix technologiques dépendent de politiques de formation, de recherche, d’investissement, de fiscalité, qui sont largement entre nos mains – ou en tout cas qui le sont davantage que nous ne le croyons souvent, au fond persuadés que la créature que nous avons engendrée nous échappe : « La vie est en train d’être abandonnée aux circonstances conditionnées par la technique, comprise comme le principal moyen d’interpréter l’existence [3]. »

21 Peut-être ne faut-il donc pas baisser les bras trop vite face à ce mouvement et aux conséquences qu’il entraîne, notamment la dualisation du marché du travail ; peut-être pouvons-nous encore peser sur les choix technologiques et construire une société plus solidaire et moins hiérarchique au cœur du monde du travail, en amont des systèmes de rémunération et de redistribution. « L’orientation du changement technologique doit être une préoccupation explicite des décideurs publics : ils doivent encourager l’innovation sous une forme qui accroît l’employabilité des travailleurs et intensifie la dimension humaine de la fourniture de services [4]. » Mais cette orientation technologique reste à inventer et à construire, et ne doit surtout pas revêtir les oripeaux de l’anti-technicisme et de l’anti-modernisme.

22 Peut-être également pouvons-nous encore peser sur la lame de fond de la mondialisation, qui emporte sur son passage bien des acquis et des institutions – mais on ne voit guère émerger actuellement de stratégies réalistes en la matière. Et, comme le souligne Colin Crouch dans son article, les hommes politiques eux-mêmes ont (en partie) remis le gouvernement du monde entre les mains des dirigeants des multinationales. L’époque est donc davantage à l’adaptation à la mondialisation qu’à l’invention d’un autre modèle – les différentes stratégies présentées dans l’avant-propos le montrent bien.

23 Peut-être encore le vieillissement de la population peut-il être partiellement amorti par des politiques de soutien à la natalité d’une part, par des politiques de vieillissement actif d’autre part. Mais l’éternelle jeunesse est une mystification, et les contraintes démographiques s’imposent quoi qu’il en soit.

24 Quant à la contrainte écologique, l’humanité s’approche dangereusement du point de non-retour et il n’est plus temps de s’interroger ni de biaiser : cette contrainte, que nous nous sommes créée à nous-mêmes, est maintenant la première et la plus inévitable de toutes.

25 Globalement, les marges de manœuvre envisageables face à ces quatre contraintes majeures sont donc soit faibles, soit inexistantes. Si c’est de l’affrontement aux contraintes que naît la liberté, alors nous avons matière à exercer notre liberté…

Quelles pistes pour une stratégie française ?

26 Des constats qui précèdent et surtout de la lecture des articles de ce dossier, enrichis de certaines publications récentes – citons notamment Giraud [5], Atkinson [6], Brynjolfsson et McAfee [7], Cohen [8] –, on peut dégager les grands axes d’une stratégie dont l’objectif est de maximiser le bien-être (en accord avec ce qui précède) en prenant en compte les contraintes qui s’exercent sur nous (évoquées précédemment).

27 Il ne s’agit pas ici de définir la stratégie elle-même, c’est-à-dire de spécifier des objectifs et d’articuler des actions pour les atteindre. Définir les objectifs, on l’a dit, relève du débat démocratique et suppose de mettre en œuvre un lourd travail d’expertise, de confrontation et d’expérimentation. Mais il nous semble que les grands axes qui pourraient orienter et polariser le débat politique sont à chercher parmi ces thèmes :

  • la priorité accordée à la transition énergétique ;
  • une politique favorable à la connaissance et à l’innovation (en matière d’éducation, de formation, de fiscalité, de droit social et de financement de l’économie) ;
  • une action des pouvoirs publics, des acteurs sociaux et des citoyens ciblant la réduction des inégalités de revenus ;
  • une action forte et bénéficiant de financements élevés et pérennes en faveur de l’égalité territoriale, qu’il s’agisse des zones rurales comme des zones urbaines défavorisées ;
  • des évolutions profondes de la protection sociale (voir ci-dessous) ;
  • une politique européenne refondée, rassemblant les pays membres de l’Union autour des axes qui précèdent.

28 Chacun de ces thèmes recèle de lourds enjeux et de nombreux obstacles. L’ensemble décrit ici ne forme certes pas un tout cohérent – c’est la tâche qui nous attend collectivement. Plus d’initiatives, de souplesse et d’innovation, plus de robots et de numérisation, plus de savoir, plus de santé, plus de consommation immatérielle ; moins de carbone, moins de consommation matérielle, moins de chômage, moins d’inégalités. Notre société ne sait pas aujourd’hui concilier ces objectifs ; c’est l’immense défi de l’avenir. Il faudra en particulier réussir la convergence des transitions écologique et numérique [9].

Quelle protection sociale pour demain ?

29 Ce dossier considère globalement la protection sociale de façon assez traditionnelle : financée par des cotisations sociales ou par l’impôt, elle assure des risques et verse des prestations monétaires ou délivre des services en nature. L’accent mis sur le modèle nordique (parfois rangé sous le concept d’investissement social) contribue à moderniser quelque peu notre approche de la protection sociale : davantage de services, davantage d’attention portée au développement des capacités et à l’égalité des chances, davantage de prévention.

30 Mais il nous semble que, si l’on se projette un peu plus loin dans l’avenir, c’est une mutation considérable de la protection sociale qui nous attend, afin certes de mieux prendre en compte les nouveaux risques et les changements sociaux, mais aussi sous la pression des changements économiques et technologiques et en particulier de la numérisation. Dresser ici la simple liste de ces évolutions et transformations possibles montre l’ampleur des bouleversements qui sont devant nous.

31 Les services d’accompagnement (insertion, formation, aide à l’autonomie), l’éducation et l’accueil des jeunes enfants vont évoluer vers des modèles nouveaux, reposant sur des plateformes collaboratives, permettant de développer des offres nouvelles, individualisées, adaptées aux besoins de chacun et remettant en cause ou contournant les institutions existantes : le système actuel de formation professionnelle au premier chef, dont la qualité est notoirement hétérogène et insuffisamment adaptée aux enjeux de notre époque ; et aussi, à plus ou moins long terme, l’accompagnement des demandeurs d’emploi, l’Éducation nationale, les organismes d’aide à domicile, les établissements d’accueil du jeune enfant, etc.

32 La santé, bien évidemment, n’échappera pas à cette révolution. Elle est et sera de plus en plus numérisée, adaptée à chaque cas individuel ; au-delà des effets de mode concernant la médecine prédictive, le développement des technologies numériques, des bio- et nanotechnologies, du big data ouvre des espaces de progrès considérables. Le contenu des métiers des personnels soignants, l’organisation du système de soins et la prise en charge solidaire de son financement seront fortement questionnés et bousculés.

33 L’instauration d’un revenu universel, soit inconditionné, soit de participation, pour reprendre la définition d’Atkinson (« la participation serait définie largement : une contribution à la société. Pour ceux qui sont en âge de travailler, cette condition pourrait être satisfaite par un emploi salarié à temps plein ou à temps partiel, un emploi indépendant, un cursus d’enseignement, une formation ou une recherche active d’emploi, les soins dispensés, au foyer, à des enfants en bas âge ou à des personnes âgées fragiles, ou un travail bénévole régulier dans une association reconnue. Des dispositions spéciales seraient prévues pour ceux que la maladie ou le handicap rendent incapables d’effectuer une telle participation [10] ») est un serpent de mer, régulièrement (re)mis au placard, qui connaît dans la période actuelle une nouvelle jeunesse [11]. Idée (idéal ?) portée par des libéraux, des écologistes et des anticapitalistes, pour des raisons souvent différentes, elle est peut-être, sur le plan de la redistribution monétaire et des inégalités de revenus, la meilleure réponse à la dualisation du marché du travail, si l’on veut éviter que les écarts se creusent trop profondément entre les revenus les plus élevés et ceux du bas de l’échelle. Le levier traditionnel, que constitue la hausse du salaire minimum parallèlement aux plus haut revenus, paraît en effet plus compliqué à mobiliser – même si une meilleure coordination des salaires minimums en Europe est indispensable.

34 Le recul de l’âge de la retraite va se poursuivre dans les pays développés. Le risque vieillesse, qui représente 46 % des dépenses sociales en Europe, constitue depuis 20 ans le segment de la protection sociale qui fait l’objet du plus grand nombre de réformes à l’échelle européenne. Et, face au poids des dépenses de protection sociale, au vieillissement de la population et aux enjeux de compétitivité internationale, il existe un consensus international sur la nécessité de travailler plus longtemps. S’il n’est en soi pas choquant d’appeler à allonger la durée de la vie active parallèlement à la durée de vie totale, il convient néanmoins de revenir, toujours, tenacement, à ce que l’on cherche à maximiser, et donc à ce qui constitue le bien-être. Travailler plus longtemps, travailler davantage sur le cycle de vie, si cela signifie produire toujours plus pour polluer plus, n’est pas tenable. Travailler plus, oui, à condition que cela soit au service de la transition énergétique, de la connaissance et du bien-être. La protection sociale de demain ouvrira des brèches nouvelles dans la vie active et multipliera les possibilités de congés (pour formation, pour reconversion, pour raisons familiales, pour convenance personnelle), à temps plein ou à temps partiel. Si, au-delà de quelques variantes très appauvries, le concept de compte épargne-temps sur cycle de vie (dit aussi droits de tirage sociaux) n’a pas vraiment vu le jour depuis qu’il a été proposé il y a une quarantaine d’années par Gosta Rehn [12], il n’en demeure pas moins sans aucun doute un concept d’avenir et cela d’autant que les parcours professionnels vont poursuivre leur fluidification et leur diversification.

35 Le logement, parent pauvre des politiques sociales, est également appelé à connaître des réformes en profondeur. Face aux enjeux environnementaux et grâce à l’apport des nouvelles technologies, c’est toute la chaîne de l’urbanisme, des transports et du logement qui devra être reconsidérée. C’est donc la vie quotidienne, professionnelle, sociale et familiale qui sera concernée. Il faudra savoir dépasser la vision de court terme qui anime trop souvent nos débats (« combien de logements construits cette année ? ») et élaborer ensemble, démocratiquement, ce que sera la ville de demain.

36 L’organisation actuelle de la protection sociale et du système de santé volera ainsi en éclat, avec le risque que se créent et se creusent de nouvelles inégalités, si ces évolutions ne sont pas anticipées, coordonnées et maîtrisées. C’est donc un appel à une réflexion collective prospective sur la protection sociale de demain que voudrait immodestement lancer ce point de vue.

Conclusion

37 Au fond, l’interrogation qui traverse les lignes qui précèdent, c’est celle de savoir où se construit le collectif aujourd’hui et où il va se construire demain. La société française et, plus largement, la société européenne sont traversées par cette tension, cette inquiétude entre le collectif et l’individuel. Des espaces collectifs positifs doivent être reconstruits, dans le monde du travail, dans la protection sociale, dans la citoyenneté quotidienne. Les nouveaux outils et les nouvelles pratiques de la société numérique peuvent y contribuer et le volontarisme politique a tout son rôle à jouer.

Notes

  • [1]
    Outre le point de vue de Dominique Méda dans ce numéro, on pourra se reporter au numéro 1-2 2015 de la RFAS, « Enjeux environnementaux, protection sociale et inégalités sociales », coordonné par Floran Augagneur et Jeanne Fagnani.
  • [2]
    Giraud P.-N. (2015), L’Homme inutile, Odile Jacob.
  • [3]
    Pape François (2015), Loué sois-tu – Encyclique, Paris, Les éditions du cerf, collection Documents des Églises, chap. 3, II, p. 110.
  • [4]
    Atkinson A. (2016), Inégalités, Paris, Éditions du Seuil, collection Sciences humaines et Documents, p. 171.
  • [5]
    Giraud P.-N., op. cit.
  • [6]
    Atkinson A., op cit.
  • [7]
    Brynjolfsson E. et McAfee A. (2015), Le Deuxième Âge de la machine, Odile Jacob.
  • [8]
    Cohen D. (2015), Le Monde est clos et le désir infini, Albin Michel.
  • [9]
  • [10]
    Atkinson, op. cit.
  • [11]
    Ainsi, le Conseil national du numérique relance l’idée dans un rapport récent (« Travail emploi numérique – Les nouvelles trajectoires », janvier 2016).
  • [12]
    Rehn G. (1978), « Vers une société de libre choix (temps de travail et temps de loisir) », Droit social, no 7-8, juillet-août, p. 314-332.
Franck von Lennep
Directeur de la Direction de la recherche, des études de l’évaluation et des statistiques (DREES).
Mis en ligne sur Cairn.info le 15/06/2016
https://doi.org/10.3917/rfas.161.0301
Pour citer cet article
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