Les médecins de soins primaires aux États-Unis : une pénurie qui s’accroît
1Les médecins de soins primaires – c’est-à-dire, aux États-Unis, généralistes, pédiatres et gériatres – exercent selon des modalités variées. La pratique de groupe ou en organisations intégrées existe au sein d’organisations comme la Kaiser Permanente [1]. Ces formes d’organisations sont proches de ce qui existe dans d’autres pays comme l’Espagne (Catalogne). Certains hôpitaux emploient également de plus en plus de médecins de soins primaires. Mais la forme dominante d’exercice est représentée par des associations de deux ou trois médecins exerçant dans leur propre cabinet.
2Aux États-Unis, le nombre de médecins assurant les soins primaires est insuffisant. Cette situation s’est aggravée malgré la politique essentiellement tarifaire mise en place dans les années 1990. Si, en 1998, 54 % des internes en médecine choisissaient la médecine générale, ils ne sont plus que 20 % en 2005. La plupart choisissent d’exercer dans les hôpitaux où ils se spécialisent. Actuellement, 5 % des diplômés des facultés de médecine prévoient de faire carrière dans le secteur des soins primaires.
3Le manque de médecins de soins primaires formés aux États-Unis est compensé par l’accueil de médecins à diplômes étrangers qui occupent la moitié des postes d’interne en soins primaires. Le recours massif aux médecins étrangers, outre le fait qu’il contribue à accroître la fuite des cerveaux dans les pays d’origine, ne va pas sans poser problème, ces médecins étant parfois très éloignés des références culturelles des communautés au sein desquelles ils exercent.
4Aux États-Unis, la formation des praticiens relève du marché et n’est pas subventionnée à 100 %. Le coût des études et l’insuffisante valorisation de l’exercice en soins primaires expliquent en partie l’orientation des jeunes médecins vers les spécialités techniques. L’obtention d’un diplôme de médecin nécessite une formation d’un coût supérieur à 200 000 dollars, ce qui conduit les étudiants à investir les spécialités les plus rémunératrices pour rembourser les prêts contractés pendant leurs études.
5Le tableau 1 montre que l’évolution sur dix années de la rémunération des spécialistes, notamment les dermatologues et les radiologues, a été beaucoup plus forte que celle des médecins de soins primaires (médecins généralistes, pédiatres, gériatres). Cette évolution s’est opérée malgré la mise en place, au début des années 1990, d’une politique de régulation des tarifs de Medicare visant à revaloriser la rémunération des médecins de soins primaires.
Évolution de la rémunération des médecins (1995-2004), en milliers de dollars

Évolution de la rémunération des médecins (1995-2004), en milliers de dollars
L’évolution et les effets de la politique de tarification des actes des médecins par Medicare
6Introduit en 1965, Medicare est un programme fédéral d’assurance maladie publique qui assure les personnes au-delà de 65 ans. Il couvre 44 millions d’Américains et constitue pour cette population un dispositif comparable à celui de l’assurance maladie en France. De par son importance, Medicare influe sur les politiques de santé, notamment sur les méthodes de tarification, même si le système américain est caractérisé par la coexistence de nombreux assureurs.
7Traditionnellement, Medicare payait les médecins en fonction de tarifs définis selon une méthode résumée par les termes « customary, prevailing, reasonable ». Le prix habituel (customary) était le prix médian facturé l’année précédente par le médecin, le prix du marché (prevailing) étant le prix au 75e percentile des prix des médecins de la même spécialité sur la même zone géographique, et le prix raisonnable (reasonable), le prix effectivement payé par Medicare au médecin. Ce prix raisonnable résulte d’une combinaison des valeurs les plus basses des prix définis précédemment. À côté des tarifs fixés par Medicare se trouvent les tarifs fixés par les compagnies d’assurances qui couvrent les dépenses au premier dollar. Ces compagnies privilégiaient les dépenses d’analyses et les actes de chirurgie, aux dépens des actes de prévention et des visites à domicile. Les tarifications des assureurs privés ont, de fait, incité les médecins à orienter leur activité vers les actes techniques et hospitaliers.
8En 1989, le mécanisme de fixation des prix selon la méthode « customary, prevailing, reasonable » a été considéré comme inflationniste, valorisant de façon excessive les actes de spécialité, et source de très grandes disparités géographiques non justifiées par les charges relatives aux contextes d’exercice (ville, campagne …). Ce constat a conduit à introduire un autre modèle de tarification pour Medicare, l’« échelle de coûts relatifs » (Relative Value Scale [2]).
L’introduction de l’« échelle de coût relatif » en 1992 pour rémunérer les médecins soignant des patients couverts par Medicare
9Ce système de tarification s’inspire du modèle de régulation allemand des dépenses de soins ambulatoires (points flottants et limitation des dépenses selon le taux de croissance du PIB). Il repose sur une nomenclature détaillée des actes médicaux (plus de 7 000 actes), au sein de laquelle chaque acte se voit attribuer une valeur relative. Cette valeur relative est définie en fonction des ressources nécessaires pour réaliser cet acte (loyer, personnel, équipement technique …). Un facteur de conversion permet de calculer les honoraires que le médecin peut ensuite percevoir. La loi qui a mis en place ce dispositif autorise une surfacturation par le médecin dans la limite d’un plafond (10 % maximum du montant des honoraires). Ce montant est directement à la charge des patients et constitue un copaiement, similaire à un dépassement d’honoraires. C’est l’American Medical Association (AMA) qui gère ce dispositif, les mises à jour et le système de codage associé, ce qui lui procure des revenus conséquents, le classement dans ce dispositif étant payant pour les médecins.
10Le mécanisme de régulation des dépenses d’honoraires remboursées par Medicare a été complété en 1998 par l’introduction d’un plafonnement des dépenses d’honoraires. Le montant global payé à l’ensemble des médecins ne devait pas dépasser le taux de croissance du PIB sur l’année n, l’ajustement se faisant ensuite par une diminution des montants des honoraires à l’année n + 1, au prorata des dépassements de l’année n.
11Le système de tarification au moyen de l’échelle de coût relatif défini pour Medicare est également utilisé par de nombreuses compagnies d’assurances privées. Cependant, les assureurs négocient directement avec les médecins les montants des honoraires qu’ils prennent en charge. En général, les tarifs de Medicare servent de base pour la discussion et, en pratique et en moyenne, les assureurs privés paient les honoraires à un tarif situé 20 % au-dessus du tarif Medicare.
Un dispositif qui n’a pas atteint ses objectifs…
12Initialement, l’objectif de cet outil était de redistribuer les ressources des spécialités techniques, comme la radiologie, vers les spécialités cliniques et essentiellement intellectuelles. Il s’agissait de revaloriser les pratiques cliniques ainsi que le travail de coordination et d’évaluation. Cet objectif n’a pas été atteint et c’est plutôt le mouvement inverse qui s’est opéré.
13L’échelle des tarifs est faiblement redistributive entre spécialités car les écarts de prix entre actes favorisent toujours les spécialistes. Ainsi, des travaux récents menés à l’Urban Institute ont simulé les revenus annuels des médecins en prenant comme hypothèse que tous les assureurs utilisent les tarifs de Medicare. Les résultats montrent, selon cette hypothèse, que certaines spécialités ont une rémunération de 2 à 2,5 fois supérieure à celle des médecins de soins primaires. Les spécialités ayant des procédures non chirurgicales sont les plus bénéficiaires (cardiologie, gastro-entérologie, radiologie). L’échelle de coûts relatifs actuelle favorise donc les spécialités techniques. Cette situation résulte du processus de définition des actes dans l’échelle de coûts relatifs par l’AMA, qui est largement dominée par les médecins spécialistes (vingt-trois spécialistes pour vingt-neuf membres du comité d’experts, les soins primaires étant représentés par trois ou quatre membres). De fait, il n’y a pas vraiment eu d’accord sur la valorisation des actes intellectuels et ce sont les informations théoriques produites par des spécialistes, comme les neurochirurgiens, radiologues ou autres, qui ont servi de base pour définir les coûts en termes de personnels, de loyer et de dépenses de fonctionnement.
14Même si les tarifs de prise en charge des actes de soins primaires ont fait l’objet d’augmentations modestes, notamment pour les activités d’évaluation et de management, l’échelle de coûts relatifs est dominée, en volume d’actes, par des activités innovantes, principalement technologiques, apportant de nouveaux services. Pour beaucoup d’observateurs, le processus de définition de l’échelle de coûts n’est pas du tout objectif ni scientifique, ce qui expliquerait en partie l’impossibilité de redistribuer les revenus comme initialement souhaité. De plus, les distorsions de tarifs entre spécialités fixés par Medicare ont été amplifiées par les assureurs qui remboursent des montants en moyenne 20 % plus élevés, ce qui explique les écarts de revenus actuels entre spécialistes.
15Par ailleurs, le mécanisme de limitation des dépenses d’honoraires médicaux, dont la croissance devait suivre celle du PIB, n’a pas été opérationnel, notamment depuis ces six dernières années. La règle veut que les honoraires de l’année n + 1 soient ajustés sur les dépenses de l’année n. Étant donné les augmentations successives les années passées, le Congrès aurait dû voter une baisse des honoraires des médecins pour les patients Medicare. Dans les faits, le Congrès repousse régulièrement ce vote et les médecins voient par conséquent leurs honoraires augmenter.
… et dont l’échec conduit à remettre en cause le paiement à l’acte
16Cette situation pose aujourd’hui la question générale de coûts trop élevés et d’inefficacité des ressources utilisées en santé, les dépenses n’étant pas orientées vers les besoins prioritaires (malades chroniques, coordination, prévention …). Le paiement à l’acte est, pour beaucoup, considéré comme inadapté pour rémunérer les prises en charge de patients atteints de maladies chroniques et porteurs de multiples pathologies. Les coûts liés à la facturation de ces multiples actes sont élevés et peuvent favoriser des facturations excessives et inadaptées. Par exemple, dans un cabinet qui prend en charge les patients chroniques selon des protocoles bien définis, on imagine qu’il peut y avoir de nombreux e-mails, appels téléphoniques, utilisations du registre des patients pour savoir qui est venu, depuis quand, etc. Si chaque opération fait l’objet d’une facturation, on conçoit assez rapidement que le coût pour émettre une facture et récupérer le versement d’une communication téléphonique de deux minutes peut dépasser le coût même de la communication. Il paraît également très difficile de vérifier que chacun des actes facturés a bien été réalisé. Il y a là un véritable problème de contrôle. De plus, il existe un risque d’abus de la part des patients qui peuvent adresser très facilement des courriels à leur médecin qui, de son côté, serait très heureux de répondre puisqu’il est rémunéré pour cela. Il nous faut donc trouver d’autres mécanismes de rémunération pour ces services.
Les enjeux croissants du soin aux malades chroniques et le rôle des soins primaires
17Les graphiques ci-dessous illustrent l’importance d’adapter l’organisation des soins aux patients atteints de maladies chroniques, et surtout souffrant de plusieurs maladies. Un patient bénéficiaire de Medicare n’ayant pas de maladie chronique reçoit en moyenne près de quatre médicaments par an, incluant les renouvellements d’ordonnance. Pour un patient atteint de cinq problèmes chroniques différents, le nombre moyen de prescriptions est de quarante-neuf par an. C’est un nombre très élevé qui est source de nombreuses complications dues aux interactions médicamenteuses. En mesurant le nombre de contacts auprès de médecins différents, on constate que plus le patient est atteint de problèmes multiples, plus il verra de praticiens différents. Certains d’entre eux ne sont consultés que de façon occasionnelle, comme les radiologues ou les anesthésistes mais, dans les faits, beaucoup de médecins donnent des soins permanents en même temps. Cette situation de surutilisation non coordonnée de la ressource médicale et des médicaments est source d’incidents multiples aux effets potentiellement dommageables. Les patients chroniques sont donc confrontés, souvent sans aide, à une complexité très grande du système de soins, du fait de la fragmentation de celui-ci.
Prescriptions annuelles selon le nombre de maladies chroniques

Prescriptions annuelles selon le nombre de maladies chroniques
* Y compris renouvellement d’ordonnance.18Les malades chroniques pèsent également beaucoup dans les dépenses de santé, comme d’ailleurs dans tous les pays développés. Un petit nombre de patients consomme une grande partie des ressources consacrées à la santé. 22 % des patients n’ayant pas de maladie chronique dépensent 1 % du budget de Medicare, alors que 20 % de patients ayant cinq problèmes chroniques ou plus consomment deux tiers des ressources [3]. C’est principalement pour ces patients qu’il faut agir sur l’organisation des soins. Aux États-Unis, certains pensent que ce sont les malades chroniques qui doivent payer plus pour leurs dépenses et, de fait, ils seront toujours prêts à payer davantage pour leurs soins. Mais gérer les soins ne revient pas à obliger les gens malades à payer plus.
Nombre de recours annuel au médecin et nombre de médecins différents consultés en fonction du nombre de maladies chroniques par patient

Nombre de recours annuel au médecin et nombre de médecins différents consultés en fonction du nombre de maladies chroniques par patient
Dépenses de Medicare en fonction du nombre de maladies chroniques par patient

Dépenses de Medicare en fonction du nombre de maladies chroniques par patient
Les medical homes : la solution organisationnelle pour les soins aux malades chroniques ?
Les pratiques des médecins et l’organisation des soins ne sont pas adaptées aux besoins des malades chroniques
19Le concept de medical home existant aux États-Unis est assez proche des formes d’organisation des cabinets de groupe que l’on trouve en Allemagne, même si les termes sont distincts. Le medical home, centre ou maison médicale, réintroduit sous une organisation différente une forme de pratique abandonnée progressivement par les médecins de soins primaires, et qu’il apparaît nécessaire de mettre de nouveau en place aujourd’hui. Ainsi, lorsque j’étais installé comme médecin généraliste dans un cabinet composé de quatre médecins de famille, nous avions organisé une astreinte permettant d’avoir un médecin disponible 24 heures sur 24 heures et 7 jours sur 7. Si un patient se rendait aux urgences, nous appelions le médecin aux urgences et, le cas échéant, nous nous déplacions. À l’origine, l’un des intérêts du système américain résidait dans la possibilité pour le médecin de suivre son patient à l’hôpital, ce qui n’est plus le cas.
20Aujourd’hui, les médecins n’assurent plus ces astreintes. Ils branchent le répondeur, qui conseille aux patients de se rendre aux urgences. Ils ne sont plus joignables par les médecins des urgences pour expliquer, par exemple, que l’état du patient ne requiert pas d’hospitalisation. Le médecin généraliste n’est plus disponible pour une conversation téléphonique en urgence.
21La pratique en soins primaires n’est pas satisfaisante. Le temps d’écoute des patients par les médecins est très court. Une étude a montré que les patients venant exposer leurs problèmes sont interrompus par le médecin de soins primaires en moyenne vingt-trois secondes après qu’ils ont commencé à parler [4].
22Les parcours de soins, et notamment l’aval des hospitalisations, posent des difficultés. Parmi les bénéficiaires de Medicare, environ 11 % sont réadmis dans les quinze jours après la sortie de l’hôpital et 20 % dans un délai de trente jours (rappelons que les patients de Medicare sont presque tous âgés de 65 ans et plus). 50 % des patients hospitalisés pour motif d’insuffisance cardiaque le sont dans les quatre-vingt-dix jours, et la majorité des réadmissions aurait pu être évitée. Enfin, la moitié des patients ayant regagné leur domicile, et qui ont été réadmis dans les trente jours, n’avait aucun acte recensé dans l’intervalle auprès d’un médecin. Cela signifie que le patient qui avait été considéré assez malade pour être hospitalisé a été renvoyé chez lui sans avoir vu de médecin dans l’intervalle. Ce constat révèle un véritable problème de transition entre l’hôpital et la ville.
23Les medical homes peuvent permettre de résoudre ces problèmes, notamment pour les malades chroniques, mais cela ne pourra se faire qu’en valorisant différemment l’activité des médecins.
24Le concept de medical home a été élaboré par des pédiatres il y a quarante ans. Il concerne les enfants ayant des besoins particuliers, notamment de coordination des soins. Ce concept a également été influencé par la définition des soins primaires par l’OMS en 1978 (déclaration d’Alma-Ata) et résumée par Barbara Starfield [5] par ces principales caractéristiques : premier contact, responsabilité longitudinale du patient dans le temps, soins globaux, coordination des soins entre offreurs et services de soins.
25L’une des difficultés actuelles réside dans l’absence de consensus entre les groupes de professionnels pour définir en pratique ce qu’est un medical home. Parfois, il s’agit de concentrer les services sur certains sous-groupes de patients ; parfois, tous les patients sont concernés. D’autres insistent sur l’utilisation des dossiers médicaux informatisés.
26Actuellement, la question est de savoir si les petits cabinets ont la capacité de mettre en œuvre le travail d’équipe intégré qui est nécessaire. L’augmentation des personnes dont les dépenses de santé seront couvertes par l’assurance dans le cadre de la réforme conduira à une demande de soins très importante. L’État du Massachusetts, par exemple, qui offre une couverture publique à près de 100 % de ses habitants, est désormais confronté à une demande devenue solvable à laquelle les structures de soins primaires ne peuvent répondre.
27Quelle est la place des spécialistes dans les soins primaires ? Les patients devront-ils s’inscrire auprès d’un medical home ? Les medical homes sont présentés aujourd’hui comme la solution magique et chacun a de bonnes raisons de développer ce mode d’organisation : meilleure coordination, meilleure santé de la population, meilleure participation des patients au processus de décision. Cependant, il subsiste dans les discours sur les medical homes des confusions sur les missions et le rôle des soins primaires.
Quelques modèles de paiement possibles dans le cadre des medical homes
28Les modes de rémunération constituent certainement le levier principal pour orienter les pratiques et l’organisation des medical homes vers des structures adaptées aux besoins à venir. Ils pourront être organisés de multiples façons dans ce cadre, à partir du paiement à l’acte traditionnel ou vers des modèles de paiement à la capitation, ces deux modes de rémunération pouvant être complétés par des mécanismes de paiement à la performance ou ajustés en fonction des caractéristiques des patients. Nous en proposons quatre modalités qui semblent pouvoir s’appuyer sur les modes de paiement actuels : le paiement à l’acte valorisant l’évaluation et la coordination ; la création de nouveaux codes d’actes pour les activités des medical homes dans le cadre du paiement à l’acte ; un montant par mois et par patient pour le medical home avec maintien de l’activité de consultation payée à l’acte ; et, enfin, des forfaits globaux ajustés sur le risque par mois et par patient. Ces différentes modalités, non développées ici, pourraient être mises en œuvre assez rapidement et permettre une adaptation conséquente des pratiques et des organisations de soins.
Notes
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[1]
« Kaiser Permanente (KP) fournit à 8,2 millions de personnes (dont 6,3 millions sont en Californie) des services semblables à ceux du National Heath Service (NHS) au Royaume-Uni. C’est une Health Maintenance Organisation (HMO) à but non lucratif regroupant sous une seule direction une assurance et une organisation de soins (12 000 médecins, 136 500 employés, 30 hôpitaux, 437 cliniques). Le prix de ses services (capitation annuelle) est de près de la moitié de celui que pratiquent d’autres HMO du pays. », Borgès Da Silva G., Borgès Da Silva R. (2005), Revue médicale de l’assurance maladie, n° 4 (ndlr).
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[2]
Relative Value Scale est l’équivalent de la Nomenclature des actes médicaux en France (ndlr).
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[3]
Sources : Partnership for Solutions, « Medicare: cost and prevalence of chronic conditions ».
-
[4]
Marvel M.K., Epstein R.M., Flowers K., Beckman H.B. (1999), « Soliciting the patient’s agenda: have we improved? », JAMA, 281 (3): 283-287.En ligne
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[5]
Starfield B. (1998), Primary Care : Balancing Health Needs, Services, and Technology, Oxford University Press.