Article
Le nouveau coronavirus 2019 (SARS-COV2) est probablement une des rares situations épidémiques où les pays en voie de développement peuvent « se targuer » d’un impact sanitaire moins grave que la majorité des pays développés en janvier 2021 [Mbow et al., 2020].
L’OMS n’a parlé de pandémie que le 11 Mars 2020 soit près de 3 mois après la déclaration des cas de Covid 19 par les autorités chinoises [Cucinotta et Vanelli, 2020]. Nous pouvons débattre du bien-fondé et du timing des actions de l’OMS mais ce sont les pays qui ont pris eux-mêmes le leadership dans cette crise et non pas l’organisation onusienne contrairement aux crises précédentes comme le SRAS, H1N1, Ebola ou Zika.
La réalité aujourd’hui, 12 mois après le début d’une alerte venue de Wuhan, est que les pays ont géré de façon variable la prévention primaire et secondaire (confinement et prise en charge des patients) mais ont des difficultés avec la prévention tertiaire (déconfinement et conséquences socio-économiques). Pourquoi la létalité a-t-elle été plus importante en Europe et aux USA comparativement aux pays en voie de développement ? Pourquoi les systèmes de santé pourtant plus performant ont-ils « craqué » ? Autant de questions qu’il faut analyser et dont les réponses ne sont pas aussi simples.
L’objet de cette contribution est d’analyser le cas d’école du Maroc et à travers lui celui des pays africains pour mieux comprendre les enjeux de la gestion de la crise du Covid 19.
De décembre 2019 au 31 décembre 2020, l’OMS a enregistré 88 millions de cas dans le monde parmi lesquels 1,9 millions décès dont 90 % dans les pays développé…
Plan
Auteur
Sur un sujet proche
- Mis en ligne sur Cairn.info le 15/06/2021
- https://doi.org/10.3917/rfse.026.0165

Veuillez patienter...