CAIRN.INFO : Matières à réflexion

1Ce texte a une double ambition. D’une part, il s’agit de retracer une démarche de recherche et un parcours intellectuel personnel [1]. D’autre part, l’idée est d’inscrire ce parcours personnel dans le cadre de l’émergence et du développement d’un courant de recherche en France, celui de l’Économie des conventions (EC), courant qui incite en particulier à des collaborations interdisciplinaires entre l’économie et la sociologie, mais aussi avec le droit. Nous cherchons d’abord à montrer la fécondité de ces croisements en l’illustrant par une présentation d’une socio-économie des intermédiaires de marché. Nous mettons l’accent ensuite sur la diversité des approches empiriques qu’une telle collaboration interdisciplinaire favorise et nous terminons sur les enquêtes de terrain, menées avec le sociologue Francis Chateauraynaud, qui ont débouché sur une théorie de l’expertise.

1 – Croiser les sciences économiques, la sociologie et le droit

2L’EC a intégré naturellement l’analyse des règles juridiques comme toutes les approches qui s’intéressent à la façon dont les institutions structurent les échanges économiques, mais sans tomber dans une forme de fonctionnalisme (recherche de l’institution optimale) ou une autre (minimisation des coûts de transaction). Cette intégration est venue de son intérêt empirique pour les politiques publiques, notamment en matière d’emploi et de concurrence, et de leur modalité d’évaluation. À l’instar du magnifique ouvrage de Salais et al. sur L’invention du chômage (1986), L’EC a ainsi développé toute une méthodologie d’analyse du droit en examinant la genèse des catégories juridiques (aux affaires, débats et savoirs qui les ont procédé) jusqu’à leur usage par les acteurs en situation, en passant par l’étude des différentes doctrines juridiques et de leur référence à des arguments économiques.

3L’EC a toujours recherché une forme de continuité entre les deux disciplines du fait de son intérêt pour les opérations de qualification, qui sont présentes à la fois dans les jugements de droit et dans les jugements légitimes [Thévenot, 1992], pour les jeux d’interprétation des règles en référence à des conventions et pour les questions de justice dans le cadre d’une théorie pluraliste de la justice. De ce point de vue, elle poursuit l’œuvre des premiers institutionnalistes américains très influencés par la philosophie pragmatiste, à l’instar de John R. Commons, mais avec un appareillage conceptuel et méthodologique qui tient compte évidemment de plus d’un siècle de sciences sociales. En effet, l’EC étudie particulièrement l’ensemble des artefacts cognitifs (par exemple les contrats), qui sont conçus et maniés par les professionnels du droit et qui jouent un rôle important de médiation entre les énoncés juridiques et les dispositifs de coordination inventés par les acteurs eux-mêmes. D’où l’importance accordée à l’analyse de ce que nous avons appelé les « intermédiaires du droit » [Bessy et al., 2011] et qui constituent un point d’observation privilégié d’articulation entre différentes logiques d’action dans leur exercice quotidien de définition de ce qu’est le droit [2].

4Les travaux récents de notre équipe sur l’évolution de la profession d‘avocat [Favereau et al., 2010] montrent l’intrication entre l’évolution de la nature du droit (plus individualiste, plus procédural, plus globalisé) et des formes d’organisation des activités des avocats. Ils donnent une bonne illustration du programme de l’EC en matière de socio-économie du droit qui prend en compte, non seulement, les apports de la sociologie des professions [3], mais aussi des philosophies politiques et juridiques, afin d’aborder à un niveau plus macro les questions idéologiques et la fabrication du droit.

2 – La socio-économie des intermédiaires de marché

5Parallèlement à cette analyse du droit, nous avons développé, avec en particulier François Eymard-Duvernay pour ce qui concerne le marché du travail [Bessy, Eymard-Duvernay, 1997], une socio-économie des intermédiaires de marché. Avec cette notion nous faisons référence en premier lieu à des professionnels qui participent à la construction et à la maintenance de marchés en jouant un rôle actif de définition des règles de transaction et des cadres d’évaluation des qualités des produits et des personnes [4]. Ils contribuent à la création d’un savoir collectif permettant un fonctionnement du marché, savoir qui est distribué entre des personnes et des objets, des artefacts cognitifs définissant des formats permettant d’accumuler de l’information [Hutchins, 1995]. Dans le cas du marché du travail, il s’agit des classifications d’emploi, des annonces et CV, des tests d’aptitude et techniques d’entretien, qui orientent le jugement de ceux qui sont en position d’évaluateur sur le marché du travail.

6On étend donc la notion d’intermédiaire des personnes aux objets, rejoignant la sociologie de la traduction de Michel Callon [1991] bien que ce dernier distingue les « intermédiaires », qui ne font que transférer de l’information, des « médiateurs », qui jouent un rôle beaucoup plus actif de traduction dont le résultat est toujours incertain. C’est pour se faire comprendre par les économistes que nous utilisons la notion d’intermédiaire de marché qui renvoie dans cette discipline à la notion de middleman ou de broker ou encore de market-maker ou de match-maker, l’accent étant mis sur la réduction des imperfections de l’information. En effet, dans l’approche économique orthodoxe basée sur la théorie de l’information, très peu est dit sur les opérations de catégorisation des qualités qui structurent l’information, mais surtout, sur l’articulation entre des logiques d’action qui sont différentes, ou encore sur l’ajustement de règles générales à des situations d’action particulière (que l’on retrouve chez les intermédiaires du droit).

7C’est cette idée de médiation et d’articulation entre des mondes différents qui a rapproché à la fin des années 1980, l’EC et la théorie de l’acteur-réseau de Callon et Latour, même si la première approche met davantage l’accent sur les questions de valeur et de justice que la seconde. D’un point de vue méthodologique, les préoccupations étaient également proches. D’une part, l’étude des intermédiaires constitue un pôle d’observation de différentes logiques. D’autre part, les artefacts cognitifs qu’ils mobilisent permettent d’accéder à ces logiques d’action, mais aussi, d’un point de vue plus historique, d’analyser leur transformation, comme nous l’avons fait pour les textes d’annonces d’offre d’emploi [Marchal, Torny, 2003] et des contrats de travail [Bessy, 2007]. L’idée était de trouver l’artefact le plus économique à collecter et à traiter de façon systématique, en faisant le pari sur sa richesse empirique.

3 – La diversité des approches empiriques

8D’un point de vue des méthodes empiriques utilisées par l’EC, nous défendons une diversité de méthodes, chaque méthode faisant toujours l’objet d’un questionnement. C’est d’ailleurs cette réflexivité qui a conduit certains des fondateurs de l’EC (en particulier François Eymard-Duvernay et Laurent Thévenot) à avoir un regard critique par rapport à l’usage de la statistique, du fait de la réduction opérée par l’opération du codage statistique, mais surtout par rapport à l’usage de l’économétrie qui pose en plus la redoutable question du lien de causalité entre des variables.

9Cela explique que de nombreuses études statistiques menées dans le cadre de l’EC ont plutôt utilisé les méthodes d’analyse des données permettant la construction de typologies afin de contraster différentes formes de coordination, en particulier dans le domaine de la relation de travail ou des formes d’organisation. Personnellement, nous avons cherché à aller plus loin en essayant d’expliquer l’appartenance de tel ou tel individu statistique à un type et en proposant des facteurs explicatifs (voir notre article avec Daniel Szpiro sur la diversité des contrats de travail, 2011). D’autres chercheurs de ce courant (ou d’autres approches institutionnalistes) utilisent l’économétrie, mais toujours en étant sensibles aux problèmes de construction des données (et d’usage des nomenclatures) dans la conception et l’exploitation des questionnaires à visée statistique.

10La réalisation d’enquêtes qualitatives permet en amont de mieux préparer le passage au « quantitatif » ; mais quelle que soit la méthode empirique utilisée, on retrouve toujours le problème inhérent à l’imposition de catégories cognitives par le chercheur. Les contraintes de l’observation propre au programme de recherche de l’EC sont donc très coûteuses et supposent une longue période d’apprentissage afin d’acquérir ces différentes techniques et des horizons de recherche suffisamment lointains afin de les articuler sur un même objet avec des collaborations de nature différente.

11Ainsi, le repérage et l’estimation de différentes formes d’intermédiation sur le marché du travail supposent d’avoir des données systématiques sur les pratiques de recrutement des employeurs, données qui manquaient cruellement en France relativement à d’autres pays. C’est dans ce sens que nous avons élaboré un projet de questionnaire à visée statistique, avec E. Marchal (au CSO [5] et anciennement CEE [6]) et en collaboration avec l’ANPE, le Cereq et la Dares du ministère du Travail qui a produit l’enquête en 2005. Ce questionnaire s’est appuyé sur tout un travail préalable d’enquêtes qualitatives, pendant une dizaine d’années, qui a permis ensuite de définir des questions de façon plus pertinente, en étant attentif aux différences de contexte des répondants du fait de la diversité des entreprises. Les exploitations statistiques utilisant l’économétrie ont été publiées autour de 2010 et s’appuient sur un véritable travail d’équipe mené au CEE et regroupant sociologues et économistes. C’est donc un programme de recherche qui a duré une vingtaine d’années et qui se décline aujourd’hui suivant d’autres perspectives. Il nous paraît tout à fait opportun que les économistes hétérodoxes se lancent dans des programmes empiriques de grande envergure permettant la construction collective de bases de données, en équipe avec des sociologues ou des historiens.

4 – La théorie de la prise

12Pour finir, nous aimerions évoquer notre collaboration avec le sociologue Francis Chateauraynaud que nous avons rencontré au CEE en 1987, faisant de son côté sa thèse sur la « faute professionnelle » sous la direction de Luc Boltanski. Nous nous sommes rapprochés naturellement, car nous travaillions nous-même sur la sélection des salariés licenciés en référence au modèle (de justification) des Économies de la grandeur de Boltanski et Thévenot [1991]. L’étude du droit du travail nous a aussi beaucoup rapprochés ainsi que le rôle des dispositifs et des objets dans la coordination. Mais c’était justement le rôle des objets dans ce modèle de justification que nous trouvions problématique, car les objets peuvent être affectés par une grande incertitude ou encore revêtir l’apparence de formes conventionnelles comme dans les cas de produits contrefaits. L’incertitude sur la qualité des objets pose la question de l’usage stratégique des repères conventionnels qui ont a priori une grande puissance de coordination.

13C’est donc à l’intersection de la sociologie du jugement et de l’EC, que nous avons observé les actes de travail des commissaires-priseurs afin de saisir les opérations pratiques qui sous-tendent la valorisation des objets dans les cas de problèmes d’identification, d’authentification et d’évaluation. L’ensemble des travaux menés sur l’authentification des objets a pris corps quelques années plus tard dans l’ouvrage Experts et faussaires [1995] à l’issue d’un long parcours d’enquête (dans des domaines très différents), assez peu conventionnel du point de vue des normes disciplinaires de l’époque – mais peut-être serait-il encore plus improbable de nos jours, tant les effets de la spécialisation dans les sciences sociales se font sentir sur les voies de recherches contemporaines.

14Nous avons élaboré une théorie de l’expertise permettant de comprendre les modalités d’ancrage des catégories de jugement sans réduire la relation au sensible à l’état de pure « construction sociale », ou encore sans écraser la perception dans le monde sensible sous des jeux de catégories supposées informer constamment le jugement et son expression publique.

15L’ethnographie des séances d’estimation et de préparation des ventes publiques menées par des commissaires-priseurs a, de ce point de vue, joué un rôle décisif dans l’analyse des « prises » qui permettent de passer des perceptions aux qualifications des objets, et réciproquement [7]. Ce n’est évidemment pas un hasard si le choix du mot « prise », couramment utilisé sans être thématisé, fait écho à la « prisée », au fait d’« accorder un prix aux choses », ce qui évoque un double processus d’attention et de valorisation des objets, de passage des perceptions aux représentations, ou qualifications des objets.

16Cette approche ouvrait ainsi sur un vaste programme empirique en proposant de partir des moments d’épreuve dans lesquels se révèle l’ancrage corporel des jugements intersubjectifs ou des conventions nécessaires aux actes d’authentification sans lesquels les acteurs ne parviennent plus à identifier, classer et hiérarchiser les signes – d’où l’importance de l’entrée par les jeux stratégiques entre experts et faussaires. En ouvrant une voie « réaliste » au cœur des sociologies pragmatiques, la « théorie de la prise », dont l’étude sur l’évaluation des objets constitue la première mise à l’épreuve, a engendré de multiples programmes de recherches dans différentes sciences sociales [Bessy, Chateauraynaud, 2014].

17En économie, outre des proximités avec l’« économie des singularités » de L. Karpik [2007], avec l’idée qu’une prise n’est jamais donnée à l’avance, c’est surtout la question des processus d’apprentissage, du rôle des capacités d’arrière-plan et des savoirs pratiques dans la production de la « rationalité », individuelle ou collective, qui a formé l’angle principal de mes développements. Retrouver le rôle des « prises » dans le fonctionnement des organisations, passe par l’analyse des enjeux de mémorisation et de transmission de savoirs caractérisés par une forte dimension tacite, ainsi que sur le caractère largement incrémental de l’innovation technologique (lien avec la théorie évolutionnaire de l’entreprise, voir Bessy [2003]). Dans ce cadre, la « théorie de la prise » et la notion d’expertise distribuée qu’elle rend possible, ont permis d’approfondir l’étude de la protection de l’innovation et de ses différentes alternatives, ainsi que l’analyse de la gestion collective des droits de propriété intellectuelle [Bessy, Brousseau, 2006].

18Plus généralement, l’entrée par les « prises » sur les objets conduit à prendre en compte tous les intermédiaires qui participent à la construction des marchés : tantôt médiateurs, experts ou prescripteurs, ils peuvent aussi exploiter les imperfections informationnelles de façon stratégique [Bessy, Eymard-Duvernay, 1997]. C’est cette réflexion sur les intermédiaires de marché que nous avons approfondie dernièrement avec le sociologue Pierre-Marie Chauvin en nous intéressant en particulier à leur pouvoir de valorisation des biens et à sa légitimation [Bessy, Chauvin, 2013]. C’est un texte théorique dans lequel nous cherchons à définir un cadre d’analyse du pouvoir des intermédiaires, en croisant l’approche de l’EC et différents apports de la sociologie économique, afin de rendre compte de la diffusion de cadres ou de conventions d’évaluation. C’est à partir de ce développement théorique que nous proposons une lecture critique de l’ouvrage d’André Orléan sur L’empire de la valeur [2011], critique que nous avons développée dans un autre texte sur les théories de la valeur et de la valorisation [Bessy, 2013]. L’accent mis sur le pouvoir de valorisation des intermédiaires de marché permet de compléter l’approche en termes de processus mimétique qui, du fait de son statut de modèle, en reste à un niveau élevé de généralité et s’applique à des configurations très particulières. Nous nous inscrivons dans la perspective de l’auteur, mais peu développée dans son ouvrage, suivant laquelle le travail d’objectivation marchande, conduisant à la stabilisation d’un cadre d’évaluation, est un processus complexe qui doit être observé empiriquement au cas par cas.

Notes

  • [1]
    L’auteur a commencé par des études de sciences économiques et a également suivi un enseignement juridique. Bien que féru d’économie monétaire, il a opté pour un DEA d’Économie du travail à l’Université de Paris I, intéressé à l’époque par les travaux de François Eymard-Duvernay sur la pluralité des modes de gestion de la main-d’œuvre. Ce dernier a par la suite encadré sa thèse sur la réglementation des licenciements pour motif économique, à partir d’un travail de mémoire sur l’analyse sectorielle des licenciements économiques, un objet principalement statistique. C’est dans cette perspective qu’il est entré en 1987 au Centre d’études de l’emploi et qu’il a rencontré des sociologues qui faisaient des enquêtes de terrain.
  • [2]
    Les contributions rassemblées dans l’ouvrage collectif Droit et régulations des activités économiques posent la question du caractère exogène ou, au contraire, endogène, des relations entre droit et action économique, en présentant les critiques et les apports de la sociologie du droit (en particulier américaine) et de l’économie institutionnaliste (en particulier l’EC) par rapport à une conception exogène du droit.
  • [3]
    L’émergence de nouvelles formes d’organisation des activités des avocats pose la question d’une nouvelle régulation de la profession sortant de l’autorégulation assurée par l’Ordre et contrôlée par l’État, autorégulation qui était à la base du fonctionnement de ce que L. Karpik [2007] désigne comme le « régime professionnel classique ». Dans ce régime, le « marché » et l’action politique des avocats réussissent à s’articuler à partir du moment où ils mettent en œuvre des services personnalisés qui peuvent se décliner sous diverses formes, être produits dans un souci d’indépendance individuelle et collective, et encadrés par des dispositifs de contrôle. Le risque aujourd’hui, avec le nouveau « régime professionnel privé », est que le « politique », au sens de la défense des libertés fondamentales ou de la construction de nouvelles « causes », disparaisse en voulant réguler uniquement l’action économique des avocats à partir de la suppression des entraves à la concurrence.
  • [4]
    La notion de « marché » chez les économistes recouvre un ensemble de transactions sur un produit (ou un service) particulier, sur le travail pour le marché du travail. De notre côté, nous mettons l’accent sur la pluralité des conventions d’évaluation des produits ou des services, les principes marchands de valorisation constituant un mode de valorisation parmi d’autres.
  • [5]
    Centre de sociologie des organisations.
  • [6]
    Centre d’études de l’emploi.
  • [7]
    L’observation d’une centaine de séances d’estimation constitue une forme d’expérimentation (proche d’un protocole de psychologie cognitive) à partir de laquelle on a pu observer la façon dont ces experts articulent des facultés perceptuelles et des espaces de calcul.

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Christian Bessy
IDHE ENS-Cachan
Mis en ligne sur Cairn.info le 30/05/2014
https://doi.org/10.3917/rfse.013.0259
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