CAIRN.INFO : Matières à réflexion

1Il y a dix ans, Louis Chauvel annonçait dans un article largement discuté le « retour des classes sociales » [Chauvel, 2001] : elles auraient été quelque peu oubliées dans les années 1980 et 1990 par les sociologues et, plus encore, par les responsables politiques (notamment de gauche) ainsi que par les journalistes (dominants).

2Louis Chauvel montrait en particulier que si l’identification subjective à une classe avait décliné dans les enquêtes d’attitude [1] les inégalités entre catégories socio-professionnelles (conçues comme un instrument d’objectivation empirique des « classes ») [Briand, Chapoulie, 1985] avaient plutôt tendance à stagner voire à augmenter dans de nombreux domaines, créant une situation paradoxale de décalage croissant entre les dynamiques objectives, polarisant les groupes sociaux et leurs traductions subjectives, notamment sous la forme d’identification à une « classe ».

3Ajoutant la proportion des employés à celle des ouvriers, il rappelait aussi, contre les prophéties mendrasiennes de la « moyennisation » [Dirn, 1998, p. 21-24], le maintien d’un poids prédominant des « classes populaires » dans la structure des actifs et plus largement au sein de la population (lorsqu’on tient compte de la dernière catégorie occupée par les retraités).

4Ces constats ne semblent pas avoir été remis en cause par les évolutions récentes dans différents domaines tels que la santé, l’éducation, les conditions de travail, la consommation [2]… Comment alors expliquer ce sentiment de « disparition » qui persiste au sujet des « classes sociales », dans un contexte pourtant a priori favorable à un regain d’intérêt pour ce concept ?

1 – Un contexte à nouveau favorable ?

5Le contexte de la crise économique et financière mondiale, depuis 2008, semble favorable à un nouveau « retour » des classes sociales. Les théories économiques institutionnalistes sont plus présentes dans le débat public, même si elles restent fortement dominées dans le monde académique, comme le rappelle la mobilisation des économistes « critiques » dans l’Association française d’économie politique (AFEP). Le lien entre montée de l’endettement privé, déformation du partage de la valeur ajoutée au détriment des salariés et financiarisation, sous l’effet de la domination de fractions de classe liées à la finance, est apparu comme l’une des clés d’analyse de l’entrée en crise et de la dynamique de recomposition qui s’ensuit. De la science économique contemporaine, dans sa version plus « orthodoxe », résulte aussi aujourd’hui un regain d’intérêt pour les inégalités de revenus et de patrimoines, et pour leur rôle causal dans la crise de 2008, qu’illustre bien la thématique du 1 %, promue et illustrée par les recherches de Atkinson, Piketty et Saez [2011]. Le débat public laisse, d’une manière plus générale, plus de place à des notions comme les « riches », les « élites », l’« oligarchie », etc., et, à l’opposé, la « classe ouvrière », voire les « luttes de classes ».

6La critique des instruments dominants de mesure de la richesse contribue elle aussi, modestement, à réhabiliter l’étude des inégalités entre groupes sociaux : le rapport Stiglitz-Sen-Fitoussi sur la « mesure des performances économiques et du progrès social » de 2009, s’il n’emploie pas explicitement la notion de « classe », recommande néanmoins d’évaluer « les inégalités de qualité de vie entre personnes, catégories socio-économiques, sexes et générations (recommandation n° 7) » [Stiglitz et al., 2009], et plus largement les phénomènes de répartition inégalitaire, ce qui reste insuffisamment le cas dans les données de la statistique publique. Ce que les économistes néo-classiques prestigieux regroupés dans la commission Stiglitz recommandent donc désormais de faire – et qui commence à être suivi d’effets à l’Insee [3] – aurait-il été abandonné par les sociologues professionnels ?

7Ce paradoxe n’est pas sans fondement, si l’on se rappelle la centralité des « classes sociales » dans la production sociologique de l’après-68, illustrée par le grand nombre de recherches empiriques, notamment en matière de mobilité sociale [Bertaux, 1997]. La sociologie post-moderne s’est diffusée sous diverses formes et, avec elle, les prophéties de la fin des classes et plus largement des collectifs tels qu’ils étaient structurés dans le passé. C’est d’ailleurs précisément à l’aune d’un passé (honni ou idéalisé) que les « classes sociales » semblent aujourd’hui moins « centrales » ou moins « présentes ». Cet affaiblissement apparent résulte sans doute d’ailleurs beaucoup plus d’une disqualification dans le débat public (où les mots issus du mouvement ouvrier, comme « prolétariat » ou « classe ouvrière », ont perdu de leur légitimité, voire ont été largement démonétisés, comme le montre l’évolution du discours syndical en France) [Hetzel et al., 1998] que dans la recherche sociologique française et internationale. Celle-ci semble sur ce plan éloignée des représentations stéréotypées ou un peu hâtives des commentateurs en quête de « mutations » et autres « bouleversements » [Bourdieu, Passeron, 1963].

2 – Les classes sociales au cœur de la sociologie professionnelle contemporaine

8Faute de données empiriques (notamment de travaux lexicométriques), il est difficile d’aller très loin dans une discussion sur l’évolution de la place du concept de « classe sociale » dans les travaux sociologiques contemporains, qu’il s’agisse de la sociologie dans son ensemble ou de la sociologie économique proprement dite. Au milieu des années 1990, Gordon Marshall la réhabilitait, par exemple, dans un ouvrage intitulé Repositioning Class, au nom de la tradition « goldthorpienne » qui se réclame par ailleurs de l’individualisme méthodologique [Marshall, 1997]. Chaque champ national a ses propres spécificités et les Britanniques tendent à penser que l’une des leurs est l’obsession pour la question des « classes sociales ».

9Au sein de la sociologie économique, la référence aux classes sociales a été très importante au sein du groupe des « durkheimiens », spécialement chez Maurice Halbwachs et François Simiand [Steiner, 2005], tout en étant également présente dans la tradition wébérienne (avec la notion de « groupe de statut »). Elle l’est certainement moins dans la « nouvelle sociologie économique » américaine, qui fait du « réseau » un cadre d’analyse des structures sociales au sein desquelles les acteurs sont insérés. En pratique, les sociologues économiques étudient cependant les réseaux relationnels de certaines « classes » d’acteurs, comme dans le cas des entrepreneurs (commerçants) à Bali étudiés par Mark Granovetter [1995]. Mais, dans ce cas, la référence à la stratification sociale est combinée à la variable ethnique et l’enjeu de l’analyse est bien de comprendre quel type de réseau social est plus ou moins favorable au développement de l’activité économique au sein d’un groupe social particulier. La focalisation sur les entrepreneurs et les acteurs marchands conduit à resserrer la focale autour de groupes professionnels spécifiques au sein des élites, tendance que l’on retrouve bien sûr dans la « sociologie des professions ». Cependant, Richard Swedberg consacrait déjà en 1995, dans sa synthèse traduite sous le titre Une histoire de la sociologie économique, un chapitre à la « contribution néo-marxiste », où il présentait entre autres les travaux discutant l’unité de la « classe dirigeante » et sur la sociologie fiscale, évoquant notamment le sociologue marxiste Fred Block. En Europe, la « sociologie économique » contemporaine est souvent présentée à partir de la diversité des traditions disciplinaires, à l’intersection de l’économie, de la sociologie et des sciences politiques : les travaux de la political economy comme les recherches « régulationnistes » accordent aux « rapports de classes » un statut d’arrière-plan plus ou moins fondamental à l’étude des capitalismes. Dans l’ouvrage de synthèse de Carlo Trigilia, la notion de « classe » ne figure cependant pas dans l’index rerum, et n’a pas un statut conceptuel central, alors qu’elle est plus présente dans d’autres présentations de la « nouvelle sociologie économique » [Trigilia, 2002] [4]. Si la « classe » ne disparaît donc pas du tout des préoccupations de la sociologie économique contemporaine, elle semble en effet moins « centrale » qu’elle ne l’était, par exemple, dans les travaux de Maurice Halbwachs, en dehors de quelques auteurs et de certains courants.

10Le sentiment de disparition progressive ne semble cependant pas corroboré, en France, par divers phénomènes récents de l’actualité scientifique et éditoriale tels que l’écho des ouvrages de Michel Pinçon et Monique Pinçon-Charlot sur la « grande bourgeoisie » et, dans une optique plus politique, le « président des riches » [Pinçon, Pinçon-Charlot, 2011] ; l’enquête remarquable de Céline Braconnier et Jean-Yves Dormagen, sur la « démocratie de l’abstention » au sein de la Cité des cosmonautes à Saint-Denis, qui montre de façon concrète le décrochage entre « gauche » et « classes populaires » [Braconnier, Dormagen, 2007] ; les ouvrages de Didier Eribon sur sa propre trajectoire de « transfuge de classe », qui font écho à l’œuvre d’Annie Ernaux et à tout un courant d’analyse socio-psychologique des effets de la mobilité dans la France contemporaine. On pourrait multiplier les indicateurs de permanence des « classes sociales » dans la production sociologique, depuis les travaux de Bourdieu et Passeron dans les années 1960, jusqu’à ceux de Beaud et Pialoux sur la « condition ouvrière » (et non la « classe ouvrière », au passage), en passant bien sûr par Baudelot et Establet, qui ont été au centre de cette continuité. Celle-ci n’est pas sans lien avec le maintien contre vents et marées d’un usage de la nomenclature des PCS dans de nombreux travaux de sociologues. On pourrait aussi évoquer, plus récemment, les recherches de plus en plus nombreuses sur les inégalités (stimulée par un programme ANR lancé par François Dubet), même si recherche sur les « inégalités » en général est bien loin de signifier nécessairement approche en termes de « classe sociale ». Notons aussi le dynamisme de la « sociologie des élites », qui s’est traduit par la création d’un Groupe thématique au sein de l’Association française de sociologie [5].

11À l’échelle internationale, la sociologie de la stratification (qui s’incarne notamment dans les activités du Research Committee 28 de l’AIS [6]) est toujours un pilier de la discipline, au sein de laquelle on n’a pas renoncé à la discussion de l’existence et de la nature des classes, notamment dans une perspective d’étude de la mobilité sociale. Il convient à nouveau de citer les débats britanniques entre la tradition de Goldthorpe : récemment, des auteurs comme Bennett, Savage, Warde, Silva réintroduisent la dimension culturelle des classes. Une tradition marxiste reste aussi très vivante en sociologie, que l’on pense à Erik Ohlin Wright ou Michael Burawoy aux États-Unis, Jean-Pierre Durant, Alain Bihr et bien d’autres en France…

3 – Intégrer l’analyse des inégalités de classe objectives et celle de la construction symbolique des classes

12Pour entrer un peu plus encore dans le vif du sujet, il semble que nous ayons en France une approche originale des « classes », qui essaie de combiner, selon des dosages assez variés, l’analyse des inégalités objectives et une perspective à la fois constructiviste et historique, qui met l’accent sur la dimension symbolique des rapports entre classes, en l’étudiant de manière fine et à diverses échelles (y compris individuelle).

13Les inégalités objectives sont définies en termes de capitaux de natures différentes et pas seulement de revenus, en n’oubliant ni le capital social ni le capital symbolique. L’outil que sont les CSP et plus largement les nomenclatures socioéconomiques, est largement mobilisé, sans pour autant fétichiser un instrument qui a ses limites, comme tout instrument d’analyse historiquement construit.

14L’article de Pierre Bourdieu « Espace social et genèse des “classes” » [1982] [7] exprime cette intégration sur un plan théorique, mais les travaux empiriques ont en quelque sorte incorporé cette perspective, y compris en sociologie économique, par exemple en sociologie du crédit [8], ou dans le vaste domaine de la sociologie des professions, qui se rattache souvent à une sociologie des classes plus globale. D’où d’ailleurs un certain décalage par rapport à l’orientation des débats internationaux sous l’impulsion de Goldthorpe, où les classes sont parfois essentialisées ou définies de manière très déductive. Le développement d’une approche ethnographique a donné à ce vaste domaine une apparence quelque peu kaléidoscopique, mais gageons que, d’ici quelques années, de vastes synthèses se développeront pour proposer une analyse fine de la structure de classe de la société française contemporaine.

15Cette perspective originale sur les classes sociales s’appuie souvent sur l’analyse géométrique des données (AGD), qui formalise la conception multidimensionnelle de l’espace social. Cette approche a déjà fait ses preuves en sociologie des élites, comme par exemple dans l’étude du champ du pouvoir norvégien [Denord et al., 2011], où sont analysées les relations entre différentes fractions de la classe dominante étudiées du point de vue des types de capitaux, et notamment des formes de capital social possédé. Ce travail permet d’ailleurs d’établir les liens étroits et complexes existant entre le capital social (accumulé à travers les réseaux relationnels) et d’autres formes de capitaux. Les responsables politiques occupent, par exemple, dans cet espace une position singulière : moins dotés en ressources économiques et scolaires, ils sont au centre de denses réseaux relationnels qui « compensent » en quelque sorte le manque de ces autres ressources et leur octroient un pouvoir spécifique sur l’ensemble du champ. Au cœur du pouvoir se trouve plus précisément le « core of the core », selon une expression chère à Useem, On retrouve en fait l’« élite au pouvoir » “millsienne”, en position de coordonner stratégiquement différents segments institutionnels [Wright Mills, 2012]. D’autres travaux se développent aujourd’hui dans cette perspective [Lebaron, 2010] [9].

16Une série de travaux sur les pratiques culturelles et styles de vie menés dans différents pays [10] fait aujourd’hui apparaître, avec une permanence impressionnante, le poids prédominant de la variable « classe sociale », quelle que soit la nomenclature utilisée pour la mesurer : l’opposition de classe en matière de goûts et de pratiques reste massive et centrale, cela contre toutes les prophéties « anti-classistes » et « post-modernes ». Les résultats empiriques résistent aux discours plus ou moins inspirés, qu’ils émanent des acteurs eux-mêmes ou des sociologues un peu pressés de prendre leurs désirs pour la réalité.

17De la même façon, les travaux sur le « déclin du vote de classe » autour de Patrick Lehingue et d’auteurs comme Daniel Gaxie, Céline Braconnier, Jean-Yves Dormagen, etc., sont convergents : si l’on récuse une définition binaire du « vote de classe » comme celle développée par la tradition anglo-saxonne, on peut mesurer à quel point les appartenances de classe structurent toujours le vote, à condition de les saisir sous toutes leurs dimensions biographiques : type de résidence, liens interpersonnels, etc. Si les classes populaires n’optent plus majoritairement pour un vote de classe « socialiste » ou « communiste », leur comportement électoral n’en est pas moins spécifique, qu’ils se réfugient dans l’abstention, le vote « protestataire » (Front national) ou d’autres attitudes. Il faut ici réintroduire le déclin des formes structurées d’existence de la classe comme classe « pour soi » : doctrine (marxisme, socialisme), parti, syndicats, « culture de classe »… Le déclin de ces structures organisationnelles et de ces dispositifs est visible sur la longue durée, et renvoie aux débats sur l’évolution du « capital social » (au sens de Putnam) ou des formes d’intégration sociale (au sens de Durkheim, Simiand et Halbwachs…). De plus, la fermeture du champ politique se traduit aujourd’hui par une exclusion quasi totale des ouvriers et des employés du petit groupe de plus en plus homogène des « représentants » élus [Lehingue, 2011]. Les inégalités de classe face à la représentation politique ne sont qu’un aspect de la persistance de mécanismes profonds d’exclusion, qui reposent en grande partie sur l’intériorisation de la domination, c’est-à-dire sur la domination symbolique.

Notes

  • [1]
    Voir par exemple Louis, notamment le chapitre I.8.
  • [2]
    Un travail en cours mené au CURAPP-ESS étudie la dynamique multidimensionnelle des inégalités entre catégories sociales et les enjeux théoriques et méthodologiques d’une approche multidimensionnelle. On consultera, pour une actualisation, les données regroupées sur le site www.inegalites.org.
  • [3]
  • [4]
    En revanche, la notion de « classe » est beaucoup plus présente dans l’ouvrage La nouvelle sociologie économique de B. Lévesque, G.L. Bourque et E. Forgues chez Desclée de Brouwer, Paris, 2001.
  • [5]
  • [6]
  • [7]
    Repris dans P. Bourdieu, Langage et pouvoir symbolique, Seuil, Paris, 2001, p. 175-186.
  • [8]
    Voir par exemple les thèses d’Hélène Ducourant [2009] ou d’Ana Perrin-Hérédia [2010], entre autres travaux dans ce domaine.
  • [9]
    Voir le numéro de Actes de la recherche en sciences sociales : « Le pouvoir économique. Classes sociales et modes de domination (1) », n° 190, décembre 2011.
  • [10]
    Voir notamment Poetics, vol. 39, n° 6, p. 427-580 (décembre 2011) : Cultural Capital: Histories, Limits, Prospects, coordonné par Tony Bennett and Elizabeth Silva.

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Mis en ligne sur Cairn.info le 05/12/2012
https://doi.org/10.3917/rfse.010.0281
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