CAIRN.INFO : Matières à réflexion
Organisés tous les deux ans par les Chambres de Commerce et les Chambres de Métiers de la région Occitanie, les congrès Pro’crea accueillent tous les acteurs de la création et de la transmission d’entreprise autour de thématiques délibérément « poils à gratter ». Seul congrès professionnel à destination des acteurs de l’accompagnement et des jeunes entreprises, Pro’créa est un lieu d’échange, de réflexion et de formation Dominique Frugier livre ici quelques réflexions pertinentes et impertinentes sur l’édition 2017, qui s’est tenue à Sète les 14 et 15 septembre 2017.

1Après « Faut-il brûler les business plan ? » en 2013 et « accompagnateurs : obsolescence programmée » en 2015, le dernier congrès Pro’crea s’était donné pour thème « vers une ubérisation de l’accompagnement, outils et pratiques pour faire face aux mutations du marché de la création-reprise ». Comme de coutume, la thématique choisie a fait mouche, puisque le congrès a dépassé cette année les 300 participants et a atteint une réelle notoriété.

Disruption numérique et « ubérisation » de l’accompagnement

2En ouverture des débats, Grégoire Leclercq, fondateur en 2009 de la fédération des auto-entrepreneurs, puis de l’Observatoire de l’ubérisation, a rappelé le contexte de la question posée par les organisateurs du congrès. Selon l’auteur de l’ouvrage « Ubérisation, un ennemi qui vous veut du bien ? », ubériser consiste à modifier radicalement la chaîne de valeur d’un secteur en instaurant un nouveau modèle économique, qui tire parti des technologies. Le phénomène se situe à la croisée de trois tendances de fond : la révolution digitale, la révolution des modes de consommation, avec un consommateur connecté, informé et avide de partager et enfin l’essor de l’économie indépendante portée par les plateformes d’intermédiation... Dans son intervention, Grégoire Leclercq a bien fait la différence entre digitalisation de process (NDLR : on supprime le papier et on numérise, ce qui génère un gain de productivité via l’innovation de process) et modèles nés de l’économie numérique où le service fait appel à l’intelligence artificielle (dont les fameux algorithmes), le tout générant une quantité infinie de données potentiellement exploitables.

3On ne peut parler d’économie numérique sans évoquer les « irritants » qui l’accompagnent. Les irritants désignent par exemple le temps passé à chercher un numéro dans les pages jaunes pour réserver un hôtel, puis le temps passé à téléphoner aux établissements en question ou à leur envoyer une confirmation de réservation par fax… Comptez les irritants ! Booking et les autres ont rencontré le succès en supprimant ces irritants.

4Le numérique est dévastateur pour ceux qui ne produisent pas un service répondant aux besoins des utilisateurs d’aujourd’hui. À la suite de l’exposé de Grégoire Leclercq, on peut ainsi penser que le service d’accompagnement offert aux créateurs d’entreprise doit être de haute valeur ajoutée, facilement accessible, interactif et concentré sur l’accompagnement personnalisé : on imagine très bien un accompagnement utilisant toutes les ressources de l’intelligence artificielle, ce qui ne veut pas dire déshumanisé, mais renforcé par l’intelligence artificielle… L’accompagnement serait-il donc, lui aussi ubérisable ?

Un défi pour les structures traditionnelles

5Les « irritants » attirent ainsi de nouveaux acteurs, répondant mieux aux attentes grâce à des propositions (numériques) susceptibles de les supprimer, dans les écosystèmes. De plus, le numérique est source de données générant une grande richesse d’analyses possibles. Celui qui sait utiliser (plus que posséder) la data dispose d’un pactole. L’analyse faite par Grégoire Leclercq semble irréfutable.

6Les conséquences du développement des plateformes numériques d’intermédiation sont importantes et graves. D’abord, ces dernières « embarquent » un nombre croissant de travailleurs indépendants (les chauffeurs, les livreurs, etc.) qui ne sont pas suffisamment protégés socialement. Grégoire Leclercq considère que ces travailleurs pourraient être protégés par de nouvelles réglementations et il y œuvre actuellement avec les pouvoirs publics. Affaire à suivre.

7Mais des nouveaux modèles de même type pourraient aussi bien venir concurrencer les structures traditionnelles d’accompagnement. De nouveaux acteurs s’y emploient déjà de toute façon. Le problème est important, car cette nouvelle économie concurrente ne peut pas être réellement entravée : le créateur d’entreprise est totalement libre de ses choix de conseil et d’accompagnement par le web et les « ZubersZaccompagnants » (au fait, il n’a jamais appartenu à une structure). Il faut donc trouver des solutions pour les structures existantes en reconsidérant le niveau de service ou en s’engouffrant, seules ou en partenariat, dans l’univers des ZubersZaccompagnants. C’est sans doute possible, en s’appuyant sur l’énorme savoir-faire acquis par les Chambres de Commerce et de l’Industrie (CCI) et les Chambres des Métiers et de l’Artisanat, mais à condition de savoir à la fois s’adapter et cohabiter avec les nouvelles structures de l’écosystème.

8La cohabitation peut s’effectuer de deux points de vue : maîtrise de l’outillage numérique d’un côté ; partenariats avec les structures nouvelles, souvent privées, arrivant dans l’écosystème de l’accompagnement, d’un autre côté.

9Face à ces bouleversements amorcés du paysage de l’accompagnement, le public du Congrès a semblé à la fois avide de mieux comprendre la nouvelle réalité de son métier et résigné face aux changements de l’écosystème de l’accompagnement de la création et de la reprise d’entreprises. Comme si les récentes réformes des établissements publics avaient aussi montré que plus rien n’est désormais garanti dans le secteur…

Une nouvelle concurrence public/privé dans l’écosystème de l’accompagnement

10Maripier Temblay, professeur agrégée, est titulaire de la Chaire en entrepreneuriat et innovation de FSA ULaval. Elle a fait part aux congressistes des évaluations faites par les collectivités locales québécoises des politiques d’accompagnement et de financement de la création d’entreprises. Le terme d’évaluation effarouche facilement un Français. De plus l’évaluation qu’elle évoque tient compte de l’arrivée de nouveaux acteurs privés dans l’accélération. Qui peut faire mieux : le privé ou le public ?

11En France aussi on observe un nouvel écosystème, avec l’arrivée de nouveaux acteurs privés développant des accélérateurs. Ajoutons aussi le développement du crowdfunding equity. Des capitaux privés s’investissent désormais dans la création d’entreprise en France, alors qu’on en manquait cruellement. Il apparaît donc que les structures publiques ou parapubliques (financées par des fonds publics) se trouvent concurrencées par l’accompagnement et le financement privés.

12En regardant en arrière, on ne peut pas oublier que la création des structures publiques d’accompagnement et que la création de fonds publics subsidiaires ont été en partie justifiées par l’absence d’initiatives et de fonds privés. L’initiative privée est désormais arrivée : doit-on donc s’en plaindre ? La carence du privé avait généré des systèmes d’accompagnement et de financement publics, ce qui a permis de développer des compétences très importantes dans le secteur public. Il serait d’intérêt général de les conserver. Ils pourraient être considérés comme des biens communs.

13La question est alors de savoir si une cohabitation est possible entre systèmes publics d’aide à la création d’entreprise et initiatives privées. La situation est d’autant plus paradoxale que les porteurs de projets se trouvent désormais devant une offre très abondante. On leur reproche de picorer d’une structure à l’autre, mais est-ce vraiment utile de s’emporter contre le comportement des jeunes générations ? Rappelons qu’un des points de l’éthique de l’accompagnement est d’accepter le fait que le porteur de projet n’appartient à personne.

Remettre le porteur de projet au centre

14Un nouvel enjeu pour les organisations publiques et parapubliques deviendrait donc la qualité des partenariats entre structures privées et publiques. Ainsi, un « territoire » accueillant un accélérateur privé (de bonne qualité) ne devrait-il pas s’en enorgueillir ? Pour les têtes de réseau publiques et parapubliques, l’enjeu serait désormais de disposer d’une diversité d’acteurs de l’accompagnement et d’assurer le partenariat entre les différentes structures. Ce serait sans doute une nouvelle dimension à développer du métier des structures d’accompagnement.

15Pourquoi ne pas rêver à une fluidité des parcours entre structures où le porteur de projet bénéficierait du mieux de chacun, avec des règles du jeu pour éviter le « picorage » pur ? Maripier Tremblay a rappelé ce slogan de Sylvie Sammut : remettre le porteur de projet au centre de l’accompagnement. Autrement dit, tout faire pour que le porteur de projet bénéficie du maximum de soutien, ici ou ailleurs, avec une approche qualitative, plutôt que de fonder l’efficacité de l’accompagnement uniquement sur celle de la structure et sur la productivité basique de l’accompagnement en volume.

16À côté des accélérateurs, des entreprises privées s’appliquent à attirer des porteurs de projets, misant sur cette fluidité possible des parcours qu’ils perçoivent grâce à l’abondance d’information et aux réseaux sociaux. Elles proposent des concours de projets ou offrent de l’accompagnement sous forme de mentorat. Leur modèle est finalement fragile car la prestation d’accompagnement proposée n’est pas complète et déléguée à des mentors de compétences variables ; la publicité nourrit ces entreprises, mais que vaut réellement leur prestation dont les bénéficiaires finaux seraient finalement « les chercheurs de jeunes porteurs de projets » ? En tout cas, ces acteurs offrent des possibilités de visibilité très significatives et sont nettement meilleurs en termes de communication que les structures d’accompagnement usuelles. Il faut y réfléchir.

17Le rêve de la fluidité des parcours entre structures a forcément ses limites. L’arrivée de certains acteurs privés mus uniquement par la prédation de projets, certes minoritaires, est une réalité. Une des fonctions légitimes du secteur public serait d’assurer la régulation, sinon la police du secteur. L’idéal serait que tous les acteurs publics et privés se concertent et normalisent ce qui doit l’être. L’inspiration des parties en présence pourrait reposer sur la notion de biens communs, c’est à dire reconnus par tous, tels qu’un centre de ressources de bonnes pratiques d’accompagnement ou la reconnaissance en commun et la gestion collaborative d’une structure de référence d’aide à l’orientation des porteurs de projets. Prix Nobel d’économie, Elinor Ostrom a proposé des définitions des biens communs et en a déduit des principes de leur gestion, sources « d’arrangements institutionnels ».

L’écosystème de l’accompagnement bouge : veille et prospective s’imposent

18Les chercheurs étaient en pointe lors des deux derniers congrès de PROCREA pour alimenter cette formidable capacité des organisateurs à saisir les signaux de mutations dans l’écosystème. Pour les précédents congrès, il était question de la remise en cause des business plans et l’impact de la théorie de l’effectuation et des nouvelles méthodologies de management de projets (design thinking, lean start up,…). Cette fois-ci, les chercheurs observent comme les praticiens les mutations de l’écosystème sans pouvoir prédire l’aboutissement de ces mutations. Il serait utile de développer le champ de recherche sur des hypothèses et des prédictions de modélisation de l’écosystème de l’accompagnement.

19Le sujet est complexe et intéressant. Les chercheurs pourraient dans ce cadre travailler sur l’observation des signaux faibles et forts avant-coureurs des évolutions de l’écosystème et aider les praticiens à mettre en place des systèmes de veille et d’analyse. Idem en matière de modélisation potentielle des réseaux d’acteurs et des réseaux de valeur de l’accompagnement.

20En tout état de cause, les débats entendus dans les couloirs du congrès sur un éclatement de la bulle de « l’uber accompagnement » et sur le développement d’un enfer de la financiarisation de la création d’entreprise n’apportent rien. Certes, le nombre d’acteurs et d’initiatives privés va se développer grâce à l’ubérisation : le numérique permet d’attaquer les irritants du secteur. Comme la profitabilité du secteur de l’accompagnement est limitée, il est probable qu’une bulle éclate. Mais on sait que les éclatements de bulle permettent de trier les acteurs et de repartir sur des bases plus saines. Le développement dans le secteur de l’accompagnement d’acteurs privés ne sera pas remis en cause et repartira de plus belle sur de meilleures bases. Il faudra alors surveiller la concentration économique ou l’apparition de phénomènes oligopolistiques.

21Quant à la financiarisation de la création, se traduisant par des trocs d’accompagnement par des acteurs privés en échange de prises de participation dans les projets de création, elle constitue elle-même un beau sujet d’observation du terrain et un beau sujet de recherche pluridisciplinaire. On le disait plus haut : un afflux de capitaux privés s’investissant dans la création d’entreprise en France correspondait à une attente : on ne peut pas s’en plaindre, mais la question d’une régulation se posera peut-être.

22En tout état de cause, l’existence de structures d’accompagnement d’intérêt général pouvant conseiller les porteurs de projets sur leur stratégie vis-à-vis des investisseurs privés demeure un atout de l’écosystème français.

23Finalement, l’ubérisation modifie non seulement l’écosystème de l’accompagnement à la création d’entreprise, mais elle modifie aussi le comportement des porteurs de projets de création. Une conséquence est que les réseaux d’accompagnement en place, d’essence publique ou parapublique, s’en trouvent concurrencés. Une première piste est pour eux 1) de se mettre en capacité de travailler en partenariat avec les nouveaux acteurs ; 2) d’examiner les questions liées à la régulation du marché de l’accompagnement. Il reste que ces réseaux, ainsi que les institutions subventionnant la création d’entreprise, ont construit au cours de ces trente dernières années un savoir faire indéniable et contribué à faire de la création d’entreprise un avenir possible pour chacun. Une bonne évaluation de cette action apparaît nécessaire pour mettre en valeur ces formidables acquis qui deviendraient des biens communs, pour ainsi éviter un débat uniquement idéologique sur les rapports public/privé.

Pro’créa : après la réflexion, l’action ?

Marie-Hélène Girbau-Grimoin[*] et Yann Papastratis[**]
Après six éditions en tant qu’organisateurs de Pro’créa, congrès des professionnels de l’accompagnement entrepreneurial, nous n’avions aucun doute sur l’appétence des structures d’accompagnement et de leurs équipes pour réfléchir sur l’évolution de leur activité et leurs métiers. La participation croissante au congrès et la qualité de son évaluation par les congressistes nous le prouvent un peu plus à chaque édition. De l’évaluation de l’accompagnement jusqu’à l’ubérisation, en passant par l’obsolescence programmée des organisations, toutes les thématiques traitées dans le cadre du congrès ont été propices à cette réflexion. Voici donc près de dix ans que nous surfons sur cette attente pour proposer aux acteurs de la création-reprise d’entreprise de toute la France un évènement récurrent au cours duquel ils ont l’occasion de s’extraire de leur quotidien, de prendre du recul et d’échanger entre pairs sur le devenir de leur métier.
En revanche, nous sommes moins sûrs de l’impact réel des travaux de Pro’créa sur l’organisation effective des structures et sur les missions des accompagnants. En six éditions, plus de 1100 professionnels de 430 structures différentes, issus de l’ensemble du territoire national et de tous les réseaux, ont participé une ou plusieurs fois au congrès. Comment la réflexion et les échanges provoqués dans le cadre de Pro’créa ont-ils contribué à l’évolution du métier de conseiller, de formateur ou de manager ? Finalement, que se passe-t-il quand ces professionnels rentrent dans leurs structures respectives, forts de nouvelles idées, de nouveaux concepts, de nouvelles pratiques ?
Nous espérons, bien entendu, que nous contribuons modestement à faire bouger les lignes, et certains signes nous laissent penser que c’est effectivement le cas. Pour autant, nous ne sommes pas naïfs. Nous évoluons tous deux au sein ou en périphérie des structures d’accompagnement dites « classiques » depuis suffisamment longtemps pour savoir que ces organisations ont du mal à évoluer et à se réformer. Les opérateurs conseillent à leurs clients entrepreneurs d’être agiles pour faire face à un monde en perpétuelle évolution. Mais sont-ils eux-mêmes capables de l’être ?
En dépit des contraintes administrativo-financières qui semblent toujours davantage entraver la capacité réactive des grands réseaux d’accompagnements, nous voulons résolument croire que les structures classiques et parapubliques sauront mettre en œuvre les indispensables partenariats public-privé unanimement prônés au cours du dernier Pro’créa. Partenariats qui seuls pourront permettre de transformer la menace des ZuberZaccompagnants cités plus haut en véritables opportunités pour tous les acteurs de l’écosystème, classiques comme modernes.
Face à certains immobilismes que nous constatons sur le terrain, nous refusons de baisser les bras et de renoncer à « secouer le cocotier », comme nous le faisons avec Pro’créa depuis presque une décennie. Que Pro’créa soit devenu depuis quelques années une vraie courroie de transmission entre monde de la recherche et praticiens, et mieux encore que nous ayions contribué à faire des acteurs de l’accompagnement un thème de recherche, (comme le suggère Dominique Frugier) nous impose encore plus de continuer !
Au fil des éditions du congrès, nous rencontrons des femmes et des hommes qui ont envie de faire bouger les choses et qui, à leur échelle, participent à l’évolution du métier d’accompagnant. Ils sont sur le terrain ou dans des bureaux et ils testent de nouvelles méthodes, de nouveaux outils, parfois ils en inventent. Ils ne sont tout simplement pas résignés. Alors pourquoi le serions-nous ?
Nous revendiquons de continuer à être les insupportables et irritants poils à gratter de ce si formidable écosystème de l’accompagnement entrepreneurial.

Notes

  • [*]
    Marie-Hélène Girbau-Grimoin, spécialiste de l’écosystème entrepreneurial, a fondé en 2016 la société Innovations en Développement Economique et Entrepreneuriat (IDEE) après une riche expérience dans le secteur bancaire et en milieu consulaire. IDEE est spécialisée dans le montage de projets dont la finalité est la dynamisation de l’entrepreneuriat sous toutes ses formes et le développement économique des territoires. Marie Hélène Girbau-Grimoin est diplômée de Montpellier Business School, de l’Institut Technique de Banque et appartient à la treizième promotion du Cycle des Hautes Études pour le Développement Économique. En 2008, elle a créé Pro’créa pour le compte de la CCI Languedoc Roussillon et continue aujourd’hui encore à codiriger son organisation.
  • [**]
    Yann Papastratis est en charge de la coordination de la création-transmission d’entreprises depuis 2005 à la Chambre régionale de métiers et de l’artisanat du Languedoc-Roussillon, puis d’Occitanie, au cœur des problématiques de l’entrepreneuriat. Passionné par la gestion de projet, le management transversal et l’évènementiel, il a rejoint l’organisation du congrès Pro’créa en 2009 pour la seconde édition. Yann Papastratis est diplômé de l’ESC Clermont-Ferrand et titulaire d’un DESS d’administration des collectivités territoriales de l’université de Montpellier.
Dominique Frugier
Dominique Frugier est professeur honoraire d’entrepreneuriat à l’Ecole Centrale de Lille et membre du comité de rédaction d’Entreprendre & Innover.
Dernière publication diffusée sur Cairn.info ou sur un portail partenaire
Mis en ligne sur Cairn.info le 12/06/2018
https://doi.org/10.3917/entin.035.0059
Pour citer cet article
Distribution électronique Cairn.info pour De Boeck Supérieur © De Boeck Supérieur. Tous droits réservés pour tous pays. Il est interdit, sauf accord préalable et écrit de l’éditeur, de reproduire (notamment par photocopie) partiellement ou totalement le présent article, de le stocker dans une banque de données ou de le communiquer au public sous quelque forme et de quelque manière que ce soit.
keyboard_arrow_up
Chargement
Chargement en cours.
Veuillez patienter...