Le dilemme de l’innovateur, qui décrit une situation dans laquelle une entreprise établie échoue face à l’innovation de rupture, qu’elle s’y engage ou pas, n’est pas dû au manque d’information ou à l’incompétence du management. Le chercheur Clayton Christensen [1] montre que l’hésitation face à la rupture est rationnelle et à relier au modèle d’affaires, reflet de l’identité de l’organisation. Réussir face à la rupture nécessite de bien comprendre son modèle d’affaires et les contraintes qu’il pose à l’organisation.
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Résumé
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Auteur
Philippe Silberzahn
Philippe Silberzahn est professeur à EMLYON Business School et chercheur associé à l’École Polytechnique, où il a reçu son doctorat. Spécialiste de la stratégie, de l’entrepreneuriat et de l’innovation, ses travaux portent sur la façon dont les organisations gèrent les ruptures et les situations d’incertitude radicale. Il a plus de vingt ans d’expérience comme entrepreneur et dirigeant d’entreprise. Il est diplômé de la Sorbonne et de la London Business School. Son dernier ouvrage, Constructing Cassandra: Reframing intelligence failure at the CIA, 1947-2001, étudie comment une organisation échoue à comprendre les ruptures de son environnement.
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- Mis en ligne sur Cairn.info le 19/09/2013
- https://doi.org/10.3917/entin.018.0014
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