Les points forts
- L’évaluation de la performance des incubateurs est un exercice complexe, dans la mesure où la réussite des jeunes entreprises hébergées dépend aussi d’autres facteurs que la qualité de l’accompagnement.
- Les démarches externes –par les résultats économiques des entreprises hébergées- se combinent avec les analyses internes – qualité des processus de l’incubateur-.
- On aura beau multiplier les critères et sophistiquer le processus d’évaluation, suibsistera toujours une réalité non mesurable : la dimension de l’ apprentissage. On peut échouer à créer son entreprise, même dans un incubateur, et avoir appris à entreprendre.
1Depuis 30 ans, la mondialisation de l’économie a conduit à une plus grande circulation des capitaux et a orienté les grandes entreprises dans des logiques de restructuration et de délocalisation importantes. Pour faire face à ces nouveaux comportements qui fragilisent les économies nationales, les Etats ont investi d’une part dans une démarche de sensibilisation à l’entrepreneuriat et d’autre part dans la mise en place de structures d’accompagnement à la création d’entreprise.
2L’un des dispositifs le plus communément utilisé est l’incubateur. Il contribue à la création et au développement de nouvelles entreprises innovantes, généralement à fort potentiel de création de valeur, grâce à un ensemble de dispositifs d’accompagnement. L’ensemble des travaux menés sur les incubateurs ont montré qu’ils recouvraient une réalité multiple. Ainsi, plusieurs types d’incubateurs existent et leur classification se fait selon, d’une part, les sponsors principaux (privés ou publics) et selon, d’autre part, les objectifs assignés par ces derniers (développement économique, innovation).
3L’analyse du fonctionnement des incubateurs a fait l’objet d’importantes recherches mettant en avant les spécificités et les apports de ce type de structure dans la dynamique entrepreneuriale des pays. Certaines questions font aujourd’hui l’objet de réflexions approfondies dont celle de la performance.
4La performance s’inscrit comme un déterminisme commun à l’ensemble des dispositifs d’accompagnement à la création d’entreprise : labels spécifiques pour les accompagnants à la création d’entreprise, processus d’évaluation de ces derniers [1] … Si la question de l’évaluation des incubateurs est acquise, il reste à définir des critères de performances pertinents. L’aspect polymorphique des incubateurs (caractéristiques régionales, publiques, spécialisés ou non….) complique la définition et la mesure d’indicateurs de performance. Jusqu’à présent, les travaux de recherches menés n’amènent qu’une réponse partielle.
5Ce texte présente une analyse critique de ces mesures et discutera de la manière de les améliorer en plaçant sa réflexion au niveau des déterminants du processus d’incubation.
Une difficulté liée au choix des instruments de mesure
6Mesurer la performance d’un incubateur est complexe. Cette problématique peut être abordée sous deux angles :
- D’un point de vue externe : qu’apporte l’incubateur au tissu économique et social ? C’est l’une des premières approches utilisées dans la littérature, car elle permet de légitimer les différents fonds investis dans ce type de structure.
- D’un point de vue interne : comment fonctionne l’incubateur ? Les services apportés sont-ils efficaces et répondent-ils aux attentes des hébergés ? Pour répondre à ces questions, différents indicateurs ont été utilisés dans des modèles plus ou moins complexes [2]. Nous distinguerons deux types d’indicateurs : objectifs et subjectifs (cf. tableau 1).

7L’utilisation des mesures objectives fait appel à plusieurs types de critères : des variables économiques et d’activité.
8Les premières s’attachent au nombre d’entreprises et d’emplois créés, au taux de survie des projets, aux subventions obtenues et aux taxes récupérées. Elles permettent d’analyser l’influence de l’incubateur sur le moyen-long terme et intéressent principalement les financeurs des structures d’incubation. Il est recommandé de croiser ces variables avec les coûts engagés pour obtenir une approche du rendement de l’incubateur. Toutefois, la notion de coût engagé peut poser problème lors de sa conceptualisation? [3]. De même, des coûts cachés peuvent exister (coût d’opportunités? [4]). On peut croiser ces résultats avec les objectifs de la structure d’incubation pour se donner une idée de son efficacité (Est-ce que les résultats atteignent les objectifs escomptés ?).
9Les mesures d’activité font références aux taux d’occupation, d’entrée et de sortie de l’incubateur. Ces dernières sont liées aux stratégies de l’incubateur et à sa politique de sélection. Croisées avec des données économiques, elles peuvent aider dans l’observation d’un dysfonctionnement et permettre de le résoudre.
10Des mesures subjectives peuvent être utilisées, telles que des indicateurs sociaux (ex : évolutions des mentalités vis à vis de la création d’entreprise) ou de satisfaction. Ces variables subjectives ne permettent pas d’analyser seules les incubateurs mais complètent les observations objectives (en donnant une idée de l’utilité perçue de la structure par rapport à ces services).
11Pourtant, malgré la multiplication des variables, des limites théoriques et méthodologiques peuvent être identifiées.
12Premièrement, d’un point de vue théorique, il faut s’interroger sur la notion de réussite et de performance d’un incubateur. A partir de quel moment le processus d’incubation peut-il être considéré comme une réussite ? Si l’on fait référence au cycle de vie de l’entreprise : est-ce lors de la création de l’entreprise, lors de la sortie de l’incubateur, lors des premières ventes ?
13De la même manière, comment appréhender un échec ? Est-ce la sortie de l’incubateur sans la création de l’entreprise, un investissement disproportionné par rapport à la rentabilité du projet [5] ? Il faut aussi souligner la vertu d’apprentissage de l’échec, jamais prise en compte par la recherche perpétuelle de résultat.
14Deuxièmement, il faut aussi être attentifs aux biais méthodologiques des évaluations et autres enquêtes de performance. Ainsi, elles subissent des effets d’auto-sélection, les entreprises qui ont le plus de chance de réussir répondent plus facilement à ces enquêtes [6]. La difficulté d’obtention de données homogènes en quantités suffisantes empêchent aussi de faire des comparaisons.
15Il existe des limites liées aux variables et mesures utilisées dans les études. Par exemple, il est difficile de savoir si les emplois créés ou le taux de survie des entreprises sont liés directement à l’action de l’incubateur.
16Par extension, certains critères peuvent être difficiles à quantifier? [7]. Comment savoir si l’argent investi a été correctement utilisé ? Le problème de l’évaluation provient alors de nombreux articles « promotionnels », ne permettant pas de connaître la valeur apportée par ces structures. D’autres facteurs, tels que l’influence du marché ou les compétences du dirigeant peuvent aussi expliquer la réussite d’un projet. La survie peut être attribuée aux caractéristiques de l’entreprise plus qu’à celle de l’incubateur.
17Sur ce dernier point, Phan, Siegel et Wright [8] soulignent que les incubateurs sont des structures qui permettent à l’entreprise de maintenir sa durée de vie. L’utilisation de cette mesure peut poser un problème d’ordre théorique et peut dépendre des stratégies de sélection employées initialement par les structures. La seule manière de pouvoir l’utiliser, selon eux, est de le faire dans un esprit comparatif entre différentes structures.
18Concernant la création d’emplois, il faut aussi se rendre compte que toutes les entreprises ne sont pas équivalentes. Certaines nécessitent plus de ressources et créeront plus de valeur que d’autres.
19Un ultime éclairage concerne l’utilisation du chiffre d’affaires de l’entreprise. En effet, l’inexistence de ventes, lors des premières étapes de la création, rend difficile la comparaison entre les entreprises hébergées.
Les précautions d’analyse face à des mesures imparfaites
20Pour compenser ces limites, la tendance est à l’augmentation du nombre de critères et au recoupement des sources d’information. Les recherches les plus récentes préconisent l’utilisation d’études comparatives ou « benchmark » pour multiplier les angles d’analyse et pour établir un consensus sur le type de variables à utiliser. Il est conseillé de mettre en place une évaluation constante, basée sur des critères uniformes [9] et d’engager différentes méthodes d’analyse pour recouper les résultats [10].
21Il est aussi recommandé d’éviter de confondre le succès de l’incubation et le succès de l’entreprise hébergée : le processus d’incubation peut avoir parfaitement fonctionné sans que l’entreprise ne réussisse à s’implanter durablement (ex : concurrence trop élevée). De même, les résultats obtenus ont peu de signification s’ils sont liés à la réussite d’entreprise marginale pour l’incubateur.
22Toutefois, le « benchmarking » n’est pas à toutes épreuves et peut aboutir à une évaluation descriptive, ne permettant pas d’aller plus loin que le simple énoncé des données obtenues.
23Au niveau français, ces préconisations ont été plus ou moins intégrées. La norme Afnor (NFX50-770) sur les pépinières agit comme cadre à cette évaluation annuelle. Elle porte sur, d’une part, les missions de la structure et, d’autre part, la mise en place des « bonnes pratiques ». Pourtant, quelques critiques peuvent être émises. Ce document apparaît comme généraliste et assez peu adapté à toute évolution de l’accompagnement. Par exemple, il n’appréhende pas la formation des chargés d’affaires, ni ne fournit de norme par rapport aux différents documents à formaliser pendant le processus d’incubation ; de plus, aucune indication n’est présente sur les caractéristiques du porteur de projet. Face à ces lacunes, la question de l’évaluation est posée. La norme ne met pas en place de moyens de contrôle spécifique, posant un problème de lisibilité et de légitimité de l’évaluation effectuée.
24Outre l’augmentation du nombre d’indicateurs, l’intérêt d’un bon système d’évaluation est de permettre des comparaisons entre les différentes structures. Quand il n’existe pas de structures comparables, l’incubateur peut chercher à vérifier la qualité de ses résultats avec un groupe similaire d’entreprises (hors incubation) et voir, si les entreprises qu’il héberge, se développent plus (ou moins) rapidement que des entreprises qui n’ont pas obtenu l’aide de l’incubateur. L’une des principales difficultés de cette méthode dite du « groupe de contrôle » est qu’il faut être capable de trouver un groupe similaire d’entreprises. Cette méthode présente aussi l’inconvénient de comparer des entreprises qui ne sont pas dans des environnements concurrentiels équivalents (les entreprises hébergées sont d’une certaine manière protégées de l’extérieur).
Vers de nouveaux indicateurs
25Comment améliorer l’évaluation des incubateurs ? Visiblement, la littérature mobilisée n’apporte pas de réponse claire à la question posée. Dans cette dernière partie, il importe de proposer de nouvelles perspectives de mesures. La première passe par une meilleure compréhension du fonctionnement du processus d’incubation et des incubateurs. La seconde intègre l’apprentissage comme variable centrale de performance.
La compréhension du processus d’incubation comme facteur de performance
26Le processus d’incubation est la résultante de trois mécanismes importants : la sélection de projets prometteurs, un apport de ressources et compétences et l’accès à un réseau [11].
Les pratiques de sélection
27Dans quelles mesures, la réussite des structures d’accompagnement est-elle imputable aux apports et non à la sélection de l’incubateur ?
28Bien que la sélection de projet puisse aider dans l’établissement d’une meilleure performance, ce n’est pas un processus simple. Elle peut faire intervenir différents acteurs, partenaires ou sponsors de l’incubateur (investisseurs privés, autorités locales) et s’étaler sur plusieurs étapes itératives proches de celles observées dans les opérations de financement par capital-risque.
29Dans la pratique, il apparaît que les critères de sélection sont plus souples lorsque le taux d’occupation n’est pas assez élevé. De même, les incubateurs recherchent une rente régulière pour financer la structure ou peuvent choisir de faire confiance au marché pour sélectionner les entreprises les plus méritantes après leur sortie de l’incubateur. Des études montrent que des stratégies utilisant plusieurs critères de sélection ou orientées sur une sélection plus flexible de projets permettent d’obtenir de meilleurs résultats [12].
Les services fournis aux entreprises hébergées
30Durant le processus d’incubation, l’entreprise hébergée reçoit plusieurs types d’aides et de services. Ces derniers peuvent être divisés en ressources physiques (tangibles) et en savoirs et connaissances (intangibles).
- Les ressources tangibles se réfèrent aux ressources administratives classiques (location, équipement, Internet, téléphone et imprimantes) et aux ressources plus techniques obtenues grâce à la proximité avec une université ou un laboratoire (comme l’accès à du matériel technologique permettant le développement du projet).
- Les ressources intangibles peuvent être divisées en connaissances basiques et avancées. Les connaissances basiques correspondent aux différentes formations et apprentissages donnés pendant l’accompagnement (par exemple, des cours de marketing, de finance ou de stratégie). Les connaissances avancées s’obtiennent durant des séances de coaching ou de conseils et doivent permettre de répondre de manière plus spécifiques aux besoins des entreprises hébergées.
Les réseaux
31La position centrale des incubateurs au sein des systèmes d’appui à la création d’entreprises, confère à ces derniers plusieurs rôles relationnels. Ces derniers peuvent être internes ou externes à la structure.
32D’un point de vue externe, l’incubateur joue un rôle de médiateur entre les différentes parties prenantes de la création comme les organismes d’aides (OSEO), les investisseurs (capitaux-risqueurs, Business Angels) et les porteurs de projet. En tant que transmetteur d’informations, il permet à ces différents acteurs de découvrir de nouveaux projets plus facilement [16].
33D’un point de vue interne, il joue le rôle de soutien moral et d’apporteur de nouvelles ressources pour les entreprises hébergées. Les recherches les plus récentes montrent que les interactions du porteur de projet avec son chargé d’affaires permettent d’accéder plus facilement aux différents conseils, connaissances et compétences internes de la structure et évitent le désengagement et l’isolement des créateurs de projet [17].
Prendre en compte l’apprentissage pendant le processus d’accompagnement
34Les incubateurs ne sont pas seulement des instruments de création de valeur (monétaire), ce sont aussi des lieux d’apprentissage. Cette notion a souvent été partiellement occulté par la littérature sur l’incubation car elle intègre différentes dimensions qui rend difficile son opérationnalisation. Ainsi, l’apprentissage peut être analysé au niveau de l’individu ou de l’organisation. On distingue deux lectures possibles : de manière simple, l’apprentissage est fondé sur la répétition et l’imitation. Il permet la réplication de certains procédés, tout en ne remettant pas en cause le fonctionnement de l’entreprise qui le met en place. Enfin, de manière plus complexe, il favorise la créativité et l’innovation au sein des entreprises. Le rôle de l’incubateur se situe à ce niveau là et ne devrait pas être écarté du processus d’évaluation. Il permet le développement de routines nécessaires à la survie de l’entreprise et aide cette dernière sur la voie du succès. Claret, Charreire-Petit et Ben Mahmoud Jouini [18] montrent que les services avancés tels que le coaching permettent d’améliorer les compétences stratégiques des créateurs tandis que les formations obtenues durant l’incubation soutiennent les capacités opérationnelles de l’acteur.
Conclusion
35L’analyse de la performance des incubateurs a fait l’objet de nombreux développements théoriques et pratiques. La multiplication des outils d’analyse et instruments de mesure pose la question de la pertinence de ces mesures.
36Plusieurs courants peuvent être observés. Le premier souligne que les parties prenantes de l’incubateur orientent les objectifs de celui-ci et doivent donc orienter les résultats attendus et les indices de performance [19]. Le deuxième prône une uniformité des variables de performance au regard du partage des missions [20].
37Dans ce travail, nous avons présenté quatre déterminants souvent utilisés dans la littérature. Ceux-ci peuvent être intégrés dans le processus d’évaluation. La cohérence avec laquelle ces variables sont agencées donne une idée de la qualité du processus d’incubation observé.
38Dernièrement, Messeghem, Naro et Sammut [21] proposent d’analyser les incubateurs de manière multidimensionnelle aux travers de tableaux de bord prospectifs [22]. Ils ajoutent aux classiques dimensions économiques et de satisfaction, des indicateurs liés au processus d’accompagnement et à l’apprentissage. Il nous semble que c’est dans ces directions que les prochaines recherches doivent évoluer.
Notes
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[1]
Voir les références suivantes : Commission Européenne, « Final Report: Benchmarking of Business Incubators », Centre for Strategy and evaluation Services, 2002. Ernst et Young, « Evaluation à mi-parcours des incubateurs d’entreprises innovantes liés à la recherche publique », Rapport de synthèse final, 2003. MESR, « Les incubateurs d’entreprises liés à la recherche publique : état de la situation et bilan au 31 décembre 2006 », coordonné par le Ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche, 2007.
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[2]
S.A. Mian, « Assessing and Managing the University Technology Business Incubator: an Integrative Framework », Journal of Business Venturing, Vol.12, 1997, pp.251-285.En ligne
-
[3]
Dans sa forme la plus simple, ce sont les subventions obtenues (dans le cadre des incubateurs publics) qui sont utilisées.
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[4]
Coûts liés à la sélection d’un projet plutôt qu’un autre et à la perte potentielle de valeur liée à ce choix.
-
[5]
S.M. Hackett et D.M. Dilts, « A Real Options-driven Theory of Business Incubation », Journal of Technology Transfer, Vol.29, 2004, p.41-54.En ligne
-
[6]
J.J. Chrisman et W.E. McMullan, « Outsider Assistance as a Knowledge Resource for New Venture Survival », Journal of Small Business Management, Vol.4, n°3, 2004, pp. 229-244.En ligne
-
[7]
A. Nolan, « Public Policy on Business Incubators: an OECD Perspective », International Journal of Entrepreneurship and Innovation Management, vol.3, n°1-2, 2003, pp.22-30.
-
[8]
P.H. Phan, D.S. Siegel et M. Wright, « Science Parks and Incubators: Observations, Synthesis and Future Research », Journal of Business Venturing, vol.20, n°2, 2005, pp.165-182.En ligne
-
[9]
H. Sherman et D.S. Chappell, « Methodological Challenges in Evaluating Business Incubator Outcomes », Economic Development Quarterly, vol.12, n°4, 1998, pp.313-321.En ligne
-
[10]
Voir par exemple: E. McMullan, J. Chrisman et K. Vesper, « Some Problems in Using Subjective Measure of Effectiveness to Evaluate Entrepreneurial Assistance Programs », Entrepreneurship Theory and Practice, Fall, 2001, pp.37-54.
-
[11]
A. Bergek et C. Norrman, « Incubator Best Practice: A Framework », Technovation, vol. 28, 2008, pp. 20–28.En ligne
-
[12]
K. Aerts, P. Matthyssens et K. Vandenbempt, « Critical Role and Screening Practices of European Business Incubators », Technovation, vol. 27, 2007, pp.254–267.En ligne
-
[13]
Voir par exemple : L.Peters, M. Rice et M. Sundarajan, « The Role of Incubators in the Entrepreneurial Process », Journal of Technology Transfer, vol.29, 2004, pp.83-91. Ces derniers montrent que de meilleurs résultats (croissance de l’incubateur) sont associés avec des incubateurs qui fournissent des services avancées (coaching et conseils).En ligne
-
[14]
G. Lichtenstein et T. Lyons, « The Entrepreneurial Development System: Transforming Business Talent and Community Economies », Economic Development Quarterly, vol.15, n°1, 2001, pp.3-20.En ligne
-
[15]
Des développements intéressants peuvent être observés dans : R. Paturel, « Comment peut-on juger les performances d’un incubateur et d’une équipe entrepreneuriale ? » dans Le Grand Livre de l’Economie PME, Sous la direction de Gilles Lecointre, Gualino, 2009, pp. 559- 588.
-
[16]
D. Chabaud, S. Ehlinger et V. Perret, « Les incubateurs d’entreprise innovantes: un réseau entrepreneurial reconfiguré ? », XIIème Conférence de l’Association Internationale de Management Stratégique, 2003, disponible sur www.stratégie-aims.com.
-
[17]
Voir les références : J.L. Scillitoe et A.K. Chakrabarti, « The Role of Incubator Interactions in Assisting New Ventures », Technovation, vol.30, 2010, pp. 155-167. S. Sammut et K. Messeghem, « Surmonter le paradoxe de l’isolement », Expansion Entrepreneuriat, mai, n°2, 2009, pp.13-21En ligne
-
[18]
N. Claret, S. Charreire-Petit et S. Ben Mahmoud Jouini, « L’évaluation : un élément clef du dispositif d’accompagnement des projets incubés ? », 4ème congrès de l’Académie de l’Entrepreneuriat, 2005, disponible sur www.entrepreneuriat.com.
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[19]
D. Allen et R. McCluskey, « Structure, Policy, Services, and Performance in the Business Incubator Industry », Entrepreneurship Theory and Practice, 1990, pp.61-77.
-
[20]
T. Ratinho et E. Henriques, « The Role of Science Parks and Business Incubator in Converging Countries: Evidence from Portugal », Technovation, n°30, 2010, pp.278-290.En ligne
-
[21]
K. Messeghem, G. Naro et S. Sammut, « Construction d’un outil stratégique d’évaluation de l’accompagnement à la création d’entreprise : Apport du tableau de bord prospectif », Gestion 2000, Vol.2, 2010, pp.95-112.
-
[22]
R. Kaplan et D. Norton (1998), « Le tableau de bord prospectif ». Editions d’Organisation, Paris.