CAIRN.INFO : Matières à réflexion

1 Dès l’âge de 2 ans, un enfant est capable de se détourner de ce qui le dérange, notamment en quittant la pièce ou en changeant de chaîne quand il est plus grand [1]. Cela dit, les scènes représentant des événements de la vie réelle sont celles qui présentent le plus de risques de le perturber. Cette catégorie comprend notamment les sujets d’actualité comme la guerre, les famines dans les pays étrangers, et les scènes dans lesquelles des animaux sont blessés ou tués.

2 Mais, autant que ce qui est montré, c’est son contexte émotionnel qui importe pour l’enfant petit. Pour lui, voir un soldat tirer au fusil mitrailleur est moins perturbant que de voir des gens hurler, pleurer, sortir de leurs maisons en courant. Et il est encore plus perturbé lorsqu’il ne sait pas quelle valeur attribuer à cette intensité émotionnelle, comme c’est le cas lorsqu’il voit des images pornographiques.

Le stress émotionnel des images violentes et les manières de le gérer

3 Certaines images – notamment les images violentes – peuvent provoquer chez l’enfant un stress émotionnel intense, sous la forme d’émotions massivement désagréables comme l’angoisse, la peur, la colère ou le dégoût. Et, pour se protéger contre ces impressions désagréables, il tente de les transformer. Il utilise pour cela trois moyens complémentaires : les mots, les scénarios intérieurs et la symbolisation sur un mode émotionnel, sensoriel et moteur.

4 Tout d’abord, les images violentes stimulent la mise en sens avec des mots. Les enfants qui ont vu des images violentes cherchent un interlocuteur alors que ceux qui ont vu des images ne contenant pas de scènes de violence s’en détournent.

5 Un deuxième moyen qu’ils ont pour élaborer le choc émotionnel de ces images consiste à se raconter de petits scénarios dans lesquels les héros du film agiraient différemment, ou des scènes dans lesquelles ils s’imaginent eux-mêmes dans une situation identique. Ces petits scénarios intérieurs sont parfois racontés, mais certains enfants ont besoin de passer par la construction d’images matérielles pour les expliciter et les communiquer, comme des dessins, des story-boards, des photographies ou la réalisation d’un petit film.

6 Enfin, un troisième moyen qu’ont les enfants pour élaborer la forte charge émotionnelle des images violentes consiste dans les manifestations non verbales. Certains d’entre eux présentent en effet des attitudes, des mimiques et des gestes qui évoquent ceux qu’ils ont vus représentés, mais il s’agit d’une imitation « pour de faux ». En fait, là encore, c’est une manière de prendre de la distance par rapport à ce qu’ils ont éprouvé et de le socialiser en se rassurant sur le fait que les autres ont éprouvé la même chose. C’est pourquoi les parents qui voient leurs enfants jouer à imiter des scènes pénibles qu’ils ont vues au cinéma ne doivent pas les en empêcher, bien au contraire ! C’est une façon pour eux de prendre de la distance et d’éviter que le choc émotionnel qu’ils ont ressenti se transforme en traumatisme durable.

7 Ces trois moyens – les mots, les scénarios intérieurs et l’imitation ludique – nécessitent bien entendu un interlocuteur. Et quand il n’y en a pas, les enfants vont utiliser un autre moyen pour tenter de reconstruire leurs repères : ils adhèrent un peu plus fortement aux repères du groupe dont ils font partie ! Parallèlement à leurs tentatives de reconstruire des repères en lien avec leur histoire personnelle, les enfants sont en effet toujours tentés de s’aligner sur ceux de leur groupe. C’est plus rapide et moins fatiguant d’adopter les repères des autres que de s’efforcer de reconstruire les siens propres, et l’adulte n’agit d’ailleurs pas autrement ! Mais celui qui cède à ce penchant perd du même coup toute distance par rapport à ses pairs : il n’a plus la liberté de contester leurs décisions. De ce point de vue, on peut dire que les images « qui font violence » majorent les risques de violence dont tout groupe est partiellement porteur en augmentant les phénomènes de grégarité [2].

Dernier ouvrage paru : Comment Hitchcock m’a guéri, Paris, Albin Michel, 2003. Serge Tisseron est également dessinateur de bandes dessinées. Dernier album paru : Tintin chez le psychanalyste, Paris, Calmann-Lévy/Ramsay, 2003.

Peut-on mesurer l’impact d’images violentes sur le comportement à venir d’un enfant ?

8 Une importante étude américaine [3] a montré que les enfants qui regardaient la télévision plus de quatre heures par jour aux alentours de 5 ans avaient cinq fois plus de chances d’avoir recours à la violence, une fois devenus adultes, que ceux qui la regardaient moins d’une heure. Cinq fois plus, c’est évidemment considérable ! Mais cette étude pose pourtant plus de problèmes qu’elle n’en résout. Tout d’abord, pourquoi certains d’entre eux regardent-ils plus la télévision ? Il y a fort à parier qu’ils n’ont pas les mêmes possibilités de loisirs ou que, s’ils les ont, ils ne sont pas incités de la même façon par leurs parents à les utiliser. La meilleure manière de regarder moins la télévision, c’est en effet de faire autre chose ! D’ailleurs une autre étude américaine a montré que les jeunes qui regardent le plus la télévision sont ceux dont les parents… regardent le plus la télévision (Hudson et coll., 1990). On voit mal alors comment on pourrait conseiller à ces parents d’empêcher leurs enfants de faire comme eux, le ressort éducatif principal étant justement l’imitation !

9 La seconde question ouverte par cette recherche largement médiatisée concerne l’impact spécifique des différents programmes regardés (actualités, fictions ou publicités) dans l’évolution ultérieure de ces enfants. Dans cette étude, seule la durée passée devant le récepteur de télévision est en effet mesurée, et les programmes choisis ne sont pas pris en compte.

10 Enfin, les résultats statistiques de cette recherche appellent un dernier commentaire : parmi les enfants qui regardent beaucoup la télévision, 25 % utilisent plus la violence une fois devenus grands pour résoudre leurs problèmes de vie quotidienne, contre seulement 5 % de ceux qui l’ont regardée moins d’une heure par jour. Autrement dit, 75 % des enfants « téléphages » ne deviennent pas violents ! Que s’est-il passé pour eux pour que l’évolution redoutée n’ait pas eu lieu, voilà bien la question essentielle ! Car si nous le savions, nous pourrions aider tous les enfants à ne plus être victimes de leur environnement télévisuel. Bien entendu, il faut aussi veiller à ce que les écrans soient moins violents, mais ne nous faisons pas d’illusions : entre les jeux vidéo, Internet et la télévision, la violence a encore de beaux jours devant elle dans les médias !

11 En revanche, d’autres études – américaines elles aussi – sont extrêmement intéressantes. Par exemple, il a été montré qu’à consommation d’images violentes égale, les enfants qui assistent à des disputes entre leurs parents n’avaient pas plus tendance que les autres à adopter des comportements violents une fois devenus adultes. Mais c’est au contraire le cas s’ils sont insultés et malmenés verbalement – sans parler de mauvais traitements physiques – par leurs parents ou leurs éducateurs. Autrement dit, ce n’est pas la violence qu’ils voient qui est déterminante, mais celle qu’ils subissent. En fait, on ne peut jamais isoler la consommation télévisuelle des multiples facteurs de l’environnement, dont les parents sont évidemment le premier !

12 D’un côté, les images violentes semblent bien avoir des effets statistiquement néfastes : elles augmentent le recours à des comportements agressifs, elles rendent la violence « ordinaire » en désensibilisant les spectateurs à ses effets, et elles augmentent la peur d’être soi-même victime de violences, même s’il n’y a pas de risque objectif à cela. Mais, d’un autre côté, aucun de ces effets n’est systématique sur personne. Dans tous les cas, c’est l’intrication des images violentes avec de nombreux autres facteurs qui est décisive. Il n’y a jamais « l’enfant et les images », mais il y a toujours l’enfant, les images, sa famille, son environnement, ses copains, l’école… et c’est tout cela qui organise ses attitudes futures. Si des parents parlent à leur enfant pour lui expliquer le monde, il aura confiance en eux parce qu’ils lui font confiance en lui parlant. Sinon, il développera un sentiment de solitude, d’insécurité intérieure, un langage pauvre, et donc il sera tenté de régler les problèmes de la vie en ayant davantage recours à la violence. Et s’il a été lui-même un enfant malmené, il aura d’autant plus tendance à prendre les images violentes qu’il voit comme un repère pour se défendre, agresser, ou même se venger sur d’autres des souffrances injustes qu’il estime avoir subies.

13 Bref, l’important réside toujours dans la manière dont les modèles proposés par la télévision peuvent se trouver renforcés ou au contraire contredits par l’environnement réel de l’enfant. Si celui-ci voit beaucoup de conflits réglés par la violence à la télévision, mais qu’il grandit dans une famille dans laquelle la négociation est privilégiée pour la résolution des tensions et des désaccords, il présentera moins de risques d’intérioriser les modèles violents de la télévision qu’un enfant vivant dans un milieu familial où sévit la violence. L’adoption des modèles se fait par essais-erreurs, c’est-à-dire que si un modèle ne s’avère pas donner les résultats escomptés, on l’abandonne et on en prend un autre. Il est donc inévitable que les modèles proposés par la télévision soient testés par l’enfant dans sa propre famille. S’ils ne marchent pas parce que les parents et les frères et sœurs en valorisent d’autres, ils n’ont aucune chance d’être adoptés. On comprend alors que ce soient les enfants les plus démunis sur le plan des modèles parentaux qui aient le plus tendance à chercher leurs repères de socialisation sur le petit écran.

14 Plus tard, l’enfant tente de la même manière de tester ces modèles avec ses camarades. Et il ne les retient que s’ils trouvent une approbation et un renforcement dans son groupe social. C’est là que la culture ambiante joue évidemment un rôle capital. Aux États-Unis, la société violente et compétitive, axée sur l’individualisme et la réussite sociale à tout prix, renforce constamment les modèles proposés par les images violentes. La preuve en est que les mêmes films vus au Canada ne provoquent pas les mêmes effets parce que l’organisation sociale est beaucoup plus axée sur l’entraide communautaire et les liens d’interdépendance [4].

Les images dangereuses

15 Il existe dans les médias deux catégories d’images particulièrement pernicieuses.

16 Tout d’abord, celles qui se donnent pour être le « vrai ». Les images qui se donnent comme des représentations construites de la réalité encouragent en effet les activités de transformation psychique des enfants tandis que celles qui se présentent comme un pur reflet de la réalité dissuadent cette activité. Or il y a deux domaines où les images se donnent pour « être la vérité vraie » : la pornographie et les informations télévisées ! Il ne faut donc pas s’étonner que ce soit les deux domaines par lesquels les enfants petits se disent le plus maltraités, puisque ce sont ceux où ils sont le plus dissuadés de se construire leur propre approche de ce qu’ils voient.

17 Une autre catégorie d’images susceptibles d’avoir des conséquences graves sur les jeunes sont celles mettant en scène des criminels pervers. En effet, c’est le bénéfice qu’un personnage de fiction semble tirer de sa situation qui peut pousser un spectateur à l’imiter en escomptant le même bénéfice. Et plus ce bénéfice est rapide et visible, plus le désir d’imitation risque d’être grand. Or aucun bénéfice n’est plus rapide et plus visible que la jouissance manifeste qu’un acte procure, et cela d’autant plus que l’enfant reçoit chaque séquence pour elle-même sans forcément la situer dans l’ensemble de la narration. C’est ainsi que Scarface, de Brian de Palma, avec Al Pacino, a été un film culte pour beaucoup d’adolescents alors que le héros y meurt jeune et abandonné de tous. Mais auparavant, quelle jouissance ! Bref, la punition du héros malfaisant, quand elle finit par arriver, n’a guère de portée morale dans la mesure où elle n’est pas mise en relation émotionnelle avec l’intense jouissance qui a accompagné ses comportements délictueux tout au long du film. C’est l’intensité de la jouissance que le héros a tirée de sa violence que l’enfant retient, et c’est elle qui peut l’inciter à une violence proche dans sa propre vie. Tel est le plus grand problème posé aujourd’hui par la mise en scène de la violence. Son accomplissement est de plus en plus souvent le fait de criminels pervers dont la jouissance à transgresser les lois communes est presque le sujet principal du film, ce qui n’existait pratiquement pas il y a trente ans. Cela a peu d’importance lorsque les circonstances de leurs crimes sont tellement exceptionnelles que nul ne peut songer à les reproduire – comme c’est le cas dans Le silence des agneaux ou Hannibal le cannibale – mais c’est beaucoup plus préoccupant lorsqu’il s’agit de personnages et de situations qui évoquent l’environnement familier des jeunes, comme dans Scream. C’est pourquoi les parents doivent aussi évoquer avec leurs enfants le plaisir délictueux pris par ces « nouveaux héros » pour en dénoncer le caractère mensonger.

L’utilisation des médias par les jeunes

18 Pourtant, la confrontation des jeunes et des médias ne peut pas se laisser réduire à leurs réactions face aux spectacles qui leur sont proposés et aux stratégies qu’ils mettent en place pour en élaborer l’éventuel impact traumatique. Les jeunes pratiquent aussi avec les médias divers détournements pour les faire servir à leurs besoins émotionnels et relationnels d’une manière que leur concepteur n’avait absolument pas prévue.

19 Par exemple, on peut se demander dans quelle mesure l’engouement actuel des jeunes pour les jeux vidéo violents qui miment les images d’actualités ne viendrait pas du désir de retrouver des images semblables à celles qui les ont très tôt malmenés, mais avec deux différences essentielles : cette fois, ils savent que ce sont des images « pour de faux », et ils peuvent à tout moment interagir avec elles et les diriger alors que les actualités les condamnaient à un sentiment atroce d’impuissance et de passivité.

20 Autre exemple : les jeunes utilisent Internet pour réintroduire une progressivité de la rencontre, et se familiariser à leur rythme avec une réalité qui les terrifie autant qu’elle les fascine, celle de la rencontre amoureuse. Car cette situation désirée autant que crainte ne fait plus l’objet dans notre culture d’aucun rituel [5]. Alors ils en réinventent sur Internet…

21 C’est pourquoi, quels que soient les dangers présentés par certaines images, il vaut mieux que les parents évitent de créer autour d’elles des rapports de force qui fassent oublier à l’enfant qu’elles sont celui avec lequel il aura à négocier toute sa vie, et cela bien après qu’il n’a plus affaire à ses parents ! Et c’est aussi pourquoi les parents ne doivent jamais interdire un spectacle à leur enfant comme une merveilleuse friandise qui serait réservée aux adultes, en lui disant quelque chose comme : « Ce n’est pas pour toi, tu le verras quand tu seras plus grand. » Il aurait le sentiment d’être victime de leur violence ! Au contraire, les parents doivent expliquer à leur enfant qu’il n’est pas souhaitable qu’il voit ce spectacle, car celui-ci lui imposerait une violence à laquelle il aurait de la difficulté à résister, et qu’il ne pourrait prendre aucun recul tant il en serait bouleversé. Si les choses lui sont dites de cette manière, l’enfant est introduit à la fois à la violence des images, à la légitimité de son désir de les comprendre et de prendre de la distance par rapport à elles, et à la sollicitude de ses parents à son égard.

22 Les parents ne peuvent pas tout contrôler, et il n’est même pas sûr qu’ils doivent le faire. Il vaut bien mieux qu’ils essaient d’établir un climat de confiance dans lequel chacun évoque, en famille, les images qu’il a vues la journée et qui ont retenu son attention, que ce soit pour le réjouir, l’attrister, le scandaliser… ou le laisser incrédule. Le plus terrible, pour un enfant, n’est pas d’avoir vu une image qui l’a bouleversé, mais d’imaginer qu’il est coupable de l’avoir vue puisque ses parents n’auraient pas voulu qu’il la voie, ou même qu’ils ne le lui pardonneraient pas s’ils l’apprenaient !

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Notes

  • [1]
    Australian Broadcasting Authority 1994, R-classified programs on pay TV: Report to the Parliament of Australia, Sydney.
  • [2]
    Enquête réalisée en France entre 1997 et 2000 (Enfants sous influence, les écrans rendent-ils les jeunes violents ?).
  • [3]
    Celle de la Columbia University (juin 2002).
  • [4]
    Comme le montre le film Bowling for Columbine, de Michael Moore.
  • [5]
    Bien qu’aux États-Unis, de tels rituels de séduction existent comme le date ou le petting, qui sont des sortes de jeux sexuels (E. Fassin, 1997).
Français

Résumé

Les images violentes sont difficilement reçues par les enfants. Ils ont trois moyens de se défendre : les mots, les scénarios intérieurs et l’imitation ludique ; qui nécessitent un interlocuteur.
L’auteur évoque aussi les images néfastes pour les enfants et les adolescents en prenant appui sur certains films.
Contrairement à l’idée courante de l’interdiction des parents à ce que leurs enfants voient certaines images décrétées trop violentes, l’auteur propose l’établissement d’un climat de confiance et d’un dialogue constructif.

Mots-clés :

  • Image
  • violence
  • adolescent
  • influence sur le psychisme
  • dialogue parent-enfant.

Bibliographie

  • Abraham, N. ; Torok, M. 1978. L’écorce et le noyau, Paris, Flammarion.
  • En ligne Carmagnat, F. ; Robson, E. 1999. « Qui a peur des tamagotshi, Étude des usages d’un jouet virtuel », Réseaux n° 92-93, cnet/Hermès Sciences Publication.
  • Fassin, E. 1997. « Un échange inégal : sexualité et rites amoureux aux États-Unis », Critique, n° 596-597, p. 48-65.
  • En ligne Hudson, A. et coll. 1990. « Development of television viewing patterns in early childhood », dans A. Longitudinal Study.
  • Mauss, M. 1950. Sociologie et anthropologie, Paris, puf.
  • Muxel, A. 1998. Individu et mémoire familiale, Paris, Nathan.
  • Pankow, G. 1983. Structure familiale et psychose, Paris, Aubier.
  • Ricœur, P. 1983. Temps et récit, Paris, Le Seuil.
  • Tisseron, S. 1995. Psychanalyse de l’image, des premiers traits au virtuel, Paris, Dunod.
  • Tisseron, S. 2001. L’intimité surrexposée, Paris, Ramsay, 2001 (Prix du livre de télévision 2002, rééd. Hachette Littératures, 2002).
  • Tisseron, S. 2002. Les bienfaits des images, Paris, Odile Jacob, 2002 (Prix Stassart de l’Académie des sciences morales et politiques, 2003).
Serge Tisseron
Serge Tisseron est psychiatre et psychanalyste, docteur en psychologie, directeur de Recherches à Paris-X Nanterre, directeur de collection (en collaboration avec Éric Adda) chez Armand Colin, et également... auteur et dessinateur de bandes dessinées.
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