CAIRN.INFO : Matières à réflexion

1L'économie industrielle a vu se constituer son socle théorique au cours des années quatre-vingt et quatre-vingt-dix. A cette date en effet, les modèles de théorie des jeux ont déjà été mis à profit pour éclairer de nombreux comportements des entreprises : concurrence en quantités et en prix, choix de différenciation verticale et horizontale, décisions de localisation, investissement en R&D et en publicité, utilisation stratégique de l'information, la plupart de ces phénomènes concurrentiels a été analysée au travers de nombreux modèles éclairant des configurations stratégiques ou de marché très diverses.

2Les évolutions récentes de l'économie industrielle empruntent principalement trois directions. La première est celle de l'exploration, suscitée le plus souvent par des problématiques concrètes, de nouvelles configurations de marché, qui posent des questions spécifiques en matière de compréhension des stratégies à l'œuvre. Tel est par exemple le cas de la littérature développée sur les marchés « bi-faces » : ces marchés, comme ceux des plates-formes d'intermédiation entre des acheteurs et des vendeurs, ou bien encore comme un organe de presse qui met en relation des lecteurs et des annonceurs publicitaires, font intervenir des stratégies spécifiques pour les acteurs qui y sont présents et les problèmes de tarification ou de structures de marchés font naître des besoins spécifiques en matière de modélisation.

3La seconde direction est empirique : du fait de l'émergence de nouveaux outils microéconométriques ainsi que de la constitution de bases de données exploitables par les économistes industriels, de nombreux travaux récents testent les prédictions des modèles classiques de l'économie industrielle : les modèles de différenciation permettent-ils de comprendreles comportements des entreprises sur tel ou tel marché ? Comment tester si la concurrence s'exerce par les prix ou par les quantités ? Les investissements en R&D peuvent-ils servir de barrière à l'entrée ? Comment l'entrée ou la sortie d'un nouveau produit modifie-t-elle l'équilibre concurrentiel sur un marché ?

4La dernière est celle qui consiste à appliquer les résultats de l'économie industrielle à des questions de politique microéconomique. De nombreux aspects de la politique économique touchent directement aux comportements stratégiques des entreprises : politique de la concurrence bien sûr, mais aussi politique de l'environnement, politique industrielle, régulation directe. Cette voie de recherche a donné lieu à de nombreux travaux qui reposent sur l'analyse des interactions stratégiques entre des autorités publiques chargées de la mise en œuvre de tel ou tel type de politique microéconomique et des entreprises.

5Les travaux de ce numéro spécial s'inscrivent dans les trois champs qui viennent d'être évoqués. Ses dix articles sont issus d'une journée d'étude co-organisée en 2004 par la DGTPE et le laboratoire d'économie industrielle du CREST. Ils s'intéressent les uns à des questions transversales, les autres à des thèmes plus sectoriels en économie industrielle. L'accent est mis dans la plupart d'entre eux sur les enjeux que comportent les questions traitées pour les politiques publiques.

Analyses sectorielles

6La première partie rassemble les contributions touchant à des sujets sectoriels. Les deux premiers articles (ceux de Marie-Laure Allain et Patrick Waelbroeck, d'une part, et de Laurent Linnemer et Anne Perrot, d'autre part) concernent la grande distribution. Ce domaine sensible, qui a suscité des interventions de politiques microéconomiques récentes avec la conclusion des accords Sarkozy à l'automne 2004, est l'un de ceux dont l'organisation et le fonctionnement ont les enjeux les plus directement perceptibles par les consommateurs. Prix et variété des produits, concentration des enseignes, émergence des marques de distributeurs, qualité de l'offre, sont en effet les résultats des stratégies des entreprises dont les consommateurs bénéficient ou pâtissent le plus immédiatement. Comme ce secteur a connu de nombreuses fusions durant la dernière décennie, il est intéressant de s'interroger, dans ce contexte de forte concentration, sur les incitations pour les distributeurs à offrir des produits diversifiés et de bonne qualité. Ce sont ces questions qu'éclairent les deux articles mentionnés.

7M.-L. Allain et P. Waelbroeck se placent dans un contexte de concurrence imparfaite sur les marchés amont (production) et aval (distribution) et s'interrogent sur la variété de l'offre à laquelle sont susceptibles de conduire différentes structures de marché : une meilleure internalisation des coûts de R&D (recherche et développement) nécessaires à l'obtention d'un nouveau produit permet à une structure verticalement intégrée d'offrir une plus grande diversité de produits qu'une chaîne de monopoles ; par ailleurs, la concurrence entre distributeurs pousse à la diversification des produits ; enfin, si ce sont les distributeurs qui supportent le coût de la R&D plutôt que les producteurs, alors la concurrence sur le segment aval peut amener à une plus grande variété que l'intégration verticale. Cette dernière hypothèse, qui met dans les mains des distributeurs des décisions habituellement dans celles des producteurs, traduit un mouvement réellement constaté dans le secteur de la distribution : la frontière entre les décisions appartenant au segment amont et au segment aval n'est plus aussi nette qu'autrefois. C'est le cas lorsque les distributeurs définissent eux-mêmes les caractéristiques des produits à leur marque et sous-traitent la production à l'amont, c'est encore le cas si les distributeurs certifient la qualité des produits. Cette dernière question est analysée dans l'article de L. Linnemer et A. Perrot. Ils observent que dans une relation verticale, lefaitpour une partied'engager des investissements afinde certifier la qualité des produits profite à l'autre partie, ce phénomène pouvant dès lors conduire à un sous-investissement. La certification de la qualité est comprise comme la révélation parfaite de la qualité du produit aux consommateurs. Certifier un produit est coûteux pour celui qui procède aux tests et à la communication des résultats aux consommateurs. Le sous-investissement observé de la part des producteurs a souvent conduit les distributeurs à prendre en charge eux-mêmes cette fonction de certification. Mais les décisions de certification sont toutefois l'enjeu de multiples conflits, portant aussi bien sur l'identité de celui qui certifie (déléguer la décision à l'autre permet d'éviter les coûts mais ne garantit pas que la décision prise par l'autre sera individuellement optimale) que sur la nature des décisions de certifier ou non tel ou tel produit. L'article met en évidence ces différents conflits et les conséquences de la prise de décision de certification par le producteur ou par le distributeur. Pour les consommateurs, lorsque le distributeur certifie, cela améliore l'information puisqu'un éventail plus large de qualités sont alors révélées.

8L'article suivant s'intéresse au secteur gazier. Edmond Baranes, François Mirabel et Jean-Christophe Poudou analysent le rôle de l'activité de stockage du gaz dans un secteur ouvert à la concurrence et régulé. Le stockage permet aux entreprises gazières de se livrer à des arbitrages entre marchés actuels et futurs. Depuis 2004, les infrastructures de stockage sont accessibles à des tiers. La dimension prise en compte ici est la possibilité d'affecter, par son stockage propre, les décisions stratégiques desconcurrents, chaque opérateur arbitrant entre « spot » et « stock ». Dans ce contexte, les auteurs montrent que les entreprises gazières ont toujours intérêt à diversifier leur approvisionnement, même pour un prix spot supérieur à celui de l'accès au stockage. Cette faculté de jouer à la fois sur le marché spot et sur les possibilités de stockage est d'autant meilleure pour la collectivité que le marché spot est peu concurrentiel. Lorsque ce marché est dominé par une entreprise leader, celle-ci peut utiliser le stockage pour élever les coûts de ses rivaux. Malgré les apparences, cette stratégie n'est pas nécessairement néfaste pour la collectivité, si bien que les autorités de régulation peuvent avoir intérêt à pousser l'équilibre concurrentiel dans une telle zone, ce que permet la fixation du niveau du prix d'accès au stockage. Le leader, en vendant ses réserves stockées sur le marché spot, améliore alors le fonctionnement de celui-ci.

9Le dernier article de cette partie sectorielle est consacré à l'étude de l'impact d'une nouvelle infrastructure de transport sur le bien-être collectif, dans un contexte de concurrence intra et inter-modale. Marc Ivaldi et Catherine Vibes font remarquer que la déréglementation des marchés ferroviaires et aériens, intervenue ces dernières décennies en Europe, a entraîné toute une série de changements dans les conditions de concurrence entre opérateurs : apparition des compagnies à bas coût, développement des réseaux étoilés autour de hubs, mutiplication des lignes de trains à grande vitesse. Les marchés du transport font ainsi apparaître des produits différenciés pour faire face à l'hétérogénéité des voyageurs eux-mêmes en termes de mode de transport, prix, horaires, etc., et chaque nouvelle offre vient modifier la configuration d'équilibre qui prévalait ex ante. Les auteurs modélisent l'introduction d'une nouvelle infrastructure dans un modèle de choix discret des consommateurs. Chaque couple origine-destination est un marché spécifique. La nouvelle offre modifie les prix et quantités d'équilibre sur chaque marché; le modèle consiste à évaluer les caractéristiques du nouvel équilibre, si bien que la comparaison des équilibres concurrentiels atteints ex post permet de classer différents projets d'investissement. La liaison entre Cologne et Berlin illustre le propos.

10Cette première partie met bien en évidence la richesse des problématiques sectorielles et l'utilité des outils d'analyse de l'économie industrielle pour éclairer des questions souvent très concrètes.

Analyse des concentrations horizontales

11La deuxième partie rassemble trois contributions consacrées aux fusions horizontales : celles de Moez Souissi et Pierre Lasserre, puis d'Edmond Baranes et Thomas Cortade et enfin celle de Claire Chambolle, Lucie Muniesa et Marie-Astrid Ravon. De très nombreux travaux, ces dernières années, sont venus analyser différents aspects des concentrations : caractéristiques géographiques, incitations à fusionner, fusions en cascade, jeu stratégique avec l'autorité de concurrence. La juxtaposition de tous ces travaux met en relief la complexité de la modélisation des situations de fusions : d'une part, il n'est pas simple de mettre en évidence des incitations à la fusion dans des modèles d'économie industrielle, les comportements de concurrence sur les marchés rendant souvent les fusions non profitables pour les insiders potentiels; d'autre part, les réactions stratégiques des outsiders peuvent faire l'objet de représentations multiples; enfin, le comportement de l'entité fusionnée elle-même peut être très différent suivant le contexte (relocalisation d'établissements, révision de la gamme des produits, toutes les variables stratégiques de l'entité fusionnée peuvent être touchées par le processus de fusion). Il résulte de ces travaux qu'il est difficile d'analyser, tant d'un point de vue normatif que positif, les conséquences générales des opérations de concentration.

12M. Souissi et P. Lasserre examinent un aspect particulier des processus de fusion, souvent oublié par la littérature, celui de la date à laquelle se produit la fusion. Pour cela, ils modélisent une fusion comme l'exercice simultané de deux « options réelles » des entreprises participant à l'opération, chacune ayant besoin que l'autre exerce cette option pour que la fusion ait lieu. Lorsque la concentration devient effective, la rente estpartagéeentre les deux entreprises selon un processus qui dépend de lanature de la concentration : les fusions hostiles sont représentées comme un jeu de Stackelberg où l'une des deux firmes a tout le pouvoir de négociation, tandis que les fusions amicales sont modélisées par un jeu de marchandage à la Rubinstein. Les résultats montrent que les fusions se nouent à une date trop tardive par rapport à celle qui serait socialement optimale, ce résultat étant renforcé si la fusion est hostile. Les auteurs remarquent que si l'action des autorités de concurrence vient encore retarder le moment où la fusion se produit, alors elle induit des sous-optimalités additionnelles.

13L'article de E. Baranes et Th. Cortade s'intéresse aux concentrations horizontales à l'étage aval d'un marché de fourniture d'accès à Internet (celui des « FAI ») tandis que le segment amont (l'infrastructure constituée par les « backbones ») est très imparfaitement concurrentiel. Le point de départ de leur analyse est que le marché sur lequel évoluent les backbones est fortement concentré puisque cinq opérateurs se partagent 80% du marché et peuvent donc agir en restreignant l'accès des FAI aux backbones, notamment lorsque ces derniers sont verticalement intégrés et ont donc intérêt à réduire la concurrence en aval. L'article s'intéresse aux effets de la concentration du marché aval sur la discipline ainsi exercée sur le marché amont. En l'absence derégulateur contrôlant les prix d'accès pratiqués par les backbones, un étage en aval plus concentré empêche indirectement l'amont de restreindre l'accès et se substitue à la réglementation manquante.

14L'articlesuivant, celuide C. Chambolle, L. Muniesa etM.-A. Ravon, s'inscrit dans un courant de la littérature économique qui analyse les effets des concentrations dans une relation verticale. Cette configuration de marché a suscité de nombreux travaux, d'une part du fait de la forte concentration de la distribution et, d'autre part, parce que les effets des stratégies et des structures de marchés, dans de telles configurations verticales, viennent souvent renverser les résultats connus dans les secteurs à un seul étage. Les auteures analysent les effets de la concentration du marché aval (distribution) lorsque les relations avec l'amont (l'étage des producteurs) sont représentées par une série de négociations bilatérales entre producteurs et distributeurs. Le contexte concurrentiel aval est celui d'une concurrence en quantités entre distributeurs. Toute une série de conséquences contre-intuitives découlent de cette combinaison d'hypothèses : d'une part, le prix d'achat sur le marché intermédiaire augmente, du fait d'une moins grande sensibilité à leurs coûts des distributeurs concentrés, d'autre part, les concentrations en aval ne renforcent pas nécessairement la puissance d'achat des distributeurs. Ensuite, plus le secteur amont est concurrentiel, plus les incitations à fusionner de l'étage aval sont fortes. Enfin, la constitution d'une centrale d'achat, habituellement favorable, tant aux distributeurs qu'aux consommateurs, est ici défavorable aux deux catégories d'acteurs, car elle empêche les producteurs de discriminer entre les membres de la centrale, discrimination qui amoindrit le pouvoir de négociation des producteurs.

Politique de la concurrence

15La dernière partie de ce numéro spécial est consacré à la mise en œuvre de la politique de la concurrence. Trois contributions la composent : les articles de L ionel J anin et B enoît Menoni, puis de Frédéric L oss, Estelle Malavolti-Grimal et Thibaud Vergé, enfin de Maïa David.

16Analysant empiriquement la totalité des avis rendus par le Conseil de la concurrence entre 1988 et 2002 en matière de contrôle des concentrations, L. Janin et B. Menoni cherchent à évaluer, dans l'orientation de ces avis, le poids de différents facteurs. Certains sont strictement économiques, comme l'existence de barrières à l'entrée ou le degré de concentration de l'industrie, alors que d'autres reflètent des éléments moins directement liés à la conentration, comme l'existence de pratiques anti-concurrentielles fréquentes dans le secteur considéré ou… l'identité du président du Conseil. L'étude met en évidence le fait que les parts de marché des entreprises fusionnées sont loin de constituer le principal critère d'approbation ou de rejet d'une concentration. L es facteurs tenant aux comportements stratégiques des entreprises, notamment l'existencede barrières à l'entrée ou la possibilité d'ériger de telles barrières, et plus généralement les facteurs qui modulent la concurrence et les comportements sur les marchés affectés, tiennent une place importante, même si l'analyse complète de leur rôle est empiriquement difficile. Chose rassurante, aucun effet personnel lié à l'identité du président du conseil au moment de la décision n'apparaît ! Il ressort néanmoins de cette investigation empirique que le Conseil de la concurrencene metpasen œuvre un test decréationoude renforcement d'une position dominante, comme le faisait à cette époque la Commission Européenne, maisprocèdeà un bilan plus global deseffets de la concentration au sein duquel le critère des parts de marché ne joue pas le rôle principal.

17F. Loss, E. Malavolti-Grimal et Th. Vergé analysent les effets de la modernisation de la politique de la concurrence européenne intervenue en 2004, en particulier le volet qui substitue un régime de contrôle ex post des accords entre entreprises au régime d'autorisation ex ante qui prévalait auparavant. Ce changement s'accompagne d'une décentralisation aux autorités de concurrence nationales et aux juges nationaux du contrôle des effets des accords. Les conséquences en sont nombreuses, tant sur le plan informationnel (l'autorité nationale de concurrence peut bénéficier d'une meilleure information sur les accords…) que sur celui des objectifs poursuivis (…cette autorité peut aussi utiliser ses ressources dans l'intérêt des entreprises nationales plutôt que dans l'intérêt communautaire). Il en résulte que certains accords, interdits sous le régime antérieur, peuvent être autorisés sous le nouveau régime et réciproquement. Les auteurs se posent alors la question de savoir comment obtenir la meilleure efficacité de la mise en place du nouveau régime. Ils centrent leur analyse sur les échanges d'information entre l'autorité « centrale » (la Commission) et les autorités nationales : ces dernières examinent les cas qui leur sont soumis, transmettent leurs informations à l'autorité centrale qui peut procéder à son tour à un (ré-)audit des informations transmises. Dans un tel schéma, la décentralisation aux autorités nationales de concurrence est favorable lorsque l'avantage en termes d'audit de l'autorité nationale l'emporte sur sa tendance à poursuivre un autreobjectif quel'intérêt communautaire. Dans les autres cas, il vaut mieux laisser agir l'autorité centrale.

18Dans le dernier article du volume, M. David s'intéresse aux conflits qui peuvent apparaître entre une agence de régulation environnementale et une autorité de concurrence au sein d'un duopole polluant. Ces conflits proviennent de la divergence d'objectifs entre les deux autorités et du fait que les situations plus concurrentielles (que ceci soit dû aux structures de marché ou aux comportements des entreprises) peuvent aussi être les plus polluantes. L'agence environnementale dispose d'une taxe comme instrument de contrôle de la pollution. Deux cas de figure sont examinés, selon que l'entreprise la plus efficace est aussi la plus polluante ou non. Il en résulte que selon les cas, efficacité concurrentielle et environnementale peuvent coïncider ou diverger. Le conflit n'est donc pas inéluctable. Sont alors envisagées des situations où l'autorité de concurrence exprime ses préférences « concurrentielles » sur différents instruments de politique environnementale : est considéré ici le choix entre une taxe ou un infléchissement des choix d'investissement des entreprises polluantes. Dans le cas où ce choix est offert, l'action sur les choix d'investissement est préférée par l'autorité de concurrence lorsque l'entreprise la plus efficace est aussi la plus polluante.

19L'ensemble de ces articles montre bien le foisonnement des recherches actuelles en économie industrielle. Un fil conducteur relie la plupart d'entre eux : la préoccupation vis-à-vis des applications à la politique microéconomique. Que celle-ci soit directement le sujet de la contribution ou non, le souci de tirer les conséquences de ces modèles pour la décision publique est constant. Ceci marque le tournant pris par l'économie industrielle depuis quelques années : reposant maintenant sur une très grande variété de modèles d'oligopoles qui offrent un socle assez large, l'économie industrielle produit aujourd'hui des travaux empiriques et des contributions tournées vers la politique économique. Ce numéro y contribue de façon passionnante.

Mis en ligne sur Cairn.info le 01/08/2008
https://doi.org/10.3917/ecop.178.0000
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