CAIRN.INFO : Matières à réflexion

1Il y a deux ou trois générations, un appel à contributions sur le thème « le beau, le bon, le bien, le vrai et le juste » n’aurait guère attiré l’attention : il aurait été perçu comme « normal », dans la tradition de la philosophie morale relayée par une sociologie soucieuse de fonder « sociologiquement » les valeurs fondamentales pour une société. Mais la sociologie critique est passée par là, avec son « axiomatique de l’intérêt », comme le souligne à juste titre l’introduction à ce numéro de la Revue du MAUSS. Celle-ci a beaucoup fait, on le sait, pour lutter contre cette tendance à rabattre tout comportement humain sur la recherche de l’intérêt (problématique marxiste puis utilitariste) et, conjointement, à prétendre délégitimer l’invocation des valeurs en les dénaturalisant en tant que « constructions sociales » (problématique constructiviste puis « postmoderne »). Ces deux tendances critiques se conjoignent aujourd’hui dans la prégnance devenue mondiale du paradigme de la domination, auquel la sociologie de Pierre Bourdieu a fourni ses fondements. D’où le caractère quelque peu intempestif du thème de ce numéro, qui sera probablement lu au second degré, comme un clin d’œil ironique ou comme une provocation. Les temps ont changé, décidément, et, à une époque imprégnée de « pensée du soupçon », la mode n’est plus à l’idéalisme, aussi solidement étayé fût-il par la théorie du don.

Ni Charybde ni Scylla

2Pour sortir du cul-de-sac d’un utilitarisme repeint aux couleurs du militantisme politique, éventuellement mâtiné de complotisme (les méchants dominants se seraient organisés pour maquiller en valeurs universelles leurs intérêts particuliers), faut-il donc revenir à une métaphysique des valeurs, qui en affirmerait l’existence objective, transcendante, s’imposant de l’extérieur aux acteurs ? Faut-il aller chercher la réalité du beau, du bon, du bien, du vrai, du juste (au risque de succomber au péché d’essentialisme), ou encore leur nécessité pour la vie sociale (au risque de succomber au péché de fonctionnalisme) ? Faut-il faire jouer au sociologue, à l’anthropologue, à l’historien, au psychologue, voire à l’économiste, le rôle du sage faisant profiter l’humanité de ses lumières en assumant le magistère moral naguère monopolisé par le philosophe ? Faut-il, en d’autres termes, parier sur Durkheim contre Lévy-Bruhl dans le débat qui les opposa, celui-ci plaidant pour ce qu’on ne nommait pas encore la « neutralité axiologique » wébérienne, contre celui-là, réticent à se dépouiller des prérogatives normatives de l’intellectuel [1] ?

3Je ne le crois pas – et je pense que Lévy-Bruhl, comme Weber, continuent après plus d’un siècle à nous indiquer la voie à suivre pour sortir la sociologie de sa préhistoire. En l’occurrence, la question des valeurs constitue un excellent levier pour échapper à ce double piège qu’est, d’une part, l’axiomatique de l’intérêt – qui a longtemps entravé le développement d’une sociologie des valeurs [2] – et, d’autre part, la métaphysique des valeurs, bien résumée dans l’introduction de ce numéro par l’idée qu’il faudrait « accepter une certaine réalité du beau, du bon, du bien, du vrai et du juste ».

4Eh bien, non : tout ce que nous pouvons et devons accepter – pour pouvoir l’étudier, la décrire, la mesurer, l’analyser, la comprendre ou l’expliquer –, c’est une certaine réalité des représentations que se font les acteurs des valeurs. Car même si celles-ci étaient des réalités objectives et non pas représentationnelles (des « faits ontologiquement objectifs » et non pas des « faits ontologiquement subjectifs », dirait John Searle [1998 (1995)]), il n’en resterait pas moins que nous n’y avons accès qu’à travers les actes concrets d’évaluation produits par les acteurs : mesures, attachements, jugements [3]. D’où la nécessité d’appliquer à la problématique des valeurs le fameux « rasoir d’Occam » : ce dont nous pouvons nous passer (la croyance dans la réalité des valeurs), ne nous en encombrons pas : nous avons suffisamment de travail avec les faits – ces faits empiriques que constituent les manifestations, par les acteurs, de leurs représentations mentales de ce qui vaut. Bref : soyons résolument nominalistes (les catégories abstraites ne sont rien d’autres que des catégories, c’est-à-dire des représentations exprimées par des mots, et non pas des entités existant en soi) – et mettons-nous pour de bon au travail.

5Ce travail pour élaborer ce que j’ai nommé une « sociologie axiologique » s’appuie sur la méthode pragmatique : l’analyse du rapport des acteurs aux valeurs observé à travers les actes d’évaluation en situation effective – exactement comme la linguistique pragmatique étudie les actes de langage dans leurs occurrences situées. Une telle perspective a pour effet d’éloigner de nous ces deux démons de la normativité que sont le Charybde du réductionnisme critique (non, les valeurs n’existent pas : ce ne sont que des illusions ou des dissimulations d’intérêts) et le Scylla de la métaphysique apologétique (si, elles existent bien comme des réalités transcendantes, qui doivent s’imposer à tout un chacun). Ainsi libérés de ces deux faces de la médaille normative, nous voici en mesure d’analyser non pas « le beau, le bon, le bien, le vrai et le juste », mais ce qu’ils représentent pour les acteurs. Et c’est une tâche autrement plus riche et passionnante que le ressassement de la rengaine réductionniste (foin d’illusions !) ou la régression dans le bourbier métaphysique (allez, on y croit !). Car le problème n’est pas d’y croire ou de ne pas y croire : le problème est de s’intéresser à ce que croient, ou ne croient pas, les acteurs.

L’éclairage de la grammaire axiologique : valeurs fondamentales, valeurs contextuelles

6À la lumière du modèle d’analyse des jugements de valeur que j’ai élaboré [Heinich, 2017, partie III], voici comment l’on peut décrire les cinq valeurs proposées à notre réflexion.

7Tout d’abord, il faut noter qu’elles ne constituent qu’une petite partie de l’ensemble des valeurs – ou « principes axiologiques » – utilisées par les acteurs pour qualifier un objet (qu’il s’agisse d’une chose, d’une personne, d’une action, d’un état du monde) : l’utile, l’agréable, l’authentique, l’efficace, le coûteux, le proche, l’aimable, le significatif, le renommé, le drôle, le sacré ont aussi leur place dans le répertoire axiologique en usage dans notre société. Certes, la philosophie morale a toujours prétendu réduire celui-ci à quelques valeurs fondamentales, mais c’est parce qu’elle confond, par principe, description et prescription : à quoi bon, à ses yeux, s’intéresser à des valeurs mineures si l’important est d’étayer celles qui comptent vraiment ?

8Or l’approche pragmatique, en s’intéressant aux contextes d’évaluation en même temps qu’aux objets évalués et aux sujets évaluateurs, rencontre tout d’abord une multiplicité de valeurs ; ensuite, elle ne peut que constater des différences de statut entre ces valeurs. C’est, en particulier, leur degré de vulnérabilité contextuelle qui varie de l’une à l’autre : certaines sont toujours (ou presque toujours) positives, quels que soient les contextes, tandis que d’autres peuvent être des non-valeurs, voire des antivaleurs, propres donc à disqualifier plutôt qu’à qualifier. Par exemple, la beauté d’une personne peut être une valeur dans un contexte privé ou érotique, mais une non-valeur, voire une antivaleur dans certains contextes professionnels (et il faut faire intervenir ici la différence entre « valeurs privées » et « valeurs publiques » [Heinich, 2017, chap. IX]) ; la beauté d’une chose, telle une œuvre d’art, est toujours une valeur dans le contexte du paradigme classique et du paradigme moderne, mais devient une non-valeur, voire une antivaleur, dans le contexte du paradigme contemporain [Heinich, 2014], etc. Dans ces conditions, la notion de « valeur fondamentale » prend un sens précis, descriptif et, éventuellement, réfutable : une valeur fondamentale est une valeur qui résiste à la variabilité des contextes, donc qui demeure positive quels que soient les contextes.

9En l’état de mes recherches – et sous réserve d’investigations ultérieures sur d’autres terrains –, le « juste » répond, dans notre société actuelle, à ce critère d’invulnérabilité au contexte : « C’est pas juste ! » est toujours un énoncé disqualifiant. Deux autres valeurs semblent partager cette même caractéristique : l’ordre et la rationalité [Heinich, 2017, chap. IX ; 1999]. Injustice, désordre et folie sont des menaces puissantes pour la viabilité des interactions et, corrélativement, des risques avérés d’anomies pour les sociétés : nous retrouvons là des intuitions ou des déductions sans doute largement partagées, mais étayées ici par l’observation empirique.

Registres de valeurs

10L’on peut aussi affiner la caractérisation axiologique du beau, du bon, du bien, du vrai et du juste en observant que ces qualificatifs renvoient à des valeurs qui côtoient d’autres valeurs analogues, s’inscrivant dans une même catégorie ou famille de valeurs : ce que j’ai appelé des « registres de valeurs » [Heinich, 2017, chap. X [4]]. Ainsi, le beau s’associe à l’artistique ou à l’élégant dans le registre esthétique ; le bon s’associe à l’agréable, au plaisant, au réconfortant dans le registre aesthésique (renvoyant aux sens, à la sensation, au plaisir) ; le bien s’associe au moral, au charitable, au digne, etc., dans le registre éthique ; le vrai s’associe au scientifique, à l’attesté, au prouvé dans le registre épistémique ; et le juste s’associe à l’équitable, au bien adapté, au bien distribué, soit dans le registre civique s’agissant des membres d’une collectivité, soit dans le registre éthique s’agissant des êtres sensibles – voire dans une combinaison des deux selon le degré d’abstraction et de généralité de l’objet en question.

11Esthétique, aesthésique, éthique, épistémique, civique : à ces cinq registres s’en ajoutent onze autres – mais la liste pourra éventuellement s’allonger à l’épreuve de terrains diversifiés ou d’un affinement du modèle. Ce sont le registre pur de l’authenticité, le registre fonctionnel de l’utilité, le registre technique de l’efficacité, le registre domestique du proche, le registre affectif du sentiment, le registre ludique du jeu, le registre herméneutique du significatif, le registre réputationnel du renommé, le registre mystique du sacré – sans oublier le registre économique du coût et le registre juridique du légal.

Amplificateurs de valeurs et régimes de qualification

12Il existe toutefois des valeurs qui ne se laissent affecter à aucun registre en particulier parce qu’elles peuvent s’appliquer dans plusieurs registres, voire dans tous. On peut dire qu’elles sont transversales aux autres valeurs, auxquelles elles s’ajoutent pour leur conférer – ou leur enlever, en cas de disqualification – du poids. Ainsi, pour les valeurs qui nous occupent ici, l’originalité ou la nouveauté peut amplifier aussi bien la beauté que le plaisir ou la vérité ; la rareté amplifie la beauté, le plaisir, la moralité, la vérité, l’équité ; il en va de même avec la pérennité et l’universalité.

13Nouveauté, rareté, pérennité et universalité sont donc des « amplificateurs de valeurs » (ou « valeurs cardinales »). Nouveauté et pérennité sont des amplificateurs dans le temps, tandis que rareté et universalité sont des amplificateurs dans l’espace. Enfin, la probabilité de voir l’une ou l’autre de ces quatre valeurs cardinales fonctionner comme valeur ou comme antivaleur dépend du « régime de qualification » mobilisé par les acteurs : en régime de communauté (qui privilégie le partagé, le conventionnel, le commun), ce sont la pérennité et l’universalité qui valorisent ; en régime de singularité (qui privilégie l’exceptionnel, l’original, le hors du commun), ce sont la nouveauté et la rareté.

14Des innombrables « prises [5] » (telle ou telle propriété de l’objet à laquelle l’évaluateur accroche, plus ou moins consciemment, sa perception) aux nombreux critères explicités (« beau », « bon », « bien », « vrai », « juste »), puis aux valeurs et amplificateurs de valeurs qui, souvent implicitement, les fondent, puis aux registres de valeur entre lesquels elles se distribuent et, enfin, aux régimes de qualification qui commandent valorisation ou dévalorisation : c’est en fonction de cette « grammaire axiologique » que prennent sens les évaluations. Dans quels contextes (microsociologiques, c’est-à-dire interactionnels, ou macrosociologiques, c’est-à-dire culturels) la valeur de beauté, la valeur de plaisir, la valeur de moralité, la valeur de vérité, la valeur d’équité ont-elles le plus de chances d’être invoquées ? À propos de quels types d’objets ? Et par quelles catégories de sujets évaluateurs ? Les variations entre ces différents paramètres sont multiples, et leurs conditions de félicité relativement bien maîtrisées, en pratique, par les acteurs. Reste aux chercheurs à restituer, à travers des « portraits de valeurs », la logique de ces conditions.

Universalisme ou relativisme des valeurs ?

15Cette systématisation d’un monde axiologique partagé ravira sans doute les nostalgiques d’une métaphysique des valeurs et, au-delà, d’un réalisme du « social », tandis qu’elle énervera les partisans d’une liberté des acteurs individuels, censés réinventer le monde à chaque interaction. En même temps, cette insistance sur la contextualité des opérations d’évaluation énervera les premiers, tout en ravissant les seconds. Or cette double nature des valeurs – à la fois universelles et relatives – est inscrite dans leur ontologie même.

16En effet, le propre d’une valeur est d’être considérée par ceux qui la mettent en œuvre comme absolue, universelle, intemporelle, tout en étant de fait soumise à la relativité des contextes [6]. Universalité au niveau normatif, relativité au niveau descriptif : voilà qui inquiétera sans doute les adeptes d’une réduction du monde à la logique formelle. Mais celle-ci – heureusement ou malheureusement – ne gouverne pas le tout de l’expérience et la réalité est là : les valeurs sont des représentations mentales au contenu universel mais au statut contextuel. Ce qui n’enlève rien, d’ailleurs, à leur efficacité : les acteurs savent bien que « vérité en deçà des Pyrénées, erreur au-delà » – mais quand même, cela ne les empêche pas d’« y croire » et, surtout, de chercher à y faire croire les autres, c’est-à-dire de chercher à objectiver leurs évaluations en les rendant aussi collectives que possible.

17Quant au sociologue, il n’en est nullement réduit à l’épouvantail relativiste dès lors qu’il accepte que son rôle ne soit pas de se prononcer sur la validité des évaluations mais seulement sur leurs conditions de félicité. Il y a, en d’autres termes, un monde entre relativité et relativisme : le monde qui sépare la descriptivité de la normativité.

Penser le partage ou penser la dispute ?

18Enfin, la mise en évidence de cette « grammaire axiologique », de ce répertoire commun de ressources évaluatives répondant à des règles précises de validation et d’efficacité, n’empêche nullement de penser le désaccord, la controverse, la dispute. Au contraire même, ce sont ces situations axiologiquement problématiques qui offrent à l’observateur ses plus riches matériaux, lui permettant de remonter par induction aux principes sous-jacents que connaissent pratiquement les acteurs sans en avoir la maîtrise théorique – exactement comme c’est le cas pour la grammaire ordinaire de notre langue. Si le répertoire axiologique, comme le répertoire linguistique, est un répertoire commun, il n’en reste pas moins que ses mises en œuvre sont variables, socialement situées et, parfois, conflictuelles – d’où la grande richesse de notre rapport aux valeurs.

19Armé de ces outils, il ne reste donc qu’à observer de près comment le beau, le bon, le bien, le vrai, le juste sont activés dans les disputes, où se déploient des conflits de régimes de qualification, des conflits de registres de valeurs, des conflits de valeurs, des conflits de critères, voire, dans les débats d’experts, des conflits de prises. À travers ces controverses, ces débats, ces désaccords, se trouvent réaffirmés, reconfigurés, réordonnés ces principes axiologiques communs, qu’il n’appartient au chercheur ni de défaire ni de faire – mais seulement de découvrir et d’analyser, dans toute leur passionnante complexité.

Notes

  • [1]
    Sur cette controverse, voir Dominique Merllié [2004].
  • [2]
    Voir Nathalie Heinich [2017, annexe « Humanités et sciences sociales à l’épreuve des valeurs »].
  • [3]
    Tout cela a été développé dans Heinich [2017, chap. I].
  • [4]
    Pour une mise en regard de ce modèle d’analyse des évaluations avec le modèle d’analyse des justifications d’actions proposé par Luc Boltanski et Laurent Thévenot [1991], voir Heinich [2017, p. 193].
  • [5]
    Ce concept est emprunté à Christian Bessy et Francis Chateauraynaud [2015].
  • [6]
    Heinich [2017, conclusion]. La remarque en avait été faite par Gérard Genette dans L’Œuvre de l’art [2010].
Français

L’article se propose d’analyser les cinq valeurs soumises à la réflexion à la lumière du modèle élaboré dans Des valeurs. Une approche sociologique. En abandonnant toute prétention à dire ce que seraient les valeurs « en soi », au profit d’une analyse empirique de ce qu’elles sont en tant que représentations mentales partagées par les acteurs, ce modèle autorise une approche résolument non normative, échappant tant à la délégitimation constructiviste ou relativiste des valeurs qu’à leur légitimation métaphysique ou réaliste. Le « portrait » de ces valeurs ainsi déployé ouvre la voie d’une analyse pragmatique du rapport aux valeurs, susceptible de mettre en évidence leurs « conditions de félicité ».

Références bibliographiques

  • Bessy Christian, Chateauraynaud Francis, 2015, Experts et Faussaires. Pour une sociologie de la perception, Métailié, Paris.
  • Boltanski Luc, Thévenot Laurent, 1991, De la justification. Les économies de la grandeur, Gallimard, Paris.
  • Genette Gérard, 2010, L’Œuvre de l’art, Seuil, Paris.
  • Heinich Nathalie, 2017, Des valeurs. Une approche sociologique, Gallimard, Paris.
  • — 2014, Le Paradigme de l’art contemporain. Structures d’une révolution artistique, Gallimard, Paris.
  • — 1999, L’Épreuve de la grandeur. Prix littéraires et reconnaissance, La Découverte, Paris.
  • — 1998, Ce que l’art fait à la sociologie, Minuit, Paris.
  • En ligneMerllié Dominique, 2004, « La sociologie de la morale est-elle soluble dans la philosophie ? La réception de La Morale et la science des mœurs », Revue française de sociologie, vol. 45, n° 3, juillet-septembre.
  • Searle John, 1998 (1995), La Construction de la réalité sociale, Gallimard, Paris.
Nathalie Heinich
Sociologue. CNRS, CRAL (EHESS).
Dernière publication diffusée sur Cairn.info ou sur un portail partenaire
Mis en ligne sur Cairn.info le 02/07/2018
https://doi.org/10.3917/rdm.051.0177
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