Quelles sont les premières conséquences du départ des Britanniques ?
Ce départ s'accompagne très certainement d'une perte de savoir-faire dans des domaines dans lesquels ils étaient très bons, la recherche par exemple. Les meilleures universités européennes sont au Royaume-Uni et en Suisse comme le démontrent les classements de Shanghai. Par ailleurs, les évaluateurs britanniques étaient excellents et ils ont beaucoup aidé à la mise en place et au fonctionnement du European Research Council (ERC) ; sans eux, le niveau va donc s'en ressentir. Ils sont également de très bons banquiers centraux, c'est toujours important d'avoir des interlocuteurs compétents dans les réunions internationales. Le Royaume-Uni reste une grande puissance et il va falloir essayer, malgré le fait qu'ils aient quitté l'Union européenne, de collaborer avec eux là où ils excellent comme la recherche fondamentale ou dans les domaines industriels importants pour nous comme l'énergie, la santé, l'aviation, la défense.Le départ des Britanniques s'accompagne donc d'une perte de savoir-faire.
Certainement, dans la recherche fondamentale et dans des domaines comme la défense, la santé, l'énergie, etc. En revanche, aurait-on pu faire le grand emprunt commun s'ils avaient été là ou auraient-ils bloqué ce processus ?Les Britanniques n'auront pas à gérer l'élaboration d'un accord à 27, mais au-delà de ça ils paraissent bénéficier d'une agilité réglementaire dans beaucoup de domaines pas uniquement financiers…