CAIRN.INFO : Matières à réflexion
linkThis article is available in English on Cairn International

Le mois de juin 2016 semble bien loin derrière nous, surtout au vu des événements extraordinaires survenus depuis : pandémie mondiale, guerre en Ukraine, retour brutal de l'inflation. En effet, plus de six ans après le vote serré des Britanniques en faveur de la sortie du Royaume-Uni (RU) de l'Union européenne (UE), le « Brexit » n'est plus à l'ordre du jour d'un grand nombre d'entreprises européennes, et on peut le comprendre. En effet, les ruptures des chaînes d'approvisionnement, les craintes de pénuries d'énergie et la hausse des taux d'intérêt sont devenues les priorités dans les salles de conseils d'administration. En tout état de cause, le Brexit n'a-t-il pas déjà eu lieu ? Après tout, le RU a officiellement quitté l'UE le 31 janvier 2020, avec une période transitoire de retrait qui s'est achevée le 31 décembre de la même année. En d'autres termes, près de deux ans se sont écoulés depuis que le Brexit est devenu une réalité. Depuis le référendum, pas moins de quatre premiers ministres britanniques ont été nommés et défaits : David Cameron, Theresa May, Boris Johnson et Liz Truss.
Dans cet article, j'explique pourquoi, même si les entreprises se sont adaptées au départ du RU de l'UE et ont tendance à aller de l'avant, le Brexit en lui-même reste une affaire inachevée – et les entreprises européennes et internationales devraient continuer d'y porter une attention particulière car les conséquences définitives sont loin d'être certaines. Malgré le temps écoulé et l'adoption de lois à la fois au RU, dans l'UE et dans les capitales européennes, le RU est loin d'avoir défini son nouveau rôle sur la scène internationale…

linkThis article is available in English on Cairn International
Français

Les entreprises se sont largement adaptées à la sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne et préféreraient regarder vers l'avenir, mais le Brexit lui-même reste une affaire inachevée. Certaines des conséquences les plus perturbatrices de ce divorce historique ont déjà eu lieu : beaucoup d'entre elles ont été moins désastreuses à court terme que prévu, bien que la City de Londres ait perdu son rôle essentiel en tant que capitale de la finance européenne. À plus long terme, des questions clés restent sans réponse sur l'économie britannique et sa compétitivité et sur les relations futures entre le Royaume-Uni et ses anciens partenaires européens.
Classification JEL : F36, F38, F65, G18, L40.

Hervé Hélias
Président directeur général, Groupe Mazars.
Cette publication est la plus récente de l'auteur sur Cairn.info.
Il vous reste à lire 95 % de cet article.
Acheter cet article 5,00€ 14 pages, format électronique
(html et pdf)
add_shopping_cart Ajouter au panier
Autre option
Membre d'une institution ? business Authentifiez-vous
Mis en ligne sur Cairn.info le 30/01/2023
https://doi.org/10.3917/ecofi.148.0113
Pour citer cet article
Distribution électronique Cairn.info pour Association d'économie financière © Association d'économie financière. Tous droits réservés pour tous pays. Il est interdit, sauf accord préalable et écrit de l’éditeur, de reproduire (notamment par photocopie) partiellement ou totalement le présent article, de le stocker dans une banque de données ou de le communiquer au public sous quelque forme et de quelque manière que ce soit.
keyboard_arrow_up
Chargement
Chargement en cours.
Veuillez patienter...