Après un petit rappel sur l’histoire de la pédagogie piklérienne et de l’Institut Pikler-Lóczy à Budapest, l’auteur montre comment l’approche piklérienne constitue une sorte de pari au regard de la néoténie humaine puisqu’il s’agit au fond de tenter de laisser toute sa part active au bébé (aussi petite, restreinte soit-elle) en dépit de son immaturité fondamentale et donc fondatrice. Il montre ensuite comment les positions de la psychanalyste Maria Torok sont compatibles avec le « concept d’activité autonome » qui fait partie des fondamentaux piklériens comme fruit de la « liberté motrice ». La dernière partie de l’article est consacrée aux liens qui peuvent être faits entre certains aspects de l’approche piklérienne (tel le concept de « personne de référence ») et la théorie de l’attachement.
Mots-clés
- Activité autonome
- attachement
- Institut Pikler-Lóczy
- liberté motrice
- néoténie
- Torok