Dans une conception purement éthique de l’empathie non-directive, le droit à l’autodétermination des personnes est centrale. La pratique de l’empathie peut alors être définie selon un cadre qui examine : la motivation du thérapeute ; son intention lors de sa recherche de compréhension de ce qu’exprime la personne ; l’objet de son empathie ; les processus cachés en jeu ; les actions observables de l’écoute empathique ; et enfin les effets des actions du thérapeute. Ces cinq dimensions façonnent la structure de l’empathie. Elles permettent d’examiner la manière dont les thérapeutes centrés sur le client qui partagent ce point de vue éthique pratiquent l’empathie et pourquoi ils procèdent ainsi. L’importance de vérifier leur compréhension sans chercher ailleurs est mise en évidence. Il ne s’agit pas d’interpréter, de « prendre » quelque chose de plus à la personne, mais de s’assurer de l’exactitude de sa compréhension, afin d’obtenir exactement ce que la personne « donne ». C’est à l’accomplissement de cette tâche, et uniquement de celle-ci, que le thérapeute doit tout mettre en œuvre.
- relation thérapeutique
- attitude du professionnel
- droit de la personne
- éthique
- communication
- psychothérapie non-directive