CAIRN.INFO : Matières à réflexion

1La sexualité n’a jamais été un objet de recherche majeur de la sociologie de la jeunesse en France, contrairement à d’autres pays occidentaux [1]. L’Analyse des comportements sexuels des jeunes (ACSJ), première enquête nationale et représentative des jeunes de 15 à 18 ans consacrée à ce thème, a été réalisée en 1993 dans le contexte d’expansion du sida (Lagrange et al., 1997). Financée par l’Agence nationale de recherches sur le sida (ANRS) dans une perspective affichée de prévention, cette étude explore clairement les risques sanitaires (contamination à des infections sexuellement transmissibles [IST] ou grossesse principalement) que peuvent comprendre certaines activités sexuelles. Néanmoins, les comportements sexuels n’y ont pas été réduits à leur seule dimension de « pratiques à risque » et cette enquête a fourni l’occasion de dresser un tableau plus complet des différentes relations affectives et sexuelles des jeunes, notamment des échanges physiques non génitaux (baisers, caresses, etc.) particulièrement importants au cours de cette période d’expérimentation. L’enquête ACSJ offre donc le seul tableau statistique des différentes formes d’initiation sexuelle réalisé à ce jour en France auprès d’une population jeune. D’autres enquêtes plus récentes permettent d’actualiser ces données sans toutefois atteindre le même niveau de précision dans la description de la dynamique des relations amoureuses et sexuelles des jeunes.

2L’enquête la plus récente sur le contexte de la sexualité en France (CSF) porte sur les plus de 18 ans et n’aborde que de façon rétrospective, c’est-à-dire nécessairement limitée, le contexte de l’initiation sexuelle (Bajos et al., 2008). Les autres informations collectées directement auprès des jeunes sur ce thème sont issues de protocoles de questionnements plus larges sur la santé des adolescent(e)s : enquête HBSC effectuée en 2002, 2006 et 2010 (Godeau et al., 2008, 2012) ; ESPAD en 2003 et Baromètre santé en 2005 (Beck et al., 2007) [voir encadré]. Ces enquêtes n’accordent donc qu’une place réduite à la description des comportements, aux côtés de thèmes plus centraux comme la consommation de produits psychoactifs, l’alimentation, les maladies chroniques et les handicaps, l’hygiène, le sommeil… La sexualité des adolescents est donc principalement abordée dans une perspective sanitaire, donnant lieu à des analyses plus épidémiologiques que sociologiques. Pratiquement, le nombre de questions réservées à l’étude de la sexualité juvénile est restreint. Celles-ci abordent parfois le premier baiser comme marqueur d’une période au cours de laquelle l’intérêt pour les échanges sexuels se précise, mais le principal sujet d’investigation est le premier rapport sexuel, considéré comme un évènement marquant dont tout le monde se souvient (Bajos et al., 2008), même s’il désigne des pratiques différentes qui se concentrent néanmoins majoritairement autour d’une pénétration vaginale (Lagrange et al., 1997). Dans certains cas, en particulier lorsqu’il s’agit d’évaluer les diverses précautions contraceptives ou prophylactiques des jeunes, le contexte de leur « dernier » rapport est également décrit.

Les sources

Cet encadré résume les méthodologies des principales enquêtes nationales fournissant des informations sur la sexualité des adolescents en France. Les statistiques mentionnées dans le corps de l’article sont soit issues de publications de recherche (voir références en bibliographie), soit produites par analyses secondaires réalisées par l’auteur.
Enquêtes sur la sexualité réalisées auprès des adolescents
Enquête ACSJ (Analyse des comportements sexuels des jeunes) 1993
L’enquête a été réalisée auprès de 6 182 jeunes scolarisés ou en apprentissage dans les établissements scolaires publics et privés. Les données ont été collectées à l’aide d’un questionnaire d’une heure environ passé en face à face.
Enquête ESPAD (European School Survey on Alcohol and other Drugs) 2003
Cette enquête en milieu scolaire, reconduite tous les quatre ans, a été menée au premier semestre 2003 dans une trentaine de pays européens sur la base d’un questionnaire commun centré sur les usages, attitudes et opinions relatifs aux drogues. La version française a intégré un module « sexualité ». En 2003, l’ESPAD a donc interrogé 16 833 jeunes, et en particulier 5 328 lycéens, sur leurs relations sexuelles (premier et dernier partenaires) ainsi que sur la pornographie, grâce à un autoquestionnaire rempli en classe.
Enquête HBSC (Health Behaviour in School-aged Children) 2002, 2006 et 2010
L’enquête HBS est conduite tous les quatre ans depuis 1982 (et depuis 2002 en France) par un réseau international de chercheurs en partenariat avec le bureau régional Europe de l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Elle vise à mieux appréhender la santé et le bien-être des jeunes de 11, 13 et 15 ans, leurs comportements de santé ainsi que leur contexte social. L’exercice 2010 a intégré un module « sexualité » plus complet que celui des années précédentes. Il concerne 3 584 élèves de quatrième et de troisième parmi les 11 638 collégiens enquêtés par autoquestionnaire.
Enquêtes sur la sexualité réalisées auprès des adultes
Le Baromètre santé 2005
Le Baromètre santé est une enquête quinquennale en population générale questionnant les attitudes, comportements, connaissances et opinions en matière de santé, réalisée par l’Institut national de prévention et d’éducation pour la santé (INPES). Elle dispose d’un module sur la sexualité et notamment sur le premier rapport sexuel. En 2005, cette enquête téléphonique a rassemblé les témoignages de 30 514 personnes âgées de 12 à 75 ans.
Enquête CSF (Contexte de la sexualité en France) 2006
L’enquête CSF porte sur le lien entre sexualité et santé. Elle appréhende les trois composantes de la sexualité que sont les actes, les relations et les significations, en les inscrivant à la fois dans les trajectoires individuelles, le contexte social et les conditions de vie. Elle envisage notamment le premier rapport sexuel. L’enquête téléphonique a été réalisée auprès de 12 364 personnes âgées de 18 à 69 ans.

3Le parti pris d’étudier les pratiques sexuelles des jeunes comme des pratiques « à risque » est contemporain de l’émergence du sida mais il prend ses racines, d’une part, dans une analyse sociologique qui, dès les années 1960, assimilait la sexualité prémaritale à une « déviance » et, d’autre part, dans une conception psychosociologique de l’adolescent comme « preneur de risque » (Maillochon, 2000, 2004). Suivant les préoccupations sanitaires, mais aussi sociales, politiques ou morales des différents pays, la sexualité juvénile est envisagée soit comme un risque en soi, soit comme une situation d’exposition à d’autres risques. Dans certains pays anglo-saxons, comme le Canada, le risque d’« hyper-sexualisation » constitue par exemple un prisme central de l’étude des comportements sexuels des jeunes dont l’âge d’initiation est pourtant proche de celui des jeunes Français. En France, ce sont surtout les risques à l’égard de la contamination par le VIH ou d’autres IST qui sont étudiés ainsi que le rapport à la contraception, même si les « grossesses adolescentes » ne sont pas perçues aussi manifestement qu’aux États-Unis comme un « problème » social majeur.

Les premières explorations physiques et virtuelles des autres

4L’initiation sexuelle s’étend généralement au cours de la scolarité dans le secondaire et demeure donc largement dissociée des préoccupations de mise en couple, beaucoup plus tardives. L’échange de baisers sur la bouche est une dimension importante des premiers échanges physiques entre jeunes et un moment essentiel de leur initiation sexuelle. D’après l’enquête CSF (Bajos et al., 2008), l’âge médian au premier baiser s’est considérablement abaissé au cours de la seconde moitié du xxe siècle jusqu’à se stabiliser depuis une trentaine d’années à 14,1 ans pour les femmes et à 13,6 ans pour les hommes les plus jeunes, faisant de cet évènement une des expériences marquantes des années « collège ». En effet, comme l’indiquent les données de l’enquête ESPAD 2003 et des enquêtes HBSC 2006 et 2010, les trois quarts des jeunes collégiens et collégiennes de 15 ans ont déjà embrassé quelqu’un sur la bouche. Parmi les élèves de quatrième et troisième, 79,6 % des garçons et 75,4 % des filles déclarent avoir déjà eu un petit copain ou une petite copine (Godeau et al., 2012). L’échange de baisers constitue une étape majeure de l’exploration physique mais ne s’accompagne pas nécessairement tout de suite de relations intimes plus poussées. En effet, il existe généralement un délai important entre l’âge moyen d’échange du premier baiser et le premier rapport sexuel (d’un peu plus de trois ans en moyenne pour les garçons et de près de quatre ans pour les filles d’après ESPAD 2003). Le fait d’être précoce au premier baiser ne semble pas avoir d’incidence toutefois sur la précocité au premier rapport sexuel (Lagrange et al., 1997 ; Maillochon, 2010).

5Cette période de découverte physique s’accompagne généralement du développement important de la sociabilité amicale hétérosexuée (Maillochon, 1999, 2003) qui s’accroît avec l’âge (Godeau et al., 2012) en fonction des occasions de rencontres, de plus en plus fréquentes après l’école ou le soir, et qui se diversifient et s’intensifient avec les technologies de l’information et de la communication (TIC). Les échanges grâce au téléphone portable ou Internet constituent désormais un moyen de communication essentiel des adolescents qui n’a cessé de se développer, notamment entre 2006 et 2010 comme l’indiquent les différents exercices de l’enquête HBSC. En troisième, 45,8 % des garçons et 65 % des filles déclarent communiquer quotidiennement avec leurs amis de cette manière. Le Web constitue également un espace d’informations, mais aussi d’expérimentations et de pratiques sexuelles des jeunes. En 2003, 28,5 % des lycéennes et 21,1 % des lycéens avaient eu des conversations érotiques sur Internet, 11,6 % (respectivement 10,1 %) étaient sortis avec des personnes rencontrées sur un site et, enfin, 3,4 % (respectivement 1,9 %) avaient eu des relations sexuelles à la suite de contacts de ce type. L’enquête CSF indiquait qu’en 2006 7 % des hommes de 18-19 ans et 4 % des femmes de 18-19 ans avaient eu un rapport avec une personne rencontrée sur Internet. Il est probable que l’ensemble de ces pratiques répertoriées en 2003 ait encore augmenté étant donné la généralisation et l’intensification de l’usage général de ces médias au cours de ces dernières années (enquêtes HBSC 2002, 2010).

Le premier rapport sexuel et son contexte

6L’âge médian au premier rapport sexuel des jeunes n’a pas connu d’importantes variations depuis trente ans. Le Baromètre santé 2005 l’établit à 17,8 ans pour les filles et à 17,5 ans pour les garçons nés en 1985-1987 (Beck et al. 2007). D’après l’enquête HBSC 2010, 9,3 % des collégiens et 3,1 % des collégiennes ont eu des rapports avant 13 ans ; 32,6 % des garçons et 23,5 % des filles ont eu des relations sexuelles avant 15 ans. Ces proportions n’ont pas évolué au cours des dernières années : 29 % des élèves de quatrième et de troisième interrogés étaient déjà initiés en 2006 contre 28,4 % en 2010.

7Actuellement, le premier rapport sexuel s’inscrit encore majoritairement dans une relation hétérosexuelle, longue et amoureuse, en particulier pour les filles. D’après ESPAD 2003, 66 % des adolescents ont leur première expérience avec une personne dont ils sont « amoureux » et qu’ils connaissent en moyenne depuis presque un an et demi avant d’échanger un premier baiser sur la bouche ; ils attendent ensuite un peu plus de cinq mois en moyenne entre les premiers échanges physiques et le premier rapport sexuel. Les premiers rapports sexuels engagés avec une personne inconnue concernent cependant 2 % des lycéens (ESPAD 2003). Les premiers rapports engagés avec une personne du même sexe concernent 2,3 % des collégiens sexuellement actifs interrogés en 2010 (HBSC 2010), proportion qui constitue vraisemblablement un minimum puisque les élèves interrogés sont relativement jeunes alors que l’âge moyen à la première expérience homosexuelle est généralement plus élevé que l’âge moyen à la première expérience hétérosexuelle (Lagrange et al., 1997 ; Bajos et al., 2008).

8L’expansion des nouvelles technologies de l’information et de la communication et en particulier la plus large et plus intense diffusion de la pornographie qu’elles permettent ne s’est pas accompagnée d’un rajeunissement significatif de l’âge au premier rapport sexuel, mais les enquêtes disponibles actuellement sont trop frustes pour écarter l’hypothèse d’une évolution majeure de certaines pratiques sexuelles et des conditions dans lesquelles elles se déroulent. Le croisement des données de l’enquête CSF avec d’autres enquêtes souligne toutefois clairement l’augmentation de certaines violences, notamment sexuelles, subies par les jeunes. Fruit d’une certaine libération de la parole qui permet de comptabiliser plus facilement des actes tus auparavant, l’augmentation des chiffres d’agressions sexuelles (attouchements, tentatives de viol ou viols) semble aussi traduire un durcissement de certains échanges entre jeunes (Jaspard et al., 2003 ; Bajos et al., 2008 ; Beck et al, 2010).

9Ausculté depuis la fin des années 1980 dans toutes les enquêtes, le premier rapport des jeunes apparaît bien protégé, que ce soit à l’égard de la transmission d’éventuelles IST ou de la grossesse. Alors que 70 % des jeunes ayant eu leur premier rapport au début des années 1990 avaient utilisé un préservatif à cette occasion, ils étaient nettement plus de 80 % à partir des années 2000 (Beck et al, 2007). Les adolescents les plus jeunes sont généralement ceux qui déclarent le plus fréquemment avoir utilisé des préservatifs. Ainsi, parmi les collégiens ayant déjà eu des rapports sexuels, 87 % des garçons et 83 % des filles ont déclaré avoir utilisé des préservatifs lors de leur dernier rapport sexuel, proportion moins importante cependant que pour leur tout premier rapport sexuel. Le recours à un contraceptif oral augmente au contraire avec l’expérience : il concernait 31 % des partenaires des garçons et 33 % des filles lors de leur dernier rapport sexuel (HBSC 2010). Avec l’âge et l’expérience sexuelle, le recours à la contraception orale concurrence en effet l’usage du préservatif. La majorité des jeunes semble donc observer une protection satisfaisante de leurs relations sexuelles, mais 10 % des collégiens sexuellement actifs en 2010 confiaient cependant n’avoir pris aucune précaution lors de leur dernier rapport, une proportion en hausse depuis 2006 où elle ne représentait que 7 % de la même population (HBSC 2010). En dépit de l’apparent bon niveau de protection des jeunes, les accidents sont nombreux en raison de la moindre efficacité contraceptive du seul préservatif et d’un relâchement de l’attention préventive au moment où, dans une relation, le préservatif est progressivement abandonné au profit d’une autre méthode contraceptive, généralement orale (Beltzer et al., 2011). Le recours à la « pilule du lendemain » (contraception d’urgence) est important en France (environ 15 % des collégiennes sexuellement actives d’après HBSC 2010) de même que le recours à l’interruption volontaire de grossesse (IVG) qui, en 2009, concernait 10,4 filles de 15 à 18 ans sur 1 000 et 22 filles de 18-19 ans sur 1 000 (Vilain, 2011).

Conclusion

10Les enquêtes statistiques sur les comportements sexuels des jeunes permettent de nuancer l’hypothèse psychosociale d’une adolescence « preneuse de risque », du moins à l’égard des IST, puisque les jeunes se protègent plutôt mieux que leurs aînés lors de leurs relations sexuelles. Elles permettent aussi de mettre en évidence l’alignement de l’âge d’initiation sexuelle des femmes sur celui des hommes. L’image d’une sexualité adolescente homogène s’arrête toutefois là. Au-delà d’une initiation relativement synchrone des garçons et des filles, les contextes dans lesquels ils s’initient demeurent assez différents (Maillochon, 2008, 2010). Par ailleurs, les études montrent d’importantes variations des modes d’initiation et des méthodes prophylactiques et contraceptives suivant les parcours scolaires (Lagrange et al., 1997 ; Bajos et al., 2008 ; Godeau et al., 2008), les jeunes engagés dans les études les moins longues étant généralement à la fois les plus précoces et ceux qui vivent les situations les plus risquées du point de vue de la prévention des IST et des grossesses.

Notes

  • [1]
    Aux États-Unis par exemple, de nombreuses enquêtes ont été réalisées dès les années 1950 (Maillochon, 2004).
Français

Résumé

Les enquêtes statistiques sur les comportements sexuels des jeunes mettent en évidence l’alignement de l’âge au premier rapport sexuel des femmes sur celui des hommes, ce qui n’exclut pas le maintien de différences importantes dans les modalités de leurs expériences. Ces enquêtes permettent en outre de nuancer l’hypothèse psychosociale d’une adolescence « preneuse de risque », du moins à l’égard des IST, puisque les jeunes se protègent plutôt mieux que leurs aînés lors de leurs relations sexuelles.

Español

Primeras relaciones sexuales y tomas de riesgo

El enfoque de las encuestas estadísticas realizadas en Francia

Resumen

Las encuestas estadísticas sobre los comportamientos sexuales de los jóvenes ponen en evidencia el alineamiento de la edad de la primera relación sexual de las mujeres sobre aquella de los hombres, lo que no excluye que perduren diferencias importantes en las modalidades de sus experiencias. Estas encuestas permiten además matizar la hipótesis psicosocial de una adolescencia “propensa al riesgo”, por lo menos frente a las ITS, ya que los jóvenes se protegen más bien mejor que sus mayores en sus relaciones sexuales.

Deutsch

Erster Geschlechtsverkehr und Risiken

Der Gesichtspunkt der in Frankreich durchgeführten statistischen Untersuchungen

Zusammenfassung

Die statistischen Untersuchungen über das Geschlechtsverhalten der Jugendlichen zeigen deutlich die Angleichung des Alters beim ersten Geschlechtsverkehr bei Frauen und bei Männern, was allerdings die Aufrechterhaltung von grossen Unterschieden in den Modalitäten ihrer Erfahrungen nicht ausschliesst. Durch diese Untersuchungen kann man auch die psychosoziale Hypothese einer Jugend abstufen, die « Risiken eingeht » zumindest was Geschlechstkrankheiten betrifft, da sich die Jugendlichen eher besser schützen als die Älteren während ihres Geschlechtsverkehr.

Bibliographie

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Florence Maillochon
Sociologue, chargée de recherche au CNRS, Centre Maurice-Halbwachs (équipe de recherches sur les inégalités sociales).
Thèmes de recherche : mariage ; sexualité des adolescents ; violences ; réseaux de sociabilité.
A notamment publié
Beck F., Cavalin C., Maillochon F. (dir.), Violences et santé en France. État des lieux, La Documentation française, « Études et statistiques », Paris, 2010.
Maillochon F., « Relations amoureuses et sexuelles pendant l’adolescence en France – entre réalité et virtualité », in Charbonneau J., Bourdon S., Regard sur... les jeunes et leurs relations, Presses de l’Université Laval, Québec (Canada), 2011, pp. 95-111.
Maillochon F., « Le cœur et la raison. Amis et parents invités au mariage », Genèses, no 83, 2011, pp. 93-117.
Dernière publication diffusée sur Cairn.info ou sur un portail partenaire
Mis en ligne sur Cairn.info le 16/02/2012
https://doi.org/10.3917/agora.060.0059
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