1Selon D. W. Winnicott, l’autonomie ne devient possible à l’adolescence que si le sujet a expérimenté lors de sa petite enfance un environnement suffisamment bon et fiable. De ce point de vue, les problèmes liés à la puberté ne sont pas structurellement différents de ceux des premiers stades de la vie. On trouve dans les deux situations une forte prégnance des éprouvés corporels, associée à une immaturité qui préserve le self authentique : « Au moment de l’adolescence, l’immaturité est un élément essentiel de la santé. Et, pour l’immaturité, il n’y a qu’un traitement, l’écoulement du temps et la croissance vers la maturité que, seul, le temps peut favoriser » [1]. Ces phrases, que l’on a souvent reprochées à leur auteur, signifient tout simplement qu’il faut à la fois préserver le plus longtemps possible l’« immaturité » – l’infantile freudien – et favoriser l’adultité, ce qui suppose de se confronter au complexe d’Œdipe. « Si, dans le fantasme de la première croissance, il y a la mort, dans celui de l’adolescence, il y a le meurtre […] grandir signifie prendre la place du parent » [2] ; « la mort et le triomphe personnel sont inhérents au processus de maturation et à l’acquisition du statut d’adulte […]. Les parents ne peuvent apporter qu’une aide minime. Ce qu’ils ont de mieux à faire, c’est de survivre […] » [3].
2Toute dysrégulation dans les relations précoces mère-enfant et dans la réponse maternelle aux besoins du bébé donnera lieu à une détresse spécifique lors de l’adolescence. L’anorexie mentale de l’adolescent répond, à cet égard, à une méconnaissance par la mère des besoins alimentaires et corporels de sa petite fille. Plus généralement, l’exacerbation des conduites d’opposition et de rejet (traduisant au fond un besoin éperdu de l’objet et une angoisse d’abandon) serait précurseur d’un état limite de l’adulte caractérisé par une difficulté à se représenter l’existence des objets absents – ce qui bien sûr génère une intolérance à la séparation, donc une dépendance, puis une négation violente de celle-ci, par une affirmation identitaire négative qui prétend ne rien devoir à autrui, et qui empêche de correctement faire la part de « ce qui est objectivement perçu et ce qui est subjectivement conçu » [4] : l’adolescent qui présente des fonctionnements limites ne sait pas créer et sans cesse recréer le sein à l’intérieur de lui à partir de ses besoins instinctuels lesquels sont d’abord connus comme des éprouvés corporels – l’illusion que ceux-ci ont une partie commune avec le sein a sans doute été rompue lorsque l’adolescent était un bébé, de sorte que maintenant les éprouvés pubertaires sont ressentis comme mauvais et pouvant rendre fou, car issus de pulsions destructrices. Parfois la tentative de suicide cherche à réaliser un circuit pulsionnel court en direction d’une « régressivité extinctive » [5] qui maintient une relation avec les objets parentaux internalisés, entrainés par le sujet dans un destin fusionnel mortifère à valence incestueuse. La tentative de suicide à l’adolescence comporte un double aspect d’évitement de la relation d’objet et d’adresse à autrui. Dans les meilleurs cas, elle introduit à une séparation-individuation par le truchement de l’élaboration, après-coup, du concept d’absence de soi (si le suicide avait « réussi »). C’est le tiers qui est ainsi sollicité mais on a l’impression d’une expulsion brutale d’un conflit psychique pour un agir sur le corps. L’adolescent, au risque de se perdre, s’est affirmé. Son fantasme est sans doute ici de se constituer à la fois comme mortel et immortel en s’infiltrant à jamais par sa présence morte imaginée entre ses parents, pour les désunir mais aussi pour les réunir autour de lui.
4S’éclater jusqu’à en claquer. La seule limite c’est alors soi-même, dans les conduites à risques masochistes où ce qui est expérimenté par le moi c’est ce qu’il ne supporte pas. Ainsi certaines tentatives de suicide introduisent à une séparation possible avec l’objet primaire par le truchement de l’élaboration après-coup du concept de l’absence de soi (représentation de soi comme mort). Il existe aussi des suicides « réussis », et des tentatives de suicide marquées par une auto-destructivité radicale, moins élaborable et plus proche de la psychose. Le tableau post-tentative de suicide est nosographiquement complexe, proche de celui des cas-limites, entre inhibition dépressive et exaltation, entre trouble profond de l’identité et conflit névrotique. On a l’impression d’une expulsion brutale d’un conflit psychique intense par l’agir. J’ajouterai que le suicidant, bien qu’en proie à une mélancolie dont il ne parvient pas à introjecter la créativité potentielle, peut néanmoins représenter cette mélancolie essentielle aux yeux des autres pour ensuite s’approprier cette représentation (d’un moi suicidaire, mélancolique). Il a pu s’affirmer, au risque de se perdre. Son fantasme est d’imposer sa présence de mort entre ses parents, pour les tenir dans une union douloureuse sans fin, se voulant son propre géniteur mais s’avouant fasciné par la scène primitive. De ce point de vue, la tentative de suicide pourrait se comprendre alors non pas comme une recherche de fusion, mais comme une tentative de constitution de limite.
5Agie à l’adolescence, cette relation symbolisante à une représentation de soi-même comme mort – telle sera ici mon hypothèse – doit être élaborée dans toute analyse d’adulte, comme le manque et la castration, les désirs incestueux et meurtriers, les imagos archaïques et la bisexualité psychique. Ce que je vais illustrer par l’histoire d’Adrien, un patient d’une quarantaine d’années. Au bout de deux ans d’analyse, au décours de souvenirs portant sur un moment chaotique de son adolescence, il fait un cauchemar où un irreprésentable concernant la mort de soi – la mort en soi de l’enfant que l’on a été et que l’on est toujours – est visualisé, présentifié, et, à partir de là, enfin pensable. Adrien est tout ce qu’il y a de plus « névrotico-normal », si ce n’est une zone d’affects et d’idées confus qu’il aimerait mieux comprendre – regroupés autour de la réminiscence d’une cassure dans son développement vers la fin de son adolescence, reprise dans l’état de conscience très particulier généré par son cauchemar, immédiatement suivi d’un rêve mettant en scène un enfant mort.
6L’analyse commençait à éclairer l’histoire infantile : illusion d’avoir été l’interlocuteur privilégié de sa mère, révolte contre les conduites violentes de son père, tristesse et repli à l’intérieur de lui-même qui le mèneront bien des années plus tard, en proie à une curiosité trouvant mille raisons pour s’argumenter sans qu’aucune ne la fixe, chez un psychanalyste.
8Des lignes de force interprétatives évidentes s’imposent à l’écoute de ce récit, concernant l’histoire d’Adrien : le sentiment du début du rêve que le plus important demeure refoulé et hors d’atteinte, le mouvement pulsionnel intense dans la relation avec la femme, l’enfant boudeur qu’il a été, la communication préverbale avec une figure maternelle trop spéculaire, puis les grimaces, l’inquiétant, un moment de sidération où Adrien ne comprend pas ce qui se passe, la séparation à la fois dramatique et impossible, qui entraine dans un espace où il n’y a plus âme qui vive, le recours à des systèmes défensifs habituellement efficaces mais qui cette fois échouent (la bifurcation, l’issue, la fuite, la capacité réflexive de se dire dans le rêve que l’on est en train de rêver), et, enfin, la conscience ultra-subjective du réel de la mort, mais aussi peut-être d’un « Je vais mourir, donc j’existe ».
9Ces possibles interprétations présentent l’inconvénient de trop, et trop vite, ramener à du connu, à du sens. Aussi m’en tiendrai-je aux associations qui sont venues à Adrien : « Je me suis éveillé et j’ai marché dans le noir pour trouver la lumière à l’envers de ce que j’ai fait il y a vingt-cinq ans, je m’étais levé pour ingérer les produits létaux pour soi-disant trouver la paix, mais je vois aujourd’hui que j’avais alors su que c’était un meurtre, le meurtre d’un enfant qui, lui, voulait vivre et aimer. Je sens tous les jours en moi, je crois, l’onde de choc de ce meurtre, un écart constant entre mon image pour les autres et ce que je suis, c’est à peine perceptible mais envahissant, ou encore ce serait comme n’exister qu’à moitié, ou de façon fonctionnelle, comme la machinerie moderne de ce métro immatériel qui me meut tel un animal pris au piège. Une désespérance. Vais-je m’écraser contre le mur ? J’ai été écrasé dans trop de circonstances de ma vie. On dirait que je cherche à retrouver avec la femme du rêve ma communication, dont je ne peux me souvenir, de bébé avec ma mère, mais pourquoi faut-il m’en éloigner à cette bifurcation ? Et quelle est cette « voie parallèle » que j’emprunte ? Certainement pas la bonne voie, une voie parallèle n’est pas le vrai chemin, mais ma vie, jusqu’à maintenant du moins, a suivi des mimétismes plus que d’authentiques projets, je me suis conduit comme un enfant qui fait semblant de comprendre alors qu’il ne fait que suivre le mouvement, balloté de lieu en lieu et de rencontre en rencontre. Je suis vraiment triste mais je gagne quelque chose avec cette conscience, à la fin du rêve, d’exister très fort puis de devoir mourir. Il est temps de ne plus me laisser diriger par des machines invisibles. »
10À la séance suivante, Adrien me dit qu’il a fait un rêve qui aurait pu être un cauchemar, mais cette fois-ci il a continué à dormir – c’est juste une image, peut-être plus un fantasme inconscient qu’un rêve : il a visualisé un enfant mort momifié (Adrien associe sur mummy en anglais), préservé du pourrissement, emmailloté (terme du temps de ses grands-mères, ajoute-t-il) dans des tissus disparates. L’enfant a le teint cireux, peut-être est-il tout entier fait de cire. En tout cas il est devenu objet à côté d’autres, posé à côté d’un sac et d’un manteau de femme, on dirait un bric-à-brac ou un tableau surréaliste.
11L’analyse après-coup d’une tendance suicidaire à l’adolescence mène jusqu’à un noyau subjectal inconscient. Adrien n’en doute pas, cette image simple et forte résume son trouble existentiel ou, pour le dire autrement, il est désormais en mesure de penser ses états psychiques, il existe plus que ce bébé – encore mal différencié des objets partiels satellites de la mère (son sac, son manteau). Le cauchemar où il va s’écraser mort contre le mur exprime la trace mnésique inconsciente de la tentative de suicide adolescente mieux que le souvenir qu’il en avait conservé, et le rêve de l’enfant mort parachève la pensée inconsciente à l’œuvre, mène à son terme l’opération de subjectalisation primaire, condition des subjectivations ultérieures, opération qui était restée inachevée : différenciation d’avec l’objet primaire, conquête d’une autonomie suffisante et d’un sentiment corporel suffisant d’exister au-delà de la schizoïdie et des éprouvés précoces de morcellement et de passivité, dit R. Cahn (1991). Le bébé est entier, reste à le faire vivre, les pieds sur terre au lieu de se sentir aéroporté dans le vide comme dans son cauchemar. Un troisième rêve poursuit cette pensée : il est réduit au silence et ne parvient pas à bouger, son corps est comme paralysé, il entend des amis commenter à sa place certains de ses projets et voudrait leur dire que ce n’est pas tout à fait ça – ce que je reprends du côté de sa relation de transfert avec moi : vais-je enfin l’entendre, et mieux ajuster mes interventions à ce qu’il ressent vraiment ? Comme l’ont montré S. Leclaire puis C. Chabert, tout sujet tient vivant en sa parole un enfant mort.
12L’œdipe d’Adrien apparaît comme spectral, désincarné, quasiment schizophrénique dans cette séquence de son analyse. Comme le dit A. Green, à l’adolescence, « Il y a donc reviviscence œdipienne. Mais c’est ici que les choses se compliquent. L’œdipe revisité ne reprend vie que pour s’imposer à la conscience comme œdipe illusionné, c’est-à-dire que sous couvert de son apparition, c’est un fantôme d’œdipe, un œdipe fétiche qui se montre en dissimulant la régression véritable, à savoir la régression au niveau prégénital » [6]. Cet œdipe en quelque sorte porté au carré correspond à une dimension à la fois mélancolique et schizoïde : « C’est le faux self des parents que l’adolescent, dans cette période heureusement limité, peut voir. Il en guérit, ou pas, car il n’est pas sûr qu’il en guérisse » [7]. De tout sujet on peut dire qu’il n’est pas sûr qu’il en guérisse d’avoir vu ses parents « tel qu’eux-mêmes ont cessé de se voir » ! Est-ce à dire que l’adolescent a raison de dénoncer la solution adulte trop oublieuse des révélations subjectales adolescentes, ou bien délire-t-il lorsqu’il théorise ainsi un principe de fidélité à une vérité hors-temps foncièrement mélancolique ? Adrien avait cherché à éteindre sa critique lucide des impostures du monde adulte en régressant vers un univers imaginaire prégénital lors de sa tentative de suicide, laquelle traduisait aussi un mouvement inverse de colère et de révolte. Je pense bien sûr à Hamlet lorsque j’utilise les termes d’œdipe revisité spectral et désincarné.
13S. Mallarmé a théorisé dans toute son œuvre poétique l’enfant mort que tout sujet tient vivant en sa parole ; d’abord sur un mode post-romantique un peu emprunté : « L’adolescent évanoui de nous aux commencements de la vie et qui hantera les esprits hauts et pensifs par le deuil qu’il se plaît à porter, je le reconnais, qui se débat sous le mal d’apparaître ; or c’est parce qu’Hamlet extériorise, sur des planches, ce personnage unique d’une tragédie intime et occulte, que son nom même affiché exerce sur moi, sur toi qui le lis, une fascination parente de l’angoisse. Aussi je sais gré aux hasards qui, contemplateur dérangé de la mission imaginative du théâtre de nuées et de la vérité pour en revenir à quelque scène humaine, me présentent, comme théâtre initial de causerie, la pièce que je crois celle par excellence […]. Le commerce de cieux où je m’identifiais cesse, mais sans qu’une incarnation brutale contemporaine occupe, sur leur paravent de gloire, ma place tôt renoncée : ce ne sont plus les splendeurs d’un holocauste d’année élargi à tous les temps pour que ne s’en juxtapose à personne le sacre vain, mais voici le seigneur latent qui ne peut devenir, juvénile ombre de tous, ainsi tenant du mythe. Son solitaire drame ! » [8].
14Ce seigneur latent qui ne peut devenir condense un narcissisme blessé d’adolescent et l’enfant mort corollaire. Mais y a-t-il vraiment mort si le sujet ne sait pas qu’il meurt ? Suffirait-il donc de ne pas savoir ou de prétendre que l’on ne sait pas ? Tel fut le système d’Adrien pendant de nombreuses années : sauvegarder en lui l’infantile en refoulant la catastrophe psychique. L’enfant en lui ne devait pas savoir qu’il allait mourir lors de la tentative de suicide.
15Le fils de Mallarmé, Anatole, meurt de maladie à l’âge de huit ans, le 6 octobre 1879. Le père refuse la mélancolie ainsi que l’immortalisation religieuse du disparu, en une poétique qui s’avère la position psychique la plus juste. Le texte qu’écrit S. Mallarmé après la mort d’Anatole devait demeurer intime et ne fut publié qu’après sa propre disparition. C’eût été offense au mauvais traitement absolu qu’est la mort d’un enfant que d’en faire œuvre. L’idée centrale semble être qu’une mort inconsciente ne constitue pas une vraie mort : « Tant mieux qu’il ne sache pas […] ainsi pas mort – mort ridicule ennemie – qui ne peux à l’enfant infliger la notion que tu es ! Mort n’est rien […] prière de mère “ que l’enfant ne sache pas ! ” et père en profite […] plus de vie pour moi et je me sens couché dans la tombe à côté de toi » [9]. L’enfant ne sait pas qu’il va mourir, qu’il meurt. Est-ce bien sûr ? On pense plutôt au presqu’informulable « S.j.e.m » (si j’étais mort) de M. de M’Uzan (1974). Comment calmer ce cri : « Quoi ! La mort énorme – la terrible mort – frapper un si petit être – je dis à la mort lâche » ? [10]. Le père invente pour la mère en larmes une sorte d’immortalité laïque : « À dater de maintenant […] t’être […] père et mère à deux leur amour idée de l’enfant […] mère pleure toi – moi je pense » [11]. C’est la condition pour que le temps pivote et que la mère singulière d’Anatole se métamorphose en l’« autre mère commune de tous les hommes » [12]. La lucidité ne serait-elle pas le moyen le plus sûr de minorer la douleur ? Voyez l’extraordinaire formule « prier morts (non pas pour eux) » [13] qui retourne vers une position psychique religieuse au moment même où elle la récuse. L’idée centrale est ici qu’une mort inconsciente ne constitue pas, aux yeux de S. Mallarmé, une vraie mort.
16Freud a pu dire que les enfants, comme l’inconscient, ne conceptualisent pas la mort – voulant en fait, je crois, ainsi signifier que le désir infantile inconscient, en tant que tel, crie : je veux perdurer infiniment dans mon être. Les pulsions, leurs processus primaires, agissent dans leur présent hors temps un exorcisme permanent d’une négation d’autant plus menaçante qu’elle semble abolie du champ des affects et des représentations. Je reprends quelques formulations du père sur le fils mort et la mère en larmes : « Tant mieux qu’il ne sache pas… ainsi pas mort – mort ridicule ennemie – qui ne peut infliger à l’enfant la notion que tu es ! Mort n’est rien… prière de mère “ que l’enfant ne sache pas ! ”… je me sens couché dans la tombe à côté de toi », « Les morts ne savent pas qu’ils sont morts – ni même qu’ils meurent – pour enfants du moins » [14]. Les phrases cherchent ici la forme de négation qui serait la plus juste sans la trouver : « ni même… du moins » [15]. Le regret fondamental se déplace du côté de la problématique de la séparation, mourir équivaudrait à disparaître aux yeux d’une mère qui s’en va : « Par connu mère, et fils ne m’a pas connu ! – image de moi autre que moi emporté en mort. » Il faut lire cette formulation condensée – voire énigmatique – à plusieurs reprises, parce qu’elle en dit plus long que les variations, toujours trop pathétiques et littéraires, sur ce qui risque alors d’être transformé en thématique éloignée du réel de l’expérience vécue – par exemple le poème Igitur [16], personnage grandiloquent et vaguement ridicule qui transgresse l’interdit maternel d’aller jouer au milieu des tombes et des corridors de l’enfance, et rejoint ses ancêtres épars, en cendres, sans noms. L’esthétique symboliste peut tomber dans le travers d’une posture trop narcissique de l’endeuillement.
17Relisons à nouveau : image de moi autre que moi emporté en mort.
Notes
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[1]
Winnicott, 1968, p. 202.
-
[2]
Ibid., p. 199.
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[3]
Ibid., p. 200.
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[4]
Winnicott, 1951, p. 44.
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[5]
Chervet, 2009, p. 1364.
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[6]
Green, 1992, p. 232.
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[7]
Green, 1990, p. 238.
-
[8]
Mallarmé S. (1886). Notes sur le théâtre (Hamlet, Pierrot assassin de sa femme). Revue indépendante, 1-2 : 37-44, pp. 38-39.
-
[9]
Mallarmé S. (1879-1880). Pour un tombeau d’Anatole. Paris : Seuil, 1961, feuillets 77- 79.
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[10]
Ibid.
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[11]
Ibid.
-
[12]
12. Ibid.
-
[13]
Ibid.
-
[14]
Ibid.
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[15]
Ibid.
-
[16]
Mallarmé S. (1869). Igitur ou la folie d’Elbehnon. In : Œuvres complètes. Paris : Gallimard, 1945, pp. 423-443.